Le patron de Sud Radio – la station 100 % nationale-sioniste aux deux commissaires politiques André Bercoff et Élisabeth Lévy – remet quelques pendules à l’heure en ce qui concerne les Gilets jaunes, les manifestations, les forces de l’ordre, les violences, les provocations, les black blocs. Il a été sur place, alors on l’écoute. On critiquera après s’il le faut.
Maïsto commence par les black blocs :
« Ils ont un code de déontologie, un code d’honneur, on peut le critiquer... Ils sont là pour s’intercaler quand il y a des manifestations, d’où le nom black bloc ils sont habillés en noir, ils font bloc pour s’intercaler entre les manifestants et les forces de l’ordre pour défendre les manifestants et en découdre avec les forces de l’ordre. »
Les blacks blocs sont-ils la police du pouvoir profond ? La petite armée de réserve du capital quand le peuple commence à chauffer socialement ? Maïsto continue sur les « hommes en noir » dans les manifs, qui ne sont pas tous BB, loin de là :
« Commençons par la BAC : vous avez des policiers de la BAC qui sont habillés en noir selon le même code vestimentaire, on ne les distingue pas, souvent ils n’ont pas de brassard de police, les trois-quarts du temps ils n’ont pas de brassard de police, ils ont le même accoutrement, ils sont de la brigade anti-criminalité, et qu’est-ce qu’ils font ? Ils font du saute-dessus comme on dit dans le jargon, c’est-à-dire qu’ils se fondent dans la foule des manifestants, notamment des plus agités, hop ils attrapent quelqu’un, d’où ce qu’on a entendu c’est la BAC, c’est la BAC, pour ensuite passer de l’autre côté du cordon policier et procéder à des interpellations. Ça, c’est déjà un premier trouble. Parce que il me semble que dans un pays tel que la France, avec une police républicaine, les policiers doivent avoir une uniforme. C’est la moindre des choses, un signalement, savoir à qui on a affaire. Voilà la première catégorie d’hommes en noir... parfois avec des marteaux, on a eu des photos, parfois exfiltrés par les Gilets jaunes eux-mêmes en disant mais c’est pas un black bloc, attention c’est un policier, parfois déguisés en Gilets jaunes, parfois déguisés en reporters, tout ça pour semer le trouble et pas du tout pour interpeller les éléments les plus virulents, parce que même madame Kebab le dit, on sait parfaitement qui sont les fauteurs de troubles, on le sait depuis l’acte 3... On savait exactement au moins 70 personnes qui étaient fichées S qui se sont attaquées à l’Arc de Triomphe, or ce jour-là on a laissé rentrer tout le monde... »
Deuxième catégorie, ceux qui profitent de la manif pour le spectacle de la casse : « Pour moi ce sont les alliés objectifs de l’exécutif, c’est l’autre versant de l’exécutif, ce sont des gens qu’on convoque et qui viennent dans les jeux du cirque... »
Et enfin viennent les malfrats, les nihilistes « qui cassent et qui brûlent » et qui n’ont aucune justification politique et encore moins sociale.
Maïsto relate dans le détail la fabrication du débordement place d’Italie lors de l’Acte 53, où tout était en place pour un affrontement...
« Il y a d’ailleurs le petit journaliste qui filmait qui se l’est pris en pleine face alors qu’il discutait simplement avec des Gilets jaunes. Qu’on me dise pas après que les gens ne sont pas ciblés de façon nominative parce que je dirai ensuite quelque chose : la sécurité des Français, la sécurité des manifestants, comme la sécurité des gens qui viennent juste relater le réel, n’est plus assurée aujourd’hui. Et moi j’incite tous les gens à ne plus tomber dans ces guet-apens organisés et d’essayer de réfléchir. Je ne suis rien parmi les Gilets jaunes, je ne suis ni une autorité morale ni un chef, mais à un moment j’ai pas envie que les Françaises et les Français se fassent tirer dessus, éborgner, arracher des mains, voire tuer parce qu’ils viennent faire part de leurs revendications et qu’ils tombent dans un piège tendu par les forces de l’ordre et les manifestants, c’est inacceptable ! »