« Ici, il nous est passé 4000 malades dans les mains, ne croyez pas que je vais changer d’avis parce que des gens font du big data, fantaisie complètement délirante qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité et qui mélange tout. […] Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec le big data change ce que nous nous avons vu ? »
L’étude « foireuse » publiée dans The Lancet, prestigieuse revue médicale britannique, avait opportunément conduit notre ministre de la Santé Olivier Véran à demander « une révision des règles dérogatoires de prescription » de l’hydroxychloroquine. Voilà maintenant que l’OMS, suite à cette même publication, en suspend les essais cliniques, tout aussi opportunément.
L’OMS suspend temporairement les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.
Cette décision fait suite à la publication d’une étude vendredi dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace, voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre la Covid-19, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse virtuelle.
Source : lapresse.ca