Selon des chercheurs, la protéine spike du SARS-CoV-2 contient une séquence d’ADN identique à un code génétique breveté par la société pharmaceutique Moderna trois ans avant l’apparition de la pandémie de Covid-19.
Une étude publiée lundi dans Frontiers in Virology par une équipe internationale de chercheurs a révélé que le site de clivage de la furine (FCS) du SARS-CoV-2 contient un tout petit bout de code génétique identique à une partie d’un gène breveté par Moderna en 2016.
Les chercheurs affirment qu’étant donné qu’il y a une chance sur 3 trillons (3,21×10-11) que la séquence brevetée par Moderna soit apparue de manière aléatoire au cours de l’évolution naturelle, alors le virus chinois a pu muter lors d’expériences sur des cellules humaines en laboratoire.
« L’absence de CTCCTCGGCGGGCACGTAG dans tout génome eucaryote ou viral de la base de données BLAST fait de la recombinaison dans un hôte intermédiaire une explication peu probable de sa présence dans le SARS-CoV-2 », ont écrit les scientifiques.
La séquence brevetée de Moderna fait partie d’un gène appelé MSH3, qui est composé d’environ 3 300 unités de code génétique appelées nucléotides.
Le code trouvé par les chercheurs contient 19 de ces mêmes nucléotides sur les 30 000 nucléotides qui composent le SARS-CoV-2.
« La présence dans le SARS-CoV-2 d’une séquence d’ARN de 19 nucléotides codant pour un FCS au niveau de l’acide aminé 681 de sa protéine spike avec une identité de 100 % avec le complément inverse d’une séquence d’ARNm MSH3 propriétaire est très inhabituelle », notent les chercheurs.
Mais certains chercheurs affirment que l’étude ne montre rien de significatif.
Le professeur Lawrence Young, partisan du vaccin inefficace contre le Covid-19, a qualifié cette découverte de coïncidence « bizarre » qui ne prouve pas nécessairement que le virus chinois est d’origine humaine.
« Nous parlons d’un très, très, très petit morceau composé de 19 nucléotides », a déclaré Young. « Donc ça ne veut pas dire grand-chose pour être franc, si vous faites ce genre de recherches vous pouvez toujours trouver des correspondances ».
« C’est une observation singulière mais je ne l’appellerais pas une preuve irréfutable parce qu’elle est trop petite », a-t-il ajouté.
Au début du mois, des scientifiques hongrois ont découvert « des traces d’un variant unique de coronavirus en examinant l’ADN d’un sol de l’Antarctique qui avait été envoyé à la firme Sangon Biotech à Shanghai », rapporte le Daily Mail.
« Les chercheurs ont également trouvé du matériel génétique provenant de hamsters chinois et de singes verts, ce qui peut suggérer que le virus était examiné en laboratoire, en utilisant soit les animaux eux-mêmes, soit leurs cellules. »
Cela suggère que le coronavirus n’est pas passé naturellement de la faune à l’homme, mais qu’il a été étudié dans un laboratoire chinois avant sa diffusion.
Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a également admis récemment que le vaccin à ARNm de sa société avait été mis au point à partir d’une version du SARS-CoV-2 fabriquée en laboratoire plutôt que d’un coronavirus d’origine naturelle.
« Les données que nous avons reçues sont des données qu’ils ont obtenues à partir de ce que nous appelons un pseudovirus, donc ce n’est pas le vrai virus, c’est un virus que nous avons construit dans nos laboratoires et il est identique au virus Omicron », a déclaré Bourla.
Les données de cette dernière étude ne sont qu’une preuve de plus qui contredit le discours officiel du directeur du NIAID, Anthony Fauci, et du président de l’EcoHealth Alliance, Peter Daszak, selon lequel le Covid-19 serait naturellement issu des chauves-souris, alors que l’OMS a reconnu que le patient zéro était probablement un employé du laboratoire de Wuhan.
(vidéo en anglais non sous-titrée)
Lors d’une apparition jeudi dans l’émission « Mornings With Maria » de Fox Business, l’animatrice Maria Bartiromo a demandé à M. Bancel pourquoi un minuscule morceau d’ADN breveté par Moderna avait été trouvé dans le Covid-19.
« Mes scientifiques examinent ces données pour voir si elles sont exactes ou non. Comme je l’ai déjà dit, l’hypothèse d’une fuite d’un laboratoire par accident est possible. Les humains font des erreurs », a admis Bancel.
« Il est donc possible que le laboratoire de Wuhan en Chine travaillait sur l’amélioration des virus ou la modification des gènes, et qu’il y ait un accident où quelqu’un a été infecté dans un laboratoire et a ensuite infecté sa famille et ses amis. »
« C’est possible sur la déclaration que vous venez de mentionner. Les scientifiques sont en train d’analyser pour savoir si c’est réel ou non », a-t-il ajouté.