ou bien tout simplement qu’un traitement (le neuf) coûte plusieurs centaines de fois plus cher que l’autre (le has been), ce qui naturellement renvoie à une pure spéculation commerciale arcboutée sur le caractère captif du marché du médicament.
C’est la sécu qui paie, c.à.d. nous. Vous imaginez la panacée !
Il serait à cet égard très instructif de croiser la liste des médicaments remboursés avec celle de leurs performances thérapeutiques comparées dans le temps et leurs prix respectifs.
Très instructif, sûrement. De quoi jauger sûrement le degré d’avancement de la corruption systémique du secteur de la santé par les fortes têtes de phynance (vous savez, le célèbre “baton à merdre”)...
De toute façon, conceptuellement aussi bien qu’effectivement, confier la santé des populations à des boursicoteurs game over, sûrs de la rentabilité du secteur, est une hérésie criarde.
La recherche pharmacologique théorique et appliquée doit être guidée par le soucis du bien commun, en suivant au plus près les besoins pragmatiques et éprouvés de la santé publique au moindre prix coûtant.
Pas de problème en revanche à ce que la fabrication en série du médicament soit assurée par des entreprises à statut privé, d’ailleurs pas nécessairement de nature capitalistique classique. Mais là, ça nous conduit tout droit hors sujet...