Le régime de Kiev, via Vladyslav Seleznev, le porte-parole des opérations militaires à l’Est a révélé que 23 soldats avaient été tués en 24h de combats dont 19, rien que pour la région de Lougansk. Il a aussi fait état d’une centaine de blessés dans ses rangs.
Les combats se rapprochent de Donetsk, son aéroport subit des tirs d’artillerie lourde. Le réseau de téléphone mobile et la fourniture en électricité a fait défaut dans certaines parties de la ville. Autour de la ville, les voies d’accès sont parsemées de barrières en béton et barrages antichars.
Le président ukrainien Petro Porochenko a menacé les rebelles de dures représailles :
« Tous ceux qui ont utilisé des Grad contre les forces armées d’Ukraine seront trouvés et anéantis. Pour la vie de chaque soldat, les activistes en paieront le prix des centaines de fois. Pas un seul terroriste n’échappera à sa responsabilité, chacun aura ce qu’il mérite. »
Il n’a cependant pas écarté la possibilité d’un cessez-le-feu bilatéral.
Alexandre Borodaï, le Premier ministre de République populaire autoproclamée de Donetsk a déclaré jeudi que 70 000 habitants avaient quitté la ville, notamment par train en direction de la Crimée. Il a également affirmé :
« Nous ne nous préparons pas à un siège. Nous nous préparons pour la contre-attaque. »
Des obus se sont encore abattus sur le territoire russe. Les employés du poste-frontière de Goukovo ont dû quitter les lieux.