Airbus s’apprête à annoncer mardi [30 juin] un plan de restructuration prévoyant des suppressions d’emplois massives pour faire face à la crise du transport aérien, qui a conduit l’avionneur européen à réduire de plus d’un tiers ses cadences de production.
Depuis plusieurs semaines, Guillaume Faury, le président exécutif du groupe aux 135 000 salariés, dont 81 000 dans sa branche d’avions commerciaux, prévient que la crise engendrée par l’épidémie due au coronavirus met en jeu la « survie d’Airbus ». […]
Ce plan doit être présenté cet après-midi aux syndicats lors d’un comité de groupe extraordinaire. Les suppressions prévues sont de l’ordre de 15 000 postes, dont un tiers en France, pays où le constructeur est le plus implanté, selon l’une de ces sources, confirmant une information de La Tribune. « Tout sera fait pour éviter des licenciements secs », avait expliqué un proche du constructeur au Figaro. « Tous les ans, Airbus renouvelle environ 6000 postes suite à des départs en retraite. L’idée serait de ne plus les remplacer pendant deux à trois ans. En ajoutant des mesures pour stimuler les départs volontaires, Airbus pourrait supprimer plus de 18 000 postes, sans détruire l’emploi existant. »
Ces suppressions de postes devraient quasi exclusivement toucher la branche aviation commerciale du groupe – également présente dans la défense, l’espace et les hélicoptères. […]
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