Après nous avoir chanté les vertus des confinements, des autres mesures prétendument sanitaires et des vaccins pendant presque un an, cinq membres du comité scientifique, dont le président, reconnaissent que le confinement est nocif et que les vaccins ne résoudront vraisemblablement pas la crise, voire l’aggraveront !
Dans une courte lettre au Lancet Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy et Denis Malvy proclament :
« Il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire… »
« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. »
« Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SARS-CoV-2. »
Constats courageux, mais terribles et bien trop tardifs de ceux qui ont promu ces mesures liberticides pendant dix mois et joué aux apprentis sorciers avec nos vies !
Il n’était pas nécessaire d’être réputé scientifique pour le prévoir d’emblée fin mars 2020
Nous sommes de simples médecins, mais dès le 21 mars 2020 nous dénoncions dans une tribune le caractère non scientifique, médicalement stupide, socialement et économiquement désastreux d’une telle mesure. Le 27 mars, nous récidivions espérant ainsi réveiller les réflexions d’une population tétanisée par la peur créée par une propagande d’une intensité jusque-là inégalée en France. En vain.
Nous rappelions que le confinement aveugle (ne séparant pas les malades des biens portants) n’avait jamais fait la preuve de son efficacité dans le monde réel et qu’enfermer ensemble malades et bien portants avait un grand risque d’accélérer les contagions.
Cela avait été démontré lors de la grande peste de Marseille de 1720 où le confinement militaire strict avait abouti à la mort de la moitié de la population de la cité, sans empêcher la propagation de l’épidémie à la Provence et à l’Italie. La comparaison, d’après les chiffres de l’OMS, des évolutions de l’épidémie en Belgique confinée et aux Pays-Bas non confinés a malheureusement confirmé nos craintes.
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Dans un article de La Recherche appelé « Confinement aveugle » et oublié des médias officiels, [le professeur Toussaint] prévenait dès le 20 avril 2020 :
« Il faudra, après le confinement, également prendre en compte son impact sur les patients souffrant d’une leucémie non diagnostiquée, d’un infarctus pris en charge trop tardivement, d’une drépanocytose mal suivie, parmi toutes les pathologies qui manquent à l’appel. Les mesures à n’importe quel prix ont un coût. Il est élevé. Et, si tout cela n’a servi qu’à réduire de dix pour cent la hauteur de la vague, il faudra oser rapporter ces totaux ahurissants au nombre d’années de vies réellement gagnées pour obtenir une évaluation sincère de nos choix.
D’autant que les effets psychologiques (refus de tout déplacement par peur de la contamination) ou contre-productifs (réduction ou arrêt des consultations) de ces mesures devront se confronter aux choix des Néerlandais et des Suédois qui continuent de vaquer, prudemment certes, mais librement, à leurs occupations. La perte de chance risque d’être lourde.
Les auteurs de ces simulations, tout à la charge de démontrer la qualité de leurs modèles, auront toutes les peines du monde à accepter d’inclure ces dégâts collatéraux auxquels s’ajouteront les conséquences sur la recherche, l’annulation des grands rendez-vous scientifiques, culturels ou climatiques, mais aussi l’abattement des personnes seules qui se seront laissé glisser lentement dans l’abandon.
Paradoxe que de tenter de sauver des vies par des moyens qui en auront peut-être tout autant détruit. »
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Les médias ont presque tous refusé de relayer les informations que nous diffusions comme celles de nos collègues qui lançaient l’alerte. Comme Le Monde et Libération et leurs « décodeurs », certains ont même tout fait, au mépris de leur déontologie de journalistes, pour décrédibiliser nos informations qu’ils qualifiaient de « fake news » et pour nous discréditer en nous traitant de « complotistes », d’extrême droite et/ou de « rassuristes ». Car comme l’analysait un panel de scientifiques indépendants dans le British Medical Journal, « quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou radical », et ces calomnies répétées n’ont pas épargné les plus connus et reconnus comme les professeurs Raoult, Perronne, Toussaint, etc., qui furent rarement invités sur les chaînes de télé, privées comme publiques.
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L’Ordre des médecins n’a pas défendu l’indépendance du médecin, fondement essentiel du serment d’Hippocrate. II n’a pas non plus protesté lorsque le gouvernement a interdit aux médecins de prescrire la chloroquine et a poursuivi ceux qui ont osé administrer des antibiotiques comme dans toutes les pneumopathies des grippes antérieures et pire oser le dire. Convocations devant leur ordre régional, lettres de menaces se sont multipliées pour faire taire et obéir la grande majorité des médecins libéraux. Certains ont continué à soigner selon leur âme et conscience et le serment d’Hippocrate, mais de plus en plus dans le silence jusqu’à la période récente et le manifeste des médecins engagés. L’impossibilité de prescrire en fonction de chaque malade et de façon indépendante a été et reste un des plus grands scandales de la gestion de cette crise sanitaire, aggravée par la forte injonction de prescrire du Rivotril pour sédation irréversible chez les personnes âgées « suspectes » de Covid (décret de mars 2020, renouvelé en octobre).
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Mais l’Ordre des médecins n’en a cure et poursuit ceux qui dénoncent les mensonges des médias et du gouvernement comme le Dr Maudrux accusé « d’affirmations à propos de certains traitements controversés » ou le Pr Raoult pour « charlatanisme, promotion de traitement controversé, essai thérapeutique non déclaré » et cinq autres médecins, dont le Pr Joyeux et les Drs N. Delepine, N. Zeller, médecin généraliste, et Rezeau-Frantz, également généraliste.
Les autorités sanitaires se comportent en tyran en éliminant professionnellement les opposants qui osent parler. En Belgique, le Dr Pascal Sacré a été viré de son poste de médecin hospitalier pour avoir énoncé des vérités qui dérangent. À Paris le Pr Perronne a été démis de sa chefferie de service parce qu’il a osé parler…
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La promotion des confinements est progressivement devenue insoutenable, car toutes les études sérieuses prouvent qu’il est au mieux inefficace et plus habituellement délétère, ce que reconnaissent à demi-mot les membres du conseil scientifique qui le qualifie d « aléatoire » et détaille ses dégâts collatéraux.
Mais leur mea culpa est incomplet. C’est l’ensemble des mesures restrictives médicalement infondées qu’il faut abroger : les tests de dépistage chez les personnes saines (dites asymptomatiques), le port généralisé des masques (qu’il faut réserver aux malades et aux médecins qui les soignent), les couvre-feux (aucune preuve du moindre intérêt médical), et les distanciations sociales dans leur ensemble.
La Suède et les Pays-Bas ont amplement démontré qu’en respectant les libertés fondamentales des populations et en leur donnant des conseils fondés sur la vraie science, on obtenait de bien meilleurs résultats sanitaires, sociaux et économiques qu’en utilisant la coercition à la chinoise. Mais est-ce l’objectif ?
À court terme, les résultats des campagnes de vaccination sont franchement mauvais avec un doublement, voire un triplement des nombres quotidiens des contaminations et des décès comme le montrent les courbes d’incidence et de mortalité publiées par l’OMS.
Ainsi, en Israël, dont près de 70 % de la population a été vaccinée depuis le 20 décembre, le mois de janvier a été le plus meurtrier depuis le début de l’épidémie, totalisant à lui seul 30 % de la mortalité globale.
Même phénomène en Grande-Bretagne. Depuis que la vaccination a été entreprise, les contaminations et la mortalité journalières se sont considérablement accrues dépassant les pics du plus fort de l’épidémie.
La régression mondiale actuelle de l’épidémie, observée en même temps dans les pays confinés ou pas, vaccinés ou pas est heureusement venue limiter l’hécatombe en stabilisant la mortalité au niveau d’avant les vaccinations.
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