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Félix Niesche : réflexions en marche

Au micro de Paul Verbeke, qui tente de le suivre dans les rues de Paris, malgré le bruit environnant, Félix livre ses réflexions d’actualité et de profondeur sur le colonialisme, le racisme anti-Blancs et le grand remplacement.

« Le grand remplacement est quand même un grand remplacement. Un grand remplacement dont peut-être le père Marx a donné l’explication fondamentale en montrant que le capital préférera toujours remplacer l’homme par la femme ou un Blanc par trois Chinois, par rapport à la baisse tendancielle du taux de profit, à la manière d’anéantir la radicalité qui fait monter les salaires. »

 

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Le nieschéisme

 






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13 Commentaires

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  • #3510974
    Le 24 mars à 19:33 par Ti-voglio-béné
    Félix Niesche : réflexions en marche

    Faites des enfants !

    Et si le "grand remplacement" était en réalité une grande stérilisation plus ou moins choisie ?

    Arrivé en France en 1989, à l’âge de 10 ans, en Val-de-Marne, nous étions quatre étrangers dans une classe majoritairement composée de Français de souche. Aujourd’hui, dans le même collège, c’est l’inverse.

    Mes petits camarades français ont accepté de disparaître en ne faisant pas assez d’enfants.
    La femme au travail, pour mieux supporter le coût de la vie, payer les crédits, les vacances, faire carrière... On connaît tout cela ici, ça ne permet pas d’avoir beaucoup d’enfants.

    J’ai, une fois, été choqué de découvrir le divorce et la garde alternée des enfants, à travers un camarade français qui disait : "Je vais chez ma mère ce week-end." J’ai mis un temps certain pour comprendre cette phrase, tant l’idée de séparation des parents était inconcevable pour l’enfant venu d’un monde traditionaliste que j’étais.
    La destruction de la famille était entamée.

    Les étrangers qui viennent en France l’aiment pour son mode de vie confortable et un certain individualisme recherché par les gens issus de culture communautaire assez étouffante tant la communauté régit votre vie...
    Mais cette France, attaquée par le haut comme par le bas, ne peut rester elle-même si son peuple est minoré

    Le système de retraite (pyramide de Ponzi) a besoin de main d’oeuvre fraîche pour ce maintenir à flot et payer les 37% de cotisation de retraite sur chaque salaire. Et si cette main d’oeuvre n’est pas locale, Elle sera importée

    Faites des enfants, disais-je donc !
    C’est la clé de tout : croissance, espoir en l’avenir, retraites, état social, continuité ethno-culturelle,...

    Une société vieillissante( de boomers), féminisée, est une société nécrosée, anti-vie et, in fine, en voie de disparition

     

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  • #3510980
    Le 24 mars à 19:40 par miles davis
    Félix Niesche : réflexions en marche

    Le chinois ne vaut pas grand chose dans notre société "française". Nous ne pouvons plus acheter de "tête de nègre", alors qu’un "chinois" à la crème, aux pépites de chocolat ou aux raisins, pas de soucis...

     

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  • #3511026
    Le 24 mars à 22:36 par Vieille taupe
    Félix Niesche : réflexions en marche

    Le progrès industriel, qui suit la marche de l’accumulation, non seulement réduit de plus en plus le nombre des ouvriers nécessaires pour mettre en œuvre une masse croissante de moyens de production, il augmente en même temps la quantité de travail que l’ouvrier individuel doit fournir. A mesure qu’il développe les pouvoirs productifs du travail et fait donc tirer plus de produits de moins de travail, le système capitaliste développe aussi les moyens de tirer plus de travail du salarié, soit en prolongeant sa journée, soit en rendant son labeur plus intense, ou encore d’augmenter en apparence le nombre des travailleurs employés en REMPLAÇANT une force supérieure et plus chère par plusieurs forces inférieures et à bon marché, l’homme par la femme, l’adulte par l’adolescent et l’enfant, un Yankee par trois Chinois. Voilà autant de méthodes pour diminuer la demande de travail et en rendre l’offre surabondante, en un mot, pour fabriquer des surnuméraires.

    Karl MARX, Le Capital - Livre premier, VII° section, Chapitre XXV

    Les communautés villageoises d’Orient ont toujours formé une solide fondation du despotisme étatique. Elles enfermaient la conscience de l’homme dans un cadre terriblement étroit et en faisait ainsi un simple instrument de docilité, de superstition et de totale soumission aux normes admises qui se voyait ainsi dépouillé de toute élévation et de toute force historique.

    Karl MARX, New York Daily Tribune, 1858

     

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    • #3511129
      Le 25 mars à 07:10 par aldo
      Félix Niesche : réflexions en marche

      On peut le transposer, sans aucun souci, sur la société de l’homo économicus en temps qu’un simple instrument de docilité et de soumission totale aux normes sociales dépouillé de toute pratique révolutionnaire qu’elle soit d’ailleurs conservatrice ou communiste.
      Les moutons peuvent toujours montrer les dents, ils ne seront toujours que des herbivores gloser sur les théories de tout poil sans pratique sociale, les moutons peuvent bêler à leurs guises,
      Comme disais Clouscard " La praxis est mesure de toute chose".

       
    • #3511267
      Le 25 mars à 11:48 par aldo
      Félix Niesche : réflexions en marche

      Corrections : en tant et non en temps, il disait et non il disais...

       
  • #3511076
    Le 25 mars à 02:30 par Sedetiam
    Félix Niesche : réflexions en marche

    Sacré personnage que ce Félix Niesche.
    J’avoue manquer parfois des fondamentaux pour accrocher certains wagons de sa dialectique. Et me voilà reparti à creuser, dans l’autre mine tandis que mes propres huit ans sont loin derrière...

     

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  • #3511125
    Le 25 mars à 07:01 par Placide
    Félix Niesche : réflexions en marche

    Marx est un auteur classique. Les soldes, la démarque, les fins de série ou les livres au pilon sont pour lui des choses inconcevables. A chaque fois que ça arrive, il croit à une "crise" systémique de surproduction, à la baisse tendancielle du taux de profit et donc à la fin du capitalisme. Et comme pour lui le prix vient du coût salarial, la raison en serait la mécanisation.
    Evidemment, les surplus n’ont jamais été un problème, et le marxiste attend toujours.

     

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    • #3511502
      Le 25 mars à 19:13 par Maurice
      Félix Niesche : réflexions en marche

      Le prix ne vient pas du coût salarial, mais du marché, c’est une fonction sociale qui détermine le prix, de plus comme il n’y a plus d’équivalent (or) pour mesurer le prix, mais une monnaie fiduciaire inconvertible c’est à dire imposée, le prix a tendance à s’éloigner de cette dernière.
      Le salarié est producteur de plus-value (surtravail), la marchandise elle contient du temps de travail socialement nécessaire donc une valeur réelle.
      Les crises de surproduction ne sont pas obligatoirement systémiques, mais un moment contradictoire, un déséquilibre temporaire du système.
      La crise systémique, c’est le moment ou le capitalisme s’effondre en tant que système, car les systèmes ne sont pas éternels, ni une loi intangible de la nature, par exemple la gravité.
      Vous pilonnez l’adversaire sans munitions...c’est ballot !

       
    • #3511987
      Le 26 mars à 19:05 par Ad
      Félix Niesche : réflexions en marche

      Dans Le Capital, Marx explique très bien qu’en fonction des fluctuations du marché et des hasards de la concurrence, certains capitalistes se voient souvent forcés de baisser leurs prix et même parfois d’avoir à vendre à perte, non-plus pour gagner de l’argent mais pour en perdre le moins possible.

      En période d’essor, la guerre des capitalistes repose sur "qui va gagner le plus ?", tandis qu’en période de crise, cette guerre se transmute en "qui perdra le moins ?". On l’a bien vu lors de la crise fétichiste de la mise en friche covid d’ailleurs.

      Ainsi contrairement à ce que vous dites, les soldes et les démarques sont au contraire pour Marx tout ce qu’il y a de plus classique, de plus cyclique et de plus banal dans la société capitaliste et c’est d’autant plus vrai à mesure qu’elle développe ses moyens modernes de production.

      La saturation du marché, les surplus comme vous dites, attendent toujours qu’on veuille bien les écouler, le marché attend toujours que les proudhoniens et les marxistes trouvent une nouvelle solution miracle pour gérer l’ingérable, et les communistes disent "le Capital va mourir, et c’est tant mieux, vive la révolution !".

       
  • #3511173
    Le 25 mars à 08:37 par Hadrien B.
    Félix Niesche : réflexions en marche

    Félix Niesche a parfaitement cerné l’époque et toutes les contradictions du mode de production capitaliste en voie de putréfaction avancée qui nous emmènent vers des voies de garage politiciennes (gauche/droite, sionisme/antisionisme, impérialisme/lutte de libération nationale) nous empêchant de penser l’économie politique et nous éloignant de la lutte des classes.
    L’émission CCBF sur le supremacisme blanc est tout simplement géniale, je l’écoute régulièrement.
    Les gauchistes décoloniaux occultent la révolte du Rand parce qu’elle fait voler en éclats leur vision dichotomique entre les méchants blancs exploiteurs et les pauvres noirs exploités (ces derniers ont pourtant été utilisés par les randlords pour casser la grève blanche !).
    J’espère que cette émission sur ERFM reprendra bientôt parce que Félix est un homme comme on en voit peu. C’est un poète avec énormément de talent qui ressent les choses instinctivement, sa prose décrit toute la laideur de la modernité, il joue avec les mots, il manie un français impeccable et s’interdit toute auto-censure. Dans les pas de Pierre Guillaume, Bordiga, Debord, Garaudy, il creuse l’Histoire tel la vieille taupe pour faire sortir la vérité, au risque de déplaire à certaines personnes bornées ! Mais la critique communiste ne cherche pas à plaire et n’a pas peur de déplaire.

     

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    • #3511522
      Le 25 mars à 20:03 par aldo
      Félix Niesche : réflexions en marche

      Maîtres en dialectique, je n’en vois que deux, Alain et Félix on peut le dire une dialectique maniée avec une pointe d’esthétique.