Sur le modèle des antifas chez nous, qui servent de provocation dans les manifs de Gilets jaunes, les manifestants pro-Bolsonaro qui ont investi les trois lieux de pouvoir le 8 janvier 2023 ont été doublés par des éléments dépendant du pouvoir profond. Une partie des déprédations peut leur être imputée. Ensuite, il y a bien entendu la colère du peuple. Bien malin qui pourra distinguer l’une de l’autre...
3 vidéos pour prouver le nouveau Psyop, remake du 6 janvier au Capitole :
1 - Vidéo prise de l'extérieur par les manifestants on peut voir la police fédérale protéger un homme armé commettant des déprédations à l'intérieur du bâtiment et mettant en joue les manifestants. pic.twitter.com/dYiIH68oKL
— On m'appelle 404 (@Red_Pill_Report) January 9, 2023
3 - Ce type est un infiltré. Il a été attrapé avec des bombes dans son sac à dos, et il chante déjà comme un oiseau. pic.twitter.com/OsOjKp4aPx
— On m'appelle 404 (@Red_Pill_Report) January 9, 2023
Les partisans bolsonaristes majoritairement pacifiques sont en quelque sorte les Gilets jaunes brésiliens. Chez nous, les samedis ont repris timidement le 7 janvier 2023. Inévitablement, des éléments antifas se sont introduits parmi les Gilets jaunes pour faire dégénérer la manifestation et provoquer la répression. On le sait désormais, les antifas agissent de concert avec la police politique.
Le slogan “ACAB !” (= “All cops are bastards”) est crié par des antifas cagoulés qui se sont introduits en fin de cortège de la #manif #giletjaune7janvier à Paris. Pour l’instant, pas d’évacuation par les forces de l’ordre malgré la visibilité de ces individus. [ DIRECT #OMERTA ] pic.twitter.com/vdwtakMpdO
— OMERTA (@Omerta_officiel) January 7, 2023
Cela remet en question le mode de fonctionnement des GJ : faut-il manifester, au risque de se faire déborder par des éléments infiltrés ? Quels sont les autres moyens de résistance, à part l’information – censurée ou déformée – et le vote, peut-être trafiqué ?
Pour ceux qui auraient des doutes sur la manipulation informatique des votes, c’est le moment de rappeler une information datant de 1988 et décrite en détails dans la série Narcos Mexico (Saison 2 Épisode 7 – « Vérité et réconciliation ») sur Netflix. Le système de vote SNIPE a été utilisé pour faire gagner le parti du pouvoir, le PRI, contre la montée de la gauche.
Le Monde du 8 juillet 1988 confirme :
M. Carlos Salinas de Gortari, qui avait été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 6 juillet par son Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), a annulé in extremis le discours qu’il devait faire au siège du PRI, le jeudi 7 juillet. M. Salinas a finalement décidé d’attendre les conclusions de la commission fédérale électorale, la seule habilitée à proclamer des résultats officiels, pour intervenir. Il s’agit d’un pas en arrière, car le candidat du PRI avait auparavant revendiqué la victoire à la télévision, en indiquant qu’il avait gagné cette élection de manière « légale et incontestable ». L’opposition, de son côté, devant les rumeurs de fraude de plus en plus précises, a annoncé qu’elle était fermement décidée à contester le résultat du scrutin.
Si déjà, en 1988, des fraudes informatiques prouvées ont eu lieu lors d’élections nationales pour tordre des résultats, alors... Quatre jours avant le scrutin, deux proches collaborateurs du candidat de gauche sont assassinés.
Une des victimes, Xavier Ovando, qui était chargé de la tâche délicate de mettre sur pied un système de contrôle informatique pour dénoncer les manipulations éventuelles de la part du gouvernement, a été enterré la veille des élections à Morelia, la capitale de l’État du Michoacan (400 kilomètres à l’ouest de Mexico).