Jadis, les agences de presse rapportaient les faits sans prendre parti, laissant les commentaires aux éditorialistes et autres commentateurs. Mais depuis le Covid-19, la plupart d’entre elles, rémunérées par Bill Gates, sa fondation et ses extensions, se sont transformées en organes de propagande « provax » qui émettent sans arrêt de la désinformation qu’elles surnomment pompeusement checknews (vérification de nouvelles).
Parmi celles-ci, l’AFP, financée par l’État français, se signale par son agressivité malveillante envers les lanceurs d’alerte, comme récemment envers le professeur Perronne. [1]
Nous reprenons ici quelques-uns des mensonges les plus éhontés de l’AFP utilisés pour discréditer le professeur Perronne qui ne peut pas être qualifié d’« antivax » : expert vaccins de l’OMS pour l’Europe, il a établi durant plus de dix ans le calendrier vaccinal français.
1°) Les injections actuelles seraient des vaccins
L’AFP ment en le prétendant. Pasteur a défini un vaccin comme contenant des antigènes provenant d’un virus tué ou inactivé. Les injections anticovid actuelles ne contiennent aucun antigène mais ont pour principe actif un ARN messager. Ce sont donc des médicaments génétiques à visée préventive et non pas des vaccins.
Affirmer le contraire comme le fait l’AFP témoigne de l’ignorance de ce qu’est un vaccin ou d’une mauvaise foi marchande. D’ailleurs le Pr Delfraissy lui-même a récemment admis qu’il s’agissait en réalité d’« une forme, un peu, de vaccin médicament… Disons un "vaxicament" ». L’AFP va-t-elle bientôt le traiter lui aussi de complotiste ?
2°) Ces injections sont bien expérimentales
L’AFP ment en prétendant : « Les vaccins autorisés en France ne sont plus au stade expérimental. » Pour tenter de démentir ce fait établi et vérifiable, l’AFP utilise des déclarations trompeuses de responsables des vaccinations ou de médecins très liés aux lobbys pharmaceutiques, mais ne montre aucun fait probant.
Il est pourtant très facile de savoir si un médicament est encore en expérimentation : il suffit de consulter le site gouvernemental américain « clinicaltrials.gov » qui recense tous les essais médicamenteux en cours, leur état d’achèvement et éventuellement leurs résultats publiés.
Si l’AFP l’avait fait, elle aurait constaté qu’aucun pseudo vaccin actuel n’a terminé ses essais phase 3 dont la fin est espérée pour janvier 2023.
L’essai le plus avancé, celui de Pfizer ne sera terminé que dans un an !
Par définition tant que l’essai phase 3 n’est pas terminé, le médicament est expérimental. D’ailleurs l’autorisation de mise sur le marché qui lui a été accordée est conditionnelle rappelant qu’elle n’est que provisoire en attendant la fin des essais.
Mais peut-être que les fact checkers de l’AFP ne savent pas consulter le site « clinicaltrials.gov » ou ont du mal à lire l’anglais.
3°) Les vrais vaccins sont destinés à empêcher les contaminations
L’AFP ment en prétendant le contraire. Le succès des vaccinations contre les viroses telles que la variole, la fièvre jaune, l’hépatite B, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite repose sur cette capacité à empêcher d’attraper et de transmettre la maladie. Cette propriété première des vaccins à prévenir toute transmission virale constitue même l’argument fétiche pour imposer les obligations vaccinales : « Il faut vacciner tout le monde pour protéger les plus faibles. »
Certes, certains vaccins n’y parviennent qu’à 90-95 % (vaccin contre la rougeole) et les vaccins antigrippaux sont les moins efficaces (10 à 50 %), car le virus mute chaque année et la formule vaccinale retenue ne constitue qu’un pari sur le mutant le plus probable et c’est pour cette raison qu’ils ne sont obligatoires dans aucun pays.
Un vaccin incapable d’empêcher les transmissions risque, d’un point de vue sociétal, de se révéler plus dangereux qu’utile, car il risque d’inciter les injectés qui se croient protégés à adopter des comportements à risques. Cela a été constaté lors des essais de vaccins contre le SIDA et aussi lors de la mise en œuvre du pass sanitaire en Autriche.
4°) Il faut au moins dix ans pour qu’un vaccin normal soit autorisé
L’AFP ment en prétendant le contraire. Vaccination info service, organe de promotion des vaccins, précise sur son site : « Compte tenu des études et des tests exigés par les autorités, le développement d’un vaccin est très long, d’une durée pouvant aller de neuf à quatorze ans, voire plus (exemple du VIH/SIDA) ».
Le dernier vaccin de Sanofi, le vaccin Dengvaxia a nécessité vingt ans de recherche d’après Dr Olivier Brandicourt, directeur général de Sanofi.
Le dernier vaccin contre l’hépatite a de même nécessité plus de dix ans de recherche.
Le vaccin Mosquirix développé pour lutter contre le paludisme à partir de 1996 n’a été accepté en Europe qu’en 2015 (19 ans après le début des recherches).
Mais l’AFP fait semblant d’ignorer ces informations indiscutables.
5°) L’AFP prétend imprudemment : « La technologie de l’ARN messager, élaborée depuis près de trente ans et qui s’est révélée très efficace contre le Covid. »
C’est trompeur et mensonger. Certes cette technologie d’injection génique a été développée depuis longtemps, mais avec des échecs graves (leucémies après traitement des enfants bulles), mais elle n’avait jamais été utilisée en pathologie infectieuse. Pour un « vaccin », il s’agit donc d’une technologie expérimentale qui justifie les plus grandes précautions.
Surtout, les résultats avérés de ces pseudo vaccins en population réelle sont franchement mauvais : incapables d’éviter la maladie et les contaminations.
L’évolution sanitaire des pays les plus vaccinés le démontre, comme celle d’Israël désormais dans le peloton de tête mondial du nombre de personnes contaminées par nombre d’habitants.
D’après les chiffres du ministère israélien de la Santé publiés le 30 janvier 2022, beaucoup de personnes testées positives avaient déjà contracté le Covid-19 ou bien avaient été vaccinées, et parfois même avaient reçu une quatrième dose.
De quelle efficacité l’AFP glorifie-t-elle les pseudo vaccins ? De faciliter l’infection ?
6°) Les vaccins n’empêchent pas de faire des formes graves ni de mourir du covid
L’AFP ment en le niant. Toutes les agences gouvernementales françaises sont mobilisées pour faire croire cette fable comme à l’époque de Tchernobyl pour prétendre que le nuage s’était arrêté à la frontière. Mais dans les autres pays, les agences sanitaires sont moins dépendantes de l’État et permettent une appréciation plus objective.
Ainsi en Israël, en janvier 2022 le nombre de patients développant des symptômes sévères n’a pas cessé d’augmenter. Ce chiffre devrait dépasser le record de 1200 cas graves atteint il y a un an, alors que la première campagne de vaccination n’avait pas encore produit ses effets. D’après le ministère de la Santé, au 30 janvier 2022, sur les 1099 cas graves recensés dans le pays, 47 % sont à jour de leur vaccination anti-Covid.
La mortalité quotidienne actuelle dépasse déjà les records de la vague précédente.
Exemple de la Grande-Bretagne : le 29/12/2021, UK Health Security Agency (UKHSA) a recensé 815 malades hospitalisés en soins intensifs pour Omicron. 25 % (206) d’entre eux n’avaient reçu aucune injection, 6 % (49) une dose, 43 % (352) deux doses et 23 % (189) 3 doses, ce qui reproduit à peu près le statut vaccinal de la population générale et montre l’absence de protection des formes graves par les injections.
7°) Oui, il existait des traitements efficaces au moment de l’homologation des vaccins
L’AFP ment en prétendant le contraire. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer l’évolution de l’épidémie en Algérie (qui a utilisé le protocole Raoult) à celle des pays voisins, Tunisie, Italie, France dont les populations sont proches par le pourcentage de plus de 60 ans et leurs comorbidités, mais qui ont interdit l’utilisation de l’hydroxychloroquine.
Fin janvier 2022 l’Algérie compte 13 à 15 fois moins de morts de Covid par millions de personnes que les pays qui ont interdit les traitements précoces.
Mais l’AFP croit peut-être qu’il y a eu un miracle en Algérie.
8°) L’AFP se comporte en révisionniste des procès de Nuremberg et défend ainsi la position nazie de la primauté de la société sur l’individu, pourtant clairement condamnée lors de ces procès
Rappelons les faits historiques : après la Seconde Guerre mondiale, les alliés voulant punir les responsables des crimes contre l’humanité ont organisé deux procès, l’un contre les responsables politiques, l’autre contre les médecins responsables des expériences médicales faites dans les camps de concentration. La moitié de ces essais thérapeutiques concernait des vaccins et en particulier contre le typhus, l’hépatite virale, le typhus, la typhoïde, la fièvre jaune, la dysenterie, la tuberculose, la gangrène gazeuse.
Pour réfuter l’argumentation de défense des accusés, les experts du tribunal ont approfondi les questions éthiques et juridiques, jusque-là peu explorées qu’ils ont résumées en Code de Nuremberg.
Ce code que les entreprises pharmaceutiques et leurs mercenaires voudraient abolir constitue le fondement des règles éthiques de la recherche médicale rappelées dans la déclaration d’Helsinki de l’Association médicale mondiale et de la convention d’Oviedo. Les accords signés par la France à Oviedo en 1997 proclament entre autres :
Article 1 : Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de consentir ; qu’elle doit être placée en situation d’exercer un libre pouvoir de choix, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes sournoises de contrainte ou de coercition ; et qu’elle doit avoir une connaissance et une compréhension suffisantes de ce que cela implique, de façon à lui permettre de prendre une décision éclairée.
Article 2 : Primauté de l’être humain L’intérêt et le bien de l’être humain doivent prévaloir sur le seul intérêt de la société ou de la science.
Article 5 : Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement.
Le jugement rendu les 20 et 21 août 1947 a acquitté 7 des 23 accusés. 9 ont été condamnés à de longues peines de prison, et 7 condamnés à mort ont été exécutés par pendaison le 2 juin 1948 pour n’avoir pas respecté le consentement volontaire du sujet humain.
La convention d’Oviedo, signée par la France en 1997 a été transposée dans le droit national par le Décret no 2012-855 du 5 juillet 201212.
D’un point de vue légal, ce n’est pas le code de Nuremberg, mais la convention d’Oviedo qui interdit donc d’imposer une obligation d’injecter des substances expérimentales comme le sont actuellement les pseudo vaccins Covid.
En affirmant le contraire, l’AFP reprend l’argumentaire de défense des médecins nazis.
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Globalement dans ce réquisitoire mensonger contre le professeur Perronne, l’AFP ne s’est pas comportée en journaliste, mais plutôt comme un tribunal de l’Inquisition n’interrogeant même pas l’accusé, ne citant aucun fait avéré, diffusant sans précaution des mensonges d’État et n’hésitant pas à faire du révisionnisme historique.
Y a-t-il encore des journalistes respectueux de l’éthique à l’AFP ?
Il est vrai qu’un chien ne mord pas la main qui le nourrit et l’État nourrit généreusement l’AFP à qui elle fournit environ la moitié de son budget.