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La Commission européenne commande pour 63 millions d’euros de remdesivir à Gilead

Gilead marque un point décisif. Le laboratoire américain a signé un contrat d’approvisionnement en traitements anti-Covid 19 avec la Commission européenne. Un choix qui interpelle, le remdesivir n’ayant pas montré de résultats probants lors d’essais cliniques « randomisés ». Une affaire qui pourrait nuire à l’image de l’UE.

 

Fin de partie pour la chloroquine du professeur Raoult ? La Commission européenne a tranché : face au Covid-19, les citoyens européens seront traités au remdesivir, l’antiviral et produit-phare de la société pharmaceutique américaine Gilead.

Mercredi 29 juillet, l’organe exécutif de l’Union européenne a annoncé avoir signé la veille un contrat d’approvisionnement médical avec la firme californienne (immatriculée dans le paradis fiscal du Delaware). Ainsi, à partir du mois d’août, 30 000 patients dans l’Union – et au Royaume-Uni – pourront-ils recevoir un traitement au Velkury, le nom commercial du remdesivir.

 

 

L’Union européenne aurait « travaillé sans relâche » avec le laboratoire US ces dernières semaines, assure Stella Kyriakides, la nouvelle commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité alimentaire. 63 millions d’euros ont ainsi été déboursés, soit 2100 euros par patient. Un tarif en adéquation avec celui fixé fin juin par la firme pour les pays développés, à savoir 2340 dollars facturés par patient aux systèmes de santé nationaux contre 3120 dollars aux assureurs privés. Concrètement, le laboratoire facture 390 dollars le flacon dans le cas de l’UE, et le traitement se compose de six flacons à injecter sur cinq jours. Cependant, il faut en moyenne 6,25 flacons par patient. Pas sûr donc que les 30 000 traitements achetés par Bruxelles servent réellement à 30 000 patients.

Cette tarification est estimée 10 fois supérieure au prix raisonnable (310 dollars) d’un traitement, au regard de sa modeste utilité thérapeutique, selon l’Institute for Clinical and Economic Review (ICER). Mais cela n’a pas empêché le gouvernement des États-Unis de racheter fin juin 92 % des stocks mondiaux de l’antiviral phare de Gilead, soient 500 000 traitements.

 

Gilead, roi du pricing

Le prix de 2340 dollars n’a pas manqué de susciter la polémique aux États-Unis, du magazine économique Forbes, qui le juge « scandaleux », au mensuel pro-démocrate Wired, qui s’interroge sur la justification d’un tel prix pour un traitement dont « le coût de production est d’environ 10 dollars », en passant par les opposants à Donald Trump qui ont vertement fustigée cette « aubaine » offerte à la firme pharmaceutique. La polémique n’a pour l’heure pas atteint la France.

Pourtant, dans l’Hexagone, le laboratoire américain avait déjà défrayé la chronique lorsqu’en 2014 il avait facturé à la Sécurité sociale son dernier traitement contre l’hépatite C (Sovaldi) à plus de 41 000 euros par patient. Bien qu’il ait depuis baissé ses prix, Gilead propose pas moins de quatre traitements contre l’hépatite C, allant de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros, notamment grâce au rachat de ses concurrents sur le marché. Un beau pactole… puisque la France compte à elle seule 130 000 infectés à l’hépatite C.

 

Des essais cliniques… peu concluants

Pire encore que le prix, le plus gênant dans toute cette affaire reste sans nul doute les résultats jusqu’à présent peu probants de l’antiviral de Gilead contre le Covid-19. Un premier essai « randomisé » (c’est-à-dire avec un panel de patients recevant le traitement et un autre recevant un placebo, afin de pouvoir comparer leurs taux de guérison et de mortalité) aurait démontré que le « remdesivir […] n’améliore pas l’état des malades et ne réduit pas la présence de l’agent pathogène dans le système sanguin », relève le quotidien britannique The Financial Times. Une étude dont les résultats auraient été publiés « par erreur » par l’OMS fin avril, qui les retira rapidement de son site Internet. Le laboratoire – dont l’action en bourse a souffert de cette publication – riposta en la qualifiant de « prématurée », l’étude portant selon la firme sur un échantillon trop restreint de patients.

Généralement désigné comme « l’essai chinois » dans la presse, celui-ci n’est pas à intégrer dans la compétition que mènent les États dans la recherche d’un traitement au coronavirus, puisque cet essai clinique fut effectué en Chine par Gilead Sciences lui-même.

Par la suite, les Instituts de santé américains (NIH), après un essai sur 1063 patients hospitalisés avec une détresse respiratoire, ont annoncé à la mi-mai que le remdesivir permettait une récupération plus rapide des patients graves (11 jours au lieu de 15), sans pour autant sauver plus de vies… « La mortalité du groupe de patients traités par remdesivir était de 8 %, contre 11,6 % dans le groupe témoin ; une différence trop faible pour exclure que ce soit le fruit du hasard » synthétisait la RTBF.

Cette parution poussa néanmoins les autorités américaines à approuver le 1er mai le médicament de Gilead. Notons que d’un point de vue américain, au vu des frais d’hospitalisation, la possibilité pour les patients de rester quatre jours de moins à l’hôpital amortit largement le coût du traitement.

Régulièrement, le laboratoire américain communique sur les « résultats encourageants » qu’il obtiendrait avec le remdesivir, prenant le soin de souligner que ceux-ci restent néanmoins à vérifier par une étude. Des annonces qui ne manquent pas de doper son cours en bourse. L’entreprise a aussi tendance à racheter ses propres actions pour en faire monter la valeur avant de les revendre, le régulateur boursier de Wall Street garde un œil vigilant sur la compagnie.

 

Lobbying anti-hydroxychloroquine ?

S’ajoutent à cela les nombreuses polémiques autour des traitements incluant de l’hydroxychloroquine. En effet, le coûteux remdesivir fut présenté comme l’antithèse de ces traitements à bas coût. Une bataille du pot de terre conte le pot de fer qui a fait naître de nombreux soupçons de conflits d’intérêts vis-à-vis des critiques du traitement promu notamment par le professeur Didier Raoult. En France, Karine Lacombe, l’un des principaux détracteurs de la méthodologie du professeur marseillais avait d’ailleurs, à diverses occasions, touché d’importantes sommes d’argent et avantages du laboratoire américain. D’autres allèrent visiblement plus loin que le combat médiatique :

« Quand j’ai commencé à parler pour la première fois de la chloroquine, il y a quelqu’un qui m’a menacé [de mort, ndlr] à plusieurs reprises de manière anonyme, j’ai porté plainte et j’ai fini par trouver que c’était celui qui a reçu le plus d’argent de Gilead depuis six ans », accusait l’épidémiologiste devant la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise du Covid-19.

Celui-ci avait d’ailleurs, lors de son audition devant ladite commission, le 24 juin dernier, accusé les adversaires de l’hydroxychloroquine de conflit d’intérêt avec Gilead Sciences. L’épidémiologiste avait ainsi appelé les députés à enquêter sur le lobbying de Gilead Sciences afin d’imposer le remdesivir. Quelques semaines plus tôt, lorsque le scandale de la manipulation des chiffres de l’étude publiée dans la célébrissime revue médicale The Lancet éclata, des regards se tournèrent vers Gilead, soulignant notamment des actionnaires communs au laboratoire et à la revue.

 

 

« Le remdesivir ne soigne pas, accuse Didier Raoult. Pire, il cause des insuffisances rénales », avait-il par la suite accusé sur les réseaux sociaux. De son côté, l’INSERM estime « prometteuse » l’association du remdesivir combinaison avec le Diltiazem, un antihypertenseur utilisé dans le traitement de l’angine de poitrine.

 

Bras de fer pro-remdesivir et pro-hydroxychloroquine

Développé depuis 2009, le remdesivir était initialement destiné à lutter contre l’hépatite C. S’avérant inefficace, il fut redirigé contre les virus Ebola et de Marburg, deux agents infectieux de la famille des Filoviridae provoquant des fièvres hémorragiques. Les recherches ne purent aboutir, faute d’épidémie, mais la firme américaine aurait découvert par la suite que son médicament avait « une activité antivirale à large spectre ». Bien qu’il ait été écarté des traitements en Italie et en Chine, où il fut testé lors du pic épidémiologique, il est pour l’heure le seul traitement homologué depuis un mois contre le Covid-19 au niveau européen.

Du côté des traitements reprenant de l’hydroxychloroquine, certains chiffres interpellent, comme celui de la mortalité dans les services de réanimation. Ainsi, à l’AP-HP (Assistance publique hôpitaux de Paris), 43 % des patients admis sont morts, contre 16 % à l’IHU de Marseille dirigé par le désormais célèbre professeur Didier Raoult.

 

Le professeur Raoult, sur E&R :

Le Système contre le Pr Raoult, sur E&R :

 






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62 Commentaires

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  • Ils ne se cachent même plus pour sévir et nuire. Ils agissent au grand jour et en toute impunité. Leurs complices et leurs larbins sont innombrables, compromis, corrompus, malades mentaux, toutes les institutions sont noyautées et servent l’agenda des prédateurs. Trahison, trahison, trahison !!!

     

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  • Encore une arnaque de plus sur le dos des goyim,pour enrichir encore un peu plus tous les traitres usurpateurs parasitaires mondialistes qui nous asservissent depuis des décennies...Honte et Dégout de cette union européenne dont il y a encore moult français qui pensent que d’en sortir serait une régression...Qu’ils comparent l’avant ue et l’après ue ;dans tous les domaines,il n’y a pas photo !!Quand a cette commission européenne, non élue par le peuple,composée d’arrivistes soumis payés grassement pour garantir pouvoir et enrichissement a l’oligarchie mondialiste,est un scandale et un conglomérat de traitres cupides... !!

     

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  • #2517186

    C’est madame Lacombe qui va être contente,sa campagne antichloroquine a porté ses fruits.J’espère qu ’elle sera grassement récompensée !

     

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  • La Commission européenne a sans doute le pouvoir d’acheter des médicament et des vaccins, mais pas celui de prescrire et d’administrer des traitements à d’autres personnes qu’à eux-mêmes et aux fonctionnaires de l’Union Européenne.

    Donc je ne vois pas ce qu’ils vont pouvoir faire d’une telle quantité.

    La santé et le soin des citoyens des pays membre relève des ministères de la Santé de chaque pays.

     

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  • Gilead...La nébuleuse politique qui dirige le destin des USA dans la série "la servante écarlate"

    Quand la fiction rejoint la réalité.

     

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  • Voilà un autre élément important à ajouter au dossier de billou par le redoutable chef TRUMP, pour homicide après l’affaire de pédophilie. La liste s’allonge et, c’est bon pour nous autres les brebis...attendons, avec patience, novembre les enfants.

     

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  • "On ne vaccine pas contre une maladie une personne qui a déjà contracté cette maladie car cela provoquerait un phénomène d’amplification. (...) Le vaccin contre le COVID-19 change l’ADN et les protéines des personnes qui le reçoivent."

    Alexandra Henrion-Caude généticienne.

     

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  • La Commission européenne va se mettre pour 63 millions d’euros de remdesivir dans le cul .Dans la gène ,il n’y a pas de plaisir .Tout est une question de moyen .

     

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  • Le Remdesivir est effectivement un leurre conçu dans le but de combler la prétendue absence d’alternative pour traiter le Covid19 (puisque le protocole Raoult est décrété par un collège de pseudos experts officiellement inefficace voire dangereux). Ce ’médicament’ est tout spécialement élaboré pour ne pas fonctionner , avec de surcroit un prix prohibitif, il doit impérativement et rapidement laisser place à l’Unique solution préconisée par l’ OMS et son cortège de complices corrompus ; "le vaccin pour tous".. La suite si on ne la connait pas , on la subodore, on la flaire, on la devine..tellement c’est Enorme !

     

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    • Les vaccinateurs ; avec à leur tête un éminent spécialiste international en virologie nommé Bill Gate, l’homme qui sait tout sur tout, surtout grâce à tout l’argent qui lui sert à payer ses larbins pour corrompre les institutions internationales, les appareils d’états aux Régimes Pourris, les médias de masse comme organes de propagande. Au grand jour et en toute impunité, avec des dizaines milliers de morts à la clé.dans le monde entier. Sur cette planète on peut désormais sévir et nuire sans entrave. Il suffit d’y mettre le prix, même plus besoin d’une armée. Une pléthore de psychopathes, sados et névrocapitalistes règnent sans partage sur 7 milliards de bipèdes comme gibier voué a satisfaire le service des névroses de ces malades mentaux, escrocs, menteurs, voleurs, assassins, pédophiles, violeurs, satanistes. Les Immondes sont au pouvoir, ils recrutent d’innombrables complices par corruption et compromission.

       
  • #2519575

    Ce pseudo-médicament est un poison aux effets secondaires dix millions de fois pire que ceux de la chloroquine mais là aucun larbin des merdias ou de Big Pharma n’est là pour parler du principe de précaution ni demander dix-huit études en double aveugle...
    Ce médicament ou plutôt ce poison violent a des effets catastrophiques sur les reins et peut vous rendre diabétique en quinze jours de traitement.

     

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