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Comprendre les mécanismes monétaires à l’origine de la révolte des Gilets jaunes (Partie 1/3)

Paradoxe

Les quarante dernières années ont été le témoin de très profonds changements dans l’économie française. L’émergence de vastes réseaux de communication et de transport a permis l’éclosion d’échanges commerciaux mondialisés. Une quantité croissante de biens de consommation courante bénéficiant d’une main d’œuvre à bas coût sont venus inonder notre marché national. En parallèle, l’essor du numérique et de l’informatique a transformé les moyens de production des entreprises sur place. Dans l’industrie avec la robotisation accrue des chaînes de montages et dans les services par l’émergence des logiciels informatiques. Ces deux phénomènes d’informatisation et de mondialisation ont eu pour effet d’augmenter la productivité des entreprises c’est-à-dire leur permettre de produire plus pour moins cher.

En suivant les préceptes néolibéraux d’une économie concurrentielle qui régissent notre économie depuis les années 80, théoriquement, cette compétitivité accrue aurait dû se répercuter positivement dans la société via une baisse des prix. Un phénomène que nous pourrions appeler de déflation vertueuse synonyme de plus de pouvoir d’achat pour les particuliers et de coûts de fonctionnement et d’investissement moindres pour les entreprises et l’État.

Paradoxalement, les Français ont dans leur très large majorité le sentiment inverse. Ils perçoivent un coût de la vie de plus en plus cher et des salaires qui stagnent. En parallèle, les taxes et les impôts atteignent des seuils que l’on pourrait qualifier de confiscatoires et cela alors que les services publics sont en recul partout sur le territoire. Cela nourrit un fort sentiment de déclassement et d’abandon qui touche plus particulièrement les classes moyennes et populaires. La révolte des Gilets jaunes qui touche la France depuis trois mois n’est que l’expression de ce profond malaise qui couve depuis plusieurs années.

Comment expliquer cette contradiction ? Instinctivement, on se dit que la réponse vient de richesses mal réparties, les gains de productivité allant exclusivement aux plus riches. Ceci est vrai mais insuffisant pour comprendre les mécanismes en cours. En effet, la France n’est-elle pas un des pays de l’OCDE qui a la politique la plus généreuse en termes de redistribution [1] et où la dépense publique dépasse les 50 % du PIB [2] ?

En réalité, un mal plus profond nous ronge et celui-ci vient de la façon dont notre monnaie est gérée. Pour comprendre ce phénomène, nous allons dans un premier temps dévoiler les méthodes de calcul de l’inflation en France. Ce qui nous permettra de démontrer que la mesure est complètement faussée et que l’inflation explose en réalité. Nous chercherons ensuite à comprendre d’où vient cette forte inflation en détaillant la logique déséquilibrée et sans limite qui sous-tend la création monétaire. Nous verrons également pourquoi aucun garde-fou n’existe réellement pour l’endiguer. Nous expliquerons enfin le paradoxe soulevé dans cette introduction, c’est-à-dire la contradiction entre des gains de productivité en hausse du fait de différents facteurs (immigration, ubérisation, libre-échange, etc..) et un coût de la vie qui explose pour les Français mettant en danger leur qualité de vie. Cela nous permettra de comprendre que les mutations brutales imposées aux Français depuis quarante ans sont en réalité l’unique moyen de survie d’un système monétaire et financier engagé dans une véritable fuite en avant.

 

1- L’arnaque du calcul de l’inflation

 

Opacité

L’INSEE en charge du calcul officiel de l’inflation est formel, celle-ci est maîtrisée en France avec un objectif annuel contenu de 2 % par an. Problème, nous sommes obligés de le croire sur parole, aucune autre source n’existant. Or il est important de noter que d’un point de vue juridique, l’INSEE n’est pas un organisme indépendant doté d’un conseil d’administration hétérogène. C’est un organisme d’État administré par des fonctionnaires indirectement affiliés aux gouvernements. Et lorsqu’on se penche sur la méthodologie de calcul, on remarque bien vite un manque de transparence. Le panier de biens et services utilisé comme étalon de mesure des variations de prix n’est pas disponible librement sur Internet, il est volontairement tenu secret. Pour l’obtenir, il faut faire une demande écrite et justifier sa demande laissée au bon vouloir de l’INSEE. Officiellement cette opacité est justifiée afin d’éviter d’éventuelles ingérences d’acteurs économiques, tels les centres commerciaux, qui pourraient venir parasiter le calcul par des actions volontaires sur les prix des biens et services concernés. Cependant, tout travail de contrôle statistique sérieux fait par un organisme indépendant sur la véracité des chiffres publiés ne peut être fait sans dissiper une suspicion de manipulation. Et lorsque l’on regarde de plus près les hypothèses de calcul retenues, il y a de quoi être suspicieux. Nous ne mentionnerons ici que les deux points les plus frappants mais il y aurait encore beaucoup à dire.

 

Effet qualité

Tout d’abord l’INSEE estime que l’amélioration de la qualité des produits par l’innovation et le progrès technique doit être pris en compte dans le calcul des prix. Prenez un téléphone haut de gamme d’une célèbre marque californienne, d’une version à l’autre, les prix augmentent traduisant l’accroissement des performances du téléphone. L’INSEE par des calculs complexes atténue volontairement le poids de cette augmentation dans l’indice des prix par ce qu’il justifie par un « effet qualité ». En d’autres termes, il estime que ce n’est plus tout à fait le même bien, dès lors il ne peut pas prendre de manière brute la différence de prix. Néanmoins, le besoin auquel répond le téléphone est presque exactement le même : téléphoner, envoyer des e-mails, surfer sur Internet et utiliser des applications. La même logique s’applique pour un jus d’orange ayant plus de qualité nutritionnelle que le précédent ou une voiture proposant plus de sécurité. Et on peut multiplier les exemples comme ceci. On le voit, c’est donc une hypothèse loin d’être anodine car touchant tous les produits de consommations courantes. Par cette méthode, l’INSEE nie une augmentation réelle des prix par un concept pour le moins abstrait dont la méthodologie d’application paraît totalement arbitraire et la justification très souvent infondée.

 

Pondération du logement

Dans son calcul de l’inflation, l’INSEE utilise des coefficients de pondération censés représenter au mieux le panier moyen des consommateurs. Lorsqu’on regarde de près les indices, on ne peut qu’être surpris par le poids alloué au logement. Tout d’abord dans le cas d’une acquisition immobilière, même pour résidence principale, il est tout simplement absent ! En effet, l’INSEE considère que c’est un placement financier et non pas un bien de consommation. Et donc même si le poids des échéances se fait obligatoirement plus lourd pour les accédants, à la revente ceux-ci récupéreront leur mise. Hypothèse là encore très discutable car les intérêts sont touchés par les banques et ne viennent donc pas enrichir les emprunteurs. C’est plus de la moitié de la somme remboursée pour un crédit de 25 ans. Pour les locataires, ce n’est guère mieux, le coefficient de pondération alloué au logement est de 6 % ! Prenez le salaire moyen des Français, 2 250 euros, cela voudrait donc dire qu’en moyenne les Français dépensent 135 euros par mois pour se loger. Cette hypothèse ne tient pas. Les études montrent qu’au contraire le logement occupe un poids toujours plus écrasant pour les Français au point d’en faire loin devant tous les autres le premier poste de dépense des ménages. [3].

 

Inflation réelle

Il est donc légitime de s’interroger sur la véracité des chiffres de l’inflation calculée par l’INSEE. Le calcul est fortement biaisé par des hypothèses discutables et masque ainsi la réalité de l’augmentation des prix en France ressentie de plus en plus durement par les Français qui voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Sans rentrer dans des études statistiques complexes, on constate simplement que :

1- Les prix de l’immobilier dans les centres-villes ont explosé depuis une vingtaine d’années obligeant les classes moyenne et populaire à s’éloigner dans le péri-urbain ;

2- Faire son plein d’essence représente aujourd’hui pour beaucoup de ménages une charge, ce qui les oblige à limiter leurs déplacements ;

3- Les enseignes de hard discount explosent où l’on vend des aliments à très bas prix au détriment de leur qualité.

Dès lors, il faut s’interroger : d’où vient l’augmentation des prix ? Pour répondre à cette question, il est impératif de comprendre comment l’argent est fabriqué.

Ian Purdom

 

(Retrouvez la partie 2 sur E&R le dimanche 7 avril 2019)

Retrouvez les articles de Ian Purdom sur E&R :

 
 






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37 Commentaires

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  • Quand mon kilo de pomme de terre augmentait de 1000% après le passage à l’euro...quand mon camembert passait de 1,50 francs à 1 euro et quelque...quand le paquet d’un 1 kilo de pâtes premier prix de Leclerc s’était comme par enchantement transformé en un paquet de 500 g tout en étant vendu au même prix que le paquet d’1 kg... quand le prix des vieilles maisons de la région avec parfois plusieurs milliers de mètres carré de terrain autour passaient de 200 000 francs à 200 000 euros...je n’ai pas eu besoin de l’Insee pour comprendre que vivions une inflation phénoménale et nier catégoriquement la propagande grotesque affirmant le contraire.
    En ce qui concerne l’inflation en France on est vraiment dans de la propagande la plus caricaturale et ridicule qui soit. On en est littéralement au niveau de "il pleut à vache qui pisse mais la météo nous dit qu’il fait un soleil radieux et nous sommes sommés d’y croire et de nier ce que nos sens nous indiquent !"

     

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    • Vous êtes dans le dur : tout ce qui est technologique est quasi accessible grâce aux prêts : qu’ils soient de l’opérateur ou de la boutique ou des marchands en ligne.
      On dira de même pour les piaules, même si l’astuce des refourgueurs de crédits est de les étaler sur trente piges à un taux apparemment bas pour faire passer la pilule.
      Mais le pire est sur ce quotidien que vous évoquez, parce que la vache bouffe toujours la même herbe et que le paysan se suicide encore et toujours : c’est donc que le différentiel s’est barré dans quelques poches.
      Plus loin, du fait de cette inflation et du gel des pensions et autres salaires, c’est un deuxième braquage qui s’opérait en douce puisque le détenteur du compte voyait toujours sa ligne de crédit afficher 100€ tandis qu’ils ne valaient (plus) que 75, en réel pouvoir d’achat : achat qu’il payait « 100 » alors que le truc valait « 10 ». J’étouffe 25 d’un côté, 40 de l’autre, ni vu ni connu je t’embrouille... Les 25 qui manquent étant ma dette de merde, celle invisible qui doit rembourser la fauss emonnaie.
      Jusqu’ici tout fonctionnait et bon an, mal an, râlant tout le monde finissait par n’y voir que du feu et de s’en accomoder : c’est la crise nous disait-on.
      Cela aurait pu durer un bail et l’on ne saurait dire quand les gonzes d’en haut ont fait la boulette.
      Pour ma part, les 80km/h en préambule, additionnés au prix du gasoil les aura mis dedans révélant tous les mécontentements divers et accumulés de longue : mais je ne crois pas que ce soit parce que les gens se sont mis à compter comme il faut, subitement, puisque seuls les types qui calculent en la matière s’y retrouvent et comprennent ce qui se trame - même mon exemple caricatural est bidonné un tantinet - les caciques étant plus fin que cela pour nous l’avoir mise depuis 40 piges ; aussi, de mon point de vue, l’explosion à eu lieu parce que dès que tu touches à « la bagnole », sujet hautement inflammable, celui qui se trouve au volant devient vite très con : il n’y a qu’à voir les conducteurs entre eux, sur la route, se crêper le chignon : même les chauves. Ça s’engueule à qui mieux mieux au moindre pet de travers : à qui a la plus grosse...
      Pour le coup, à ce jeu-là, les gonzes à la barre ont dépassé les bornes. L’autre comique en haut de sa pyramide, trop détaché de la base, tous ces nantis avec chauffeur ou même pilote, pour certains (alors que les transports en commun sont au plus mal) n’auront pas vu que les adeptes du frein à main, savaient le tirer. Stop ! Net.

       
    • #2170138

      A propos du passage à l’euro :
      Bon an, mal an, je payais ma laitue 3 francs des années 1995-2000 au Auchan du coin ; elle est passée comme par magie à 1,20 €, et six mois après 1 € 50. 10 francs la laitue - même avec les tripatouillages odieux des distributeurs, on n’obtient pas 200% d’augmentation en quelques mois.
      Et il fallait supporter les doctes experts Insee (dont ce Monsieur grisonnant à lunettes qui en était directeur, expert régulièrement invité année après année) nous expliquer que c’était une illusion d’optique due au changement de monnaie.
      C’est d’ailleurs l’époque, comme le fait remarquer très justement l’article qu’ont commencé à pulluler les "hard-discounters" qui écoulaient notamment du très bas de gamme de l’agro-alimentaire allemand (Aldi, Lidl).
      Et on a eu là un exemple objectif éclatant du déclassement en cours des classes moyennes et laborieuses/pauvres.
      Il paraît qu’il fallait s’en féliciter, à cause du gain de "pouvoir d’achat".

      Bon, maintenant, je retourne chez les producteurs pour tout l’alimentaire - mais nous sommes légion en France à ne pas pouvoir le faire : question d’éducation, d’information, du fait de détenir un moyen de transport à soi, des difficultés d’implantation par des villes bouffées par les lois léonines "grande distribution".
      Ces lois qui ont californisé nos banlieues (rien ne se fait sans voiture, ou bus) est une spécificité bien française, qui a livré nos villes moyennes, au centre piétonisé avec 20 ans de retard, aux magasins d’art et de vêtements, enseignes sushi/"fooding", boutiques d’épilation ou de téléphonie, etc.
      Plus de libraires, de disquaires, de vendeur/dépanneur vélo ou d’électro-ménager, finie la boutique de numismatique ou celle d’instruments de musique, va voir ailleurs pour un bon papetier ou un mécanicien de quartier. Pendant que les centres-villes s’embellissaient incontestablement, grâce à l’argent public, toute l’activité économique utile au quotidien s’en est évaporée.
      Un turn-over de 24 mois en moyenne, et une multiplication faramineuse de bails commerciaux à céder qui se traduisent par des sinistres locaux vides aux grilles fermées en dehors des deux artères coeur-de-ville ou de la toute petite zone de l’hyper-centre, ghetto des commerces qui survivront à toutes les créations futures de ZAC.
      (Désolé pour la digression hors propos "inflation").

       
  • Depuis le passage à l’euro les prix ont prodigieusement augmenté c’est incontestable, et le pire c’est qu’à force on s’y habituerait presque pensant qu’ils ont légèrement augmenté .Un ouvrier il y a plus de 30 ans était bien plus heureux qu’actuellement et surtout plus libre, et dans tous les domaines .il y a plus de40 ans les gens achetaient les voitures neuves caches, aujourd’hui, ils les louent ou font des crédits sur 7 ans .
    La mondialisation n’a apporté que du malheur, par la désindustrialisation et la délocalisation, le chômage, l’ouverture des frontières, la marchandisation à outrance, portable, télé etc. etc. et l’industrialisation et la grande distribution alimentaire pour venir couronner le tout, qui en plus fait crever les gens et coute de plus en plus chère , sans oublier la carte bleue, qui est une grande amie des banksters .La valeur-travail n’est plus reconnue et le placement plus rentable pour les grosses entreprises , ce qui a enfermé le peuple dans une nasse se débattant pour ne pas sombrer, d’où la réaction tout à fait naturelle des GJ .

     

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  • L’idée qu’il n’existerait qu’un taux d’inflation est tout simplement fausse. En fait, il en existe autant que de consommateur, en supposant qu’aucun d’entre eux n’ait exactement le même profil de consommation.

    Si vous voulez connaitre le taux d’inflation auquel vous faites fasse, il faut uniquement mesurer les variations de prix des biens et services que vous consommez. Ceci dit, on peut facilement imaginez certaines tendances communes selon la classe social à laquelle vous appartenez. Pour les pauvres, le poids du cout du logement, de l’énergie et de la nourriture est proche de 100 %. Tandis que pour les plus aisés, le poids des biens de technologie, ou autres services est prépondérant ; prix dont l’inflation est limitée par la mondialisation.

     

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  • Rappelons tout de même que 3 % d’inflation pendant 25 ans, est bien plus qu’une augmentation de 75 % (au delà d’un doublement des prix).

     

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    • C’est couramment la boulette première que chacun fait dans le calcul.

      Or c’est un fumeux savant qui nous pond la formule simple en terme de doublement de capital : la règle des 70 d’Einstein qui précise qu’il faut 72 ans (arrondis à 70) pour doubler son capital placé à 1%/an.
      À 3% nous sommes rendus à 23,3 piges (70÷3) pour doubler.

      Puisque nous parlons souvent de cette période de 40 piges, l’inflation sera à la fin décembre de cette année (+1.5% prévu en 2019) de 259.3% sur une base de 100 francs de départ : or l’unité a changé entre temps et l’entourloupe c’est que face à cette inflation mes 100 balles valent désormais 55 balles tandis que je dois payer les choses à 2,6x (arrondi) leur prix. Question, le salaire (retraite) minimum actuel compense-t-il la perte de pouvoir d’achat conjuguée à l’augmentation ? Que nenni, l’immense majorité s’est faite plumer.

      Einstein avait cette autre formule qu’il convient de considérer et qui fait rire jaune désormais : « Les intérêts composés sont la plus grande force dans tout l’Univers. »

      Ainsi votre truc à 100 balles initiaux sera à 209.38 balles au bout de 25 ans à 3% l’an. Le calcul erroné que vous soulignez avec justesse aurait donné 175 balles. Rajoutez à cela que les 100 balles que vous touchez maintenant pour vous payer ledit truc ne valent peut-être plus 100 balles si on vous a gelé pension et/ou salaire...

       
  • Les prix croissent nécessairement et l ’explication principale Jovanovitch l ’a déjà donné : la planche à billet .C ’est comme les diplômes , quand tout le monde presque en a , leur valeur s ’effondre . Quand aux prix , certes on consomme mais toujours de qualité inférieure et c ’est ce qui maquille l ’inflation .Prenons l ’exemple d ’un paquet de café chez un marchand ; quand le plus cher deviendrait trop cher le marchand l ’ôte de ses références et le deuxième prix prend la place du premier prix qu ’on a enlevé : donc pour un même prix une qualité moindre ; et ainsi de suite pour tous les autres paquets de café qui en conservant leur prix baissent également tous d ’un cran sur la crémaillère de la qualité . Les entreprises réussissent aussi à gagner des marges sur la quantité , l ’emballage toujours plus fin . . . Bref l ’argent fond ! les gens qui se nourrissaient très bien se résignent à se nourrir moins bien et la plus part achètent leur bouffe dans les low coast . Même le luxe n ’est plus que demi luxe et il n ’y a qu ’à voir les bagnoles dites de luxe : fini les matières vraiment nobles , beaucoup de tape à l ’oeuil . Le vrai luxe a disparu et je crois même pour les plus aisés . Et l ’argent n ’a pas fini de fondre : faites vous plaisir , achetez , dépensez ! jour après jour vos économies fondent . . .

     

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  • Bonjour monsieur ou madame désirant obtenir un prêt, Mon objectif est de renforcer de manière significative la base économique de toute personne morale et physique pratiquants des activités génératrices de revenue à travers l’octroi de crédits et de microfinance. Je suis un Prêteur Actionnaire et Opérateur financier vivant en France qui s’engage à vous aider financièrement quel que soit votre problème pourvu que vous soyez solvable. J’accorde mes crédits avec un TAEG (Taux annuel effectif Global) de 3% et ma capacité de financement est compris entre 5.000€ et 5.000.000€ sur 6 à 20 ans maximum selon la somme prêtée. C’est à vous de voir pour les mensualités, des conditions très simples et sans problème. Pourquoi attendre alors, veuillez renseigner sur votre demande le montant et la durée du remboursement. Veuillez me confirmer votre demande de prêt à mon adresse e-mail : elserericerwin@gmail.com au plus vite possible afin qu’on puisse vite donner une suite favorable à votre demande et vous satisfait.

    NB : Au plaisir pour moi de traiter avec vous si vous êtes de bonne foi

     

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  • #2170435

    Une seule solution contre l’inflation : Grève de la consommation ! C’est pas compliqué et efficace !

     

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  • Très bon article.
    J’avais entendu il y a plusieurs années que le prix des bigoudis ou du rouleau de grillage à clôture, par exemple, pouvait être prit en compte. Bref, des produits que l’on achète une fois dans sa vie voire jamais.

    Merci de faire le boulot.
    Bien à vous.

     

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  • "Prenez le salaire moyen des Français, 2 250 euros"...c’est un chiffre déjà entendu, mais qui moi m’étonne toujours un peu..2250 boules,en moyenne, cela fait quand même pas mal...

     

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  • Très bonne introduction.

    La prise en compte d’une augmentation de la valeur d’usage du nouvel iPhone pour ne pas tenir compte de l’augmentation du prix est d’autant plus fausse que, d’un autre côté, la baisse de qualité et de durabilité ne sont pas pris en compte.

    D’autre part les anciens modèles sont retirés de la vente, il n’y a donc pas le choix entre acheter un i-Phone 4 et un i-Phone 10, ni la possibilité de garder un i-Phone 3 qui fonctionne, car il ne bénéficie plus de mise à jour et de pièces.

    Par ailleurs, les 30 euros de plus qu’on est obligé de dépenser quand on doit changer de smartphone ne peuvent plus être dépensés pour acheter autre chose.

    Un téléphone à cadran durait pendant 50 ans, un smartphone est obsolète au bout de 3 ans. Des chaussures en cuir duraient 5 ans ou 10 ans, elles pouvaient être ressemelées.

     

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