La présidentielle 2022 approche à grands pas et désormais les candidats sont tous connus ou presque, à la réserve près qu’ils doivent encore obtenir leurs 500 parrainages, ce qui n’est pas gagné pour Éric Zemmour, comme pour Florian Philippot. Ce dimanche 5 décembre, deux grands meetings politiques avaient lieu, celui de Jean-Luc Mélenchon et celui d’Éric Zemmour. Deux candidats, deux extrémités de l’échiquier politique. Deux ambiances.
À La Défense, chez les mélenchonistes, point d’opposition, calme plat. Où sont donc passées les hordes fascistes, la peste brune qui agresse physiquement, qui ratonne, les néonazis, la menace violente identitaire ?
Peut-être finalement ont-ils disparu depuis que l’État les a dissous les uns après les autres dans l’acide démocratique : associations caritatives (Bastion social, Alvarium, etc.), assurant le travail que la police douanière ne fait plus (Génération identitaire, etc.) ou bien se défendant d’agressions gratuites (Envie de rêver, Troisième Voie et JNR, suite à l’affaire Méric sans rapport aucun avec celle-ci), etc. ?
Nous qui sommes pour la paix des ménages politiques, nous nous garderons de commenter ces décisions, mais rappellerons que les mouvements gauchistes et en particulier les antifas ont le champ libre, tant sur le terrain, par un laxisme policier certain (si ce n’est une collusion), que sur le plan judiciaire, par une complicité des juges.
C’est ainsi que ces mouvements ont envahi les abords du meeting d’Éric Zemmour, continuant leur travail de harcèlement politique et d’agressions destinées à provoquer de la violence et faire interdire les manifestations par les préfets, mais aussi à choquer le bourgeois de droite toujours un peu légaliste et toujours un peu trouillard qui, comme pour les Gilets jaunes, aura une réticence à rejoindre un mouvement générant de la violence – n’en fût-il que la victime.
Notre propos n’est pas ici de soutenir le candidat Zemmour en particulier, mais de rappeler les mécanismes politiques à l’œuvre et les complicités qui font perdurer ces agitations-propagandes gauchistes et dont le Front national de Jean-Marie Le Pen fut victime durant 40 ans, mais qu’E&R aussi a pu apprécier à l’époque lors de rares manifestations extérieures.
D’ailleurs, Thomas Portes, ancien de chez Hamon et qui a rallié Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à déclarer sans sourciller : « Après les 48 heures de Zemmour à Marseille, conclues par un doigt d’honneur, il faut montrer le rapport de force. Partout où ce raciste se déplacera, il faudra organiser la riposte collective. Nous ne devons plus tolérer qu’il puisse s’exprimer. Il n’a pas sa place dans la république ».
C’est ainsi qu’une première agression physique sur le candidat Zemmour aura pu être légitimée, puis plus tard une action nécessairement à haut risque de l’association SOS Racisme qui avait infiltré le meeting :
Nous relayons ci-dessous l’action sous quelques angles différents parce que l’on connait les faiblesses humaines et la morbide curiosité qui anime le spectateur (surtout nostalgiques du Troisième Reich et assoiffés de sang comme nos lecteurs), mais aussi peut-être pour le plaisir d’une petite baston de saloon où des gauchistes ramassent quelques baffes comme les Romains avec Obélix, c’est-à-dire rien de grave et même presque avec amour (vous verrez que les fachos se tiennent plutôt bien, on n’ose imaginer une action nationaliste dans un meeting d’extrême gauche).
Admirez au passage la magnifique inversion accusatoire de l’analyse journalistique : « Des manifestants pris à partie » chez L’Obs, ou « SOS Racisme pris pour cible » chez le Huffington Post.
Eu égard à la façon mensongère de décrire le Réel, comme nous venons de le voir, ne boudons alors pas notre plaisir avec l’exfiltration de l’équipe de journalopes de Quotidien :
Revenons aux choses sérieuses. Alors que se remplissaient les salles respectives de deux candidats, Mélenchon et Zemmour, une équipe de BFM TV au summum de l’analyse politique comptait les chaises vides parmi les 3 000 places assises chez Jean-Luc Mélenchon et les 12 500 places chez Éric Zemmour :
Revenons cette fois vraiment aux choses sérieuses et à la politique. Voici donc, au-delà du spectacle qui les a entourés, les deux discours des candidats, chacun d’une durée d’une très grosse heure (255 000 vues pour Zemmour et 31 000 vues pour Mélenchon à l’heure où nous écrivons ces lignes) :
L’analyse d’Alain Soral sur le zemmourisme :