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Prise du "Capitole" brésilien : la provocation de gauchistes pro-Lula infiltrés

Sur le modèle des antifas chez nous, qui servent de provocation dans les manifs de Gilets jaunes, les manifestants pro-Bolsonaro qui ont investi les trois lieux de pouvoir le 8 janvier 2023 ont été doublés par des éléments dépendant du pouvoir profond. Une partie des déprédations peut leur être imputée. Ensuite, il y a bien entendu la colère du peuple. Bien malin qui pourra distinguer l’une de l’autre...

 

 

 

Les partisans bolsonaristes majoritairement pacifiques sont en quelque sorte les Gilets jaunes brésiliens. Chez nous, les samedis ont repris timidement le 7 janvier 2023. Inévitablement, des éléments antifas se sont introduits parmi les Gilets jaunes pour faire dégénérer la manifestation et provoquer la répression. On le sait désormais, les antifas agissent de concert avec la police politique.

 

 

Cela remet en question le mode de fonctionnement des GJ : faut-il manifester, au risque de se faire déborder par des éléments infiltrés ? Quels sont les autres moyens de résistance, à part l’information – censurée ou déformée – et le vote, peut-être trafiqué ?

Pour ceux qui auraient des doutes sur la manipulation informatique des votes, c’est le moment de rappeler une information datant de 1988 et décrite en détails dans la série Narcos Mexico (Saison 2 Épisode 7 – « Vérité et réconciliation ») sur Netflix. Le système de vote SNIPE a été utilisé pour faire gagner le parti du pouvoir, le PRI, contre la montée de la gauche.

 

 

Le Monde du 8 juillet 1988 confirme :

M. Carlos Salinas de Gortari, qui avait été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 6 juillet par son Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), a annulé in extremis le discours qu’il devait faire au siège du PRI, le jeudi 7 juillet. M. Salinas a finalement décidé d’attendre les conclusions de la commission fédérale électorale, la seule habilitée à proclamer des résultats officiels, pour intervenir. Il s’agit d’un pas en arrière, car le candidat du PRI avait auparavant revendiqué la victoire à la télévision, en indiquant qu’il avait gagné cette élection de manière « légale et incontestable ». L’opposition, de son côté, devant les rumeurs de fraude de plus en plus précises, a annoncé qu’elle était fermement décidée à contester le résultat du scrutin.

Si déjà, en 1988, des fraudes informatiques prouvées ont eu lieu lors d’élections nationales pour tordre des résultats, alors... Quatre jours avant le scrutin, deux proches collaborateurs du candidat de gauche sont assassinés.

Une des victimes, Xavier Ovando, qui était chargé de la tâche délicate de mettre sur pied un système de contrôle informatique pour dénoncer les manipulations éventuelles de la part du gouvernement, a été enterré la veille des élections à Morelia, la capitale de l’État du Michoacan (400 kilomètres à l’ouest de Mexico).

L’analyse de TVL

Comme prévu, sur E&R :

 






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34 Commentaires

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  • #3095263
    Le 10 janvier 2023 à 11:59 par non je ne parle pas de foot
    Prise du "Capitole" brésilien : la provocation de gauchistes pro-Lula (...)

    Remarque sur la différence de terrain France / Brésil :
    - Brésil : gigantesque esplanade accessible, forces de police peu nombreuses ou surprises, à l’équipement restreint, pas de lacrymo ni de LBD.
    - France : Élysée dans une petite rue étroite difficilement accessible, forces de police conséquentes, organisées et sur-équipées (comme des militaires en fait), lacrymo à gogo en veux-tu en voilà (dont il faudra un jour nous informer sur la toxicité de ce gaz).

    Donc : si au Brésil ils ont pu la faire "à la gauloise - on fonce dans le tas", en France il va falloir penser la révolte, sérieusement. Et je précise qu’on n’aura pas besoin des femmes.

     

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  • #3095271
    Le 10 janvier 2023 à 12:15 par Roland de Roncevaux
    Prise du "Capitole" brésilien : la provocation de gauchistes pro-Lula (...)

    de toutes façons c’est louche ici comme au Capitole... je ne vois pas pourquoi la police laisse entrer les manifestants dans ces enceintes faciles à défendre... comme si les Gilets-Jaunes étaient entrés à l’Elysée ! ... on se fiche de nous !

    Par ailleurs, des manifs de populo ordinaire n’ont jamais été un coup-d’état, ni même une tentative. Ou alors je n’ai jamais étudié l’Histoire ! Les coups-d’état sont toujours le fait d’une lutte de pouvoir interne à la classe dominante. Et les émeutes sont des annexes instrumentalisées par l’un ou l’autre camp.

     

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  • #3095310

    Ces abrutis d’antifas sans cervelle sont en train de bousiller le pays de leurs parents sans s’en rendre compte et le pire c’est qu’un jour, eux et leurs enfants seront trahis par les gens qui les emplois et vont le payer très cher et à ce moment là, il sera trop tard pour la pleurniche, peu importe le pays, les antifas sont des attardés.

     

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  • #3095353

    "Les résultats des élections sont incontestables puisque le capitole local a été envahi"...

    Les Ricains vont breveter la méthode et demander des droits sur le copyright...

    L’envahissement des lieux de pouvoir comme nouveau système de validation des élections...fallait y penser...

     

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  • ...faut-il manifester, au risque de se faire déborder par des éléments infiltrés ? Quels sont les autres moyens de résistance...



    Le mois de janvier est la période des vœux, c’est donc le moment de les présenter directement à tous les élus, de tous les partis et à toutes occasions, sans qu’il soit nécessaire pour cela de ressortir des accessoires vestimentaires passés de mode...

     

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  • #3095492
    Le 10 janvier 2023 à 18:38 par Jérômeproudhon
    Prise du "Capitole" brésilien : la provocation de gauchistes pro-Lula (...)

    Alors comme ca, le Kremlin ne veut pas de bolsenaro, c’est la loi et l’odre seulement qui doit dominer, et lula doit être plus fort avec son peuple, je pense que Poutine va lui envoyer de l’aide pour rétablir la situation ? Les peuples commencent vraiment a faire chier tout le monde.

     

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  • #3095504

    Je regrette : les marcheurs de Bolsonaro à Brasilia sont tout sauf des Gilets Jaunes. Pour la simple raison que les Gilets Jaunes, du moins les Gilets Jaunes des ronds-points, sont une révolte de petits paysans et villageois avant toute chose, écoeurés par les hausses du prix des carburants faites pour les empêcher de gagner leur vie, et, comme l’a souligné si bien M. Sigaut, une jacquerie moderne de campagnards de gens sans grand capital jetés sur les routes, en vêtements de friperie mal assortis, par la pauvreté croissante ; alors que les marcheurs de Bolsonaro roulent, vêtus plutôt comme des supporteurs de football en uniforme des plus "clean", roulent clairement pour les gros de l’agri-business contre les sans-chemise, les sans-terre et les cultivateurs de toutes petites parcelles qui sont évincés pour faire place aux grands extracteurs de ressources.

    Cela ne veut pas dire que Bolsonaro n’a pas de partisans parmi le peuple mais ce ne sont pas de petits paysans, ce sont des gens modestes des métiers plus modernes qui ont fait le pari qu’en soutenant les grandes surfaces de terre et de centre commercial ils pourront accéder par leur effort de réussite économique individuelle au mode de vie américain du siècle dernier, et dont le principal encadrement politique sont les églises protestantes évangéliques américaines les plus sionistes, des églises qui font presque toutes le pari que les choses iront toujours plus mal et que seuls quelques débrouillards survivront bien jusqu’à la fin finale.

    Ce sont des gens qui manifestent encouragés par leurs patrons, voire à leur demande. Brasilia n’est pas une capitale-métropole où l’on trouve toute les classes, c’est une ville de fonctionnaires, de militaires et de lobbyistes comme Ottawa, comme Canberra, comme Jérusalem. De plus elle est sise dans une grande région de plus de ressources que de population. Bolsonaro a fait venir à Brasilia beaucoup de ses supporteurs en uniforme de football jaune et vert, ce qui est normal, qui sans être privilégiés du tout nécessairement rêvent de le devenir, et là à cause d’une élection qu’ils ont perdue ils vont devoir rentrer en masse dans leurs localités d’origine le plus souvent beaucoup plus miteuses que cette capitale high-tech. On peut les comprendre d’être très fâchés. Mais ce ne sont pas des Gilets Jaunes. Ce sont des maillots jaunes bien pressés, bien numérotés.

     

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    • #3095713

      Brasilia n’est pas spécialement high-tech.
      Urbanisme futuriste des années 60, beaucoup d’espaces, assez lunaire.
      À part les ministères et trois monuments, il n’y a rien à voir et tout le monde se barre le week-end.

       
    • On voit peut-être à l’oeuvre dans les émeutiers bolsonaristes des troupes de choc formées de citoyens anti-socialistes motivés, dans le cadre d’une stratégie de la tension du Pentagone, visant à déstabiliser un gouvernement trop socialiste. Un peu comme on a vu à l’oeuvre dans l’opération Gladio, les réseaux Stay-Behind de la lutte au communisme, comme les Contras (paramilitaires contre-révolutionnaires). Cette fois-ci ce sont des résaux stay-behind de l’ère numérique, usant des réseaux sociaux, formant une nébuleuse plus relâchée que les stay-behind structurés d’autrefois. Et comme l’ont montré Victor Ostrovsky, l’ancien agent du Mossad, et tant d’autres, Israël, vers la fin, a pris complètement le contrôle des opérations des Contras et des stay-behind. Les moudjahidines, par exemple, ont été non seulement financés par la CIA mais entraînés par le Mossad, qui ne les a jamais lâchés comme il n’a jamais lâché les réseaux stay-behind et les Contras. Israël a voulu museler le pro-palestinisme par le biais de la guerre au terrorisme et du chauvinisme anti-arabo-musulman. Maintenant il veut museler la gauche woke antiraciste qui l’empêche de normaliser ses relations avec les nations de l’Ouest libéral. Il le fait par le biais de la stratégie de la tension, son outil est le mouvement militant de guerre culturelle anti-woke, dirigé par des influenceurs de droite plus ou moins proches de grandes compagnies (industries polluantes en tête) ou du clérico-fascisme évangélique ou autre. Cette guerre anti-woke instrumentalisée par Israël est la continuité de la lutte au communisme menée par le Pentagone et le complexe militaro-industriel, et aussi de la lutte au libéralisme menée par les clérico-fascistes qui rêvent réunir les religions (et les sectes) avec l’État. À l’époque, Israel et les Américians accusaient Chavez d’antisémitisme, pour ne pas dire clairement qu’ils haissaïent son communisme. Aujourd’hui, les détracteurs du racisme génocidaire et de la théocratie d’Israël sont qualifiés de woke anti-religieux et antiracistes, peut-être est-ce parce que l’accusation d’antisémitisme ne tient plus la route depuis quelque temps...

       
  • #3095558

    Est-ce que quelqu’un a des infos ?

    Ma question :
    Des éléments plus ou moins aidés par la police, ont envahi des lieux de pouvoir. Qu’est-ce qu’il en a été advenu ?

     

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  • Concernant les machine à voter SNIPES sachez que c’est l’anagramme de PENIS. Ce nom à été choisi pour que votre inconscient sache que le pouvoir vous la met profond à chaque élection.

     

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  • #3096002

    Une autre explication est envisagé egalement :
    https://reseauinternational.net/pou...
    Le coup d’État manqué au Brésil est le dernier coup monté par la CIA, au moment même où le pays noue des liens plus étroits avec l’Est.

    Un ancien responsable des services de renseignement américains a confirmé que le coup d’État raté remix du Maïdan organisé à Brasilia le 8 janvier était une opération de la CIA, et l’a relié aux récentes tentatives de révolution de couleur en Iran...

     

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