« Dimanche, lors des élections législatives suisses, les Verts ont obtenu 17 députés supplémentaires, pour un total de 28 sièges (13,2% des voix), au terme d’une campagne largement marquée par la question du changement climatique. La droite populiste de l’UDC, qui a fait campagne contre l’immigration, reste toutefois la première force politique du pays. »20minutes
On comprend, à travers ce scrutin suisse fédéral, à quoi sert finalement « l’urgence » climatique : à bouleverser les priorités des peuples, à placer le climat devant la souveraineté dans l’esprit de l’opinion afin d’affaiblir ce désir d’indépendance qui fait un pays.
« Le sujet essentiel, avant de vouloir sauver la planète, c’est de sauver la souveraineté suisse » (Oscar Freysinger, ex-sénateur UDC)
Chez nous, la même ingénierie a réussi à placer l’insécurité, qu’elle provienne des racailles ou du terrorisme (avec un coup de pouce laxiste plus ou moins volontaire des autorités et du renseignement depuis 2005), devant le chômage dans la top liste des préoccupations des Français. Le basculement a eu lieu après les grands attentats de 2015. Les médias ne parlent plus trop du chômage, ils parlent tout le temps de terrorisme.
Les Suisses, semble-t-il, ont marché partiellement dans la combine. Mais les souverainistes sont encore en tête. Les Verts en ont aussitôt profité pour réclamer un sommet national sur le climat, ce qui n’a aucun sens, puisque l’Homme n’a pas la maîtrise du climat. Et s’il l’a, ce serait par la voie des dégagements de gaz carbonique qui produiraient un réchauffement climatique, estimé à +1° en... 150 ans. On est loin des prévisions alarmistes du Monde qui nous parlait de +7° en 2100 avec les villes côtières sous l’eau !
Comme de bien entendu, l’ONG mondialiste pro-américaine Greenpeace s’est insinuée dans le jeu politique suisse à l’occasion de cette percée verte. Et comme par hasard, l’ONG qui sent à plein nez le renseignement américain (elle n’attaque jamais les intérêts US, uniquement ceux de ses ennemis ou concurrents dans le monde, avec une appétence toute particulière pour le domaine nucléaire) a annoncé que « le résultat de ces élections donne un mandat clair au Parlement ».
De quoi je me mêle ?
La propagande mondialiste, incarnée par la jeune Suédoise manipulée, a donc eu de l’effet sur l’électorat suisse, au point d’en déformer le scrutin. Mais c’est tout le jeu de la politique, qui a toujours été le théâtre des forces antagonistes, qu’elles soient naturelles ou artificielles, qui agitent la société.
« Les appels de la jeune activiste écologiste Greta Thunberg ont particulièrement résonné en Suisse, où de nombreuses villes et cantons ont proclamé l’“état d’urgence climatique”, tandis que des dizaines de milliers de personnes ont participé aux “grèves pour le climat”. Ils étaient encore 100 000 à Berne fin septembre. » (20 Minutes)
Ces manifestations de masse ont eu lieu opportunément trois semaines avant le scrutin à Lausanne et surtout à Berne.
L’UDC a beau dénoncer une « hystérie climatique », on doit reconnaître que les ingénieries sociales mondialistes fonctionnent, du moins sur une partie de la population, la plus poreuse mentalement. Une grande partie de la jeunesse, celle qui a besoin de s’enflammer pour des causes (les animaux, les stars, l’amour) est sans défense face à ce genre d’attaque, car c’est une attaque, et une attaque contre la souveraineté, sous prétexte de respect de la nature, des hommes, des animaux, ce blabla sentimentaliste oligarchique.
Que ce soit chez nous ou chez nos voisins suisses, on remarque que l’affaiblissement, voire l’effondrement de la gauche est récupéré par les forces mondialistes qui savent changer de discours comme le climat change de chemise. Au bout du compte, on refile la même soupe mobilisatrice avec un goût légèrement différent.
L’écologie politique est devenue un programme mondialiste destiné à détruire la gauche sociale – celle qui s’oppose au profit – dans le but de la remplacer par une gauche sociétale indolore pour le profit. L’agent mondialiste Daniel Cohn-Bendit illustre à merveille cette subtilisation.