Il faut le lire pour le croire, et mesurer à quel point le féminisme est devenu un outil de nuisance en politique. Le Point du 5 janvier 2023 a planté son thermomètre Quatennens au cœur du parti de Jean-Luc Mélenchon, et ça a donné ça...
La seule réponse de bon sens, c’est-à-dire proportionnée par rapport au délit (on est loin du crime, même si les féministes hurlent au pré-féminicide), est celle de Mélenchon. Depuis que la fronde anti-Quatennens a pris de l’ampleur chez LFI, virant au coup d’État féministe, le leader maximo ne s’exprime plus à ce sujet dans les médias mainstream.
Il suffit de remplacer l’accusation de féminisme par une accusation de communisme, passer de 2023 à 1950 pour qu’on se retrouve en plein maccarthysme.
À plusieurs reprises lors de ces auditions, les membres de la mission ont demandé aux témoins pourquoi, selon eux, Noël Le Graët « était toujours en poste ». Une ex-salariée a laissé échapper cette réponse : « Parce que la FFF est un repère de vieux messieurs, de vieux mâles blancs ! »
Le mal (blanc) est partout, même à la FFF, la Fédération française de football, qui vit actuellement ses heures sombres, malgré deux Coupes du monde, une équipe de feu, des joueurs prometteurs, un entraîneur terriblement efficace...
Ce mardi 10 janvier 2023, son président Noël Le Graët est à nouveau auditionné par la mission d’audit sur les soupçons de harcèlement sexuel. C’est dans la droite ligne de l’élimination sociale de Pierre Ménès pour une main au cul et un bisou en plateau. La cellule « investigation » de Radio France a recueilli les témoignages de plusieurs femmes victimes de la barbarie sexiste.
Une ancienne cadre a ainsi montré aux inspecteurs des textos et des messages WhatsApp que le patron de la FFF lui a envoyés. Ces messages ne sont certes pas illicites, mais ils posent question compte tenu du lien hiérarchique qui existait entre eux. Il s’agit d’invitations à dîner, de messages qui se terminent par « je vous embrasse ». Cette femme a aussi parlé des appels répétés reçus « après 22 heures, voire 23 heures ».
Alcooliste, sexiste et absentéiste !
France Info évoque même une « main sur la cuisse » :
Une autre ex-salariée a évoqué un déplacement officiel en avion au cours duquel « Noël Le Graët lui a posé la main sur la cuisse », « sa volonté que je me mette en jupe lors du voyage » et « les recommandations de son assistante de ne pas accepter de rendez-vous avec lui après le déjeuner car il est alcoolisé ». Intrigué par ce dernier point, qui a été abordé par plusieurs personnes auditionnées, les inspecteurs ont demandé à une ancienne directrice si Noël Le Graët était souvent « alcoolisé sur son lieu de travail ». Cette dernière a relativisé : « Je ne l’ai pas vu titubant dans les couloirs. Il n’était pas là tous les jours à la FFF. »
Sur le modèle de Mediapart qui recueille un maximum de témoignages contre les mâles blancs, vieux (PPDA) ou jeunes (Léo Grasset), Radio France et France Info font le forcing pour faire tomber Le Graët, coupable de sexisme, d’alcoolisme et d’absentéisme. La cellule investigation de RF, c’est du lourd !
Au fait, elle ne pourrait pas enquêter sur deux employés de la maison, une certaine Charline et un certain Guillaume, qui font la promotion sur une antenne de service public de l’immigration clandestine en France, ce qui est contraire à la loi ?
Pour Charline, s’opposer à l’immigration massive, c’est noyer son prochain :
Au fait, pour l’alcoolisme de Charline et Guillaume, la cellule investigation de RF a prévu quoi ? Une désintox ?
La scène est racontée par l’auteur et humanitaire, Nikola Mirkovic, sur son profil Facebook. Il se trouve hier, en fin d’après-midi, dans un TGV en direction d’Annecy. Dans le wagon, il est assis à quelques rangées de Guillaume Meurice, Charline Vanhoenacker, Juliette Arnaud, Emma Férey et Fabrice Rivaud, Alex Vizorek, Anne-Sophie Ladonne, tous journalistes et chroniqueurs de l’émission Par Jupiter sur France Inter. Ils semblent tous célébrer l’anniversaire de Guillaume Meurice, né un 14 juin.
Contacté par Valeurs actuelles, Nikola Mirkovic décrit des discussions bruyantes et déplacées : « Ils étaient souls et parlaient très fort, riaient, renâclaient. Juliette Arnaud était la plus avinée et c’est elle qui a envoyé, en désignant un hôtel en contrebas : “j’ai b***é là”, ce à quoi l’un d’eux lui a répondu, à voix haute toujours, “moi aussi”. »
Les chroniqueurs, assez joyeux, renversent plus tard une bouteille de vin : « Ils n’ont même pas cherché à nettoyer. Ils étaient morts de rire et ils s’esclaffaient : “jette du vin blanc, jette du vin blanc ! Le blanc sur le rouge, ça enlève les tâches !” » raconte le même témoin de la scène. (Valeurs actuelles)