Noble cœur, Cédric confond le mondialisme et l’extrême droite, et il a raison : le mondialisme qui crée le chaos migratoire, terroriste et social – tout va ensemble dans un bel élan choral – est un fascisme, LE fascisme actuel. Et il l’a toujours été, mais c’est une autre histoire, qui prendrait un livre entier. Il y a Kontre Kulture pour ça.
L’agriculteur, dont il n’est pas question de se moquer et encore moins de l’abreuver d’insultes, est le résultat parfait de la manipulation mondialiste derrière son écran humaniste, celui des droits de l’homme, que Cédric invoque justement, et à raison. Il ne fait qu’appliquer les oukases lancés par l’oligarchie et repris par la presse aux ordres. Une presse dont on rappelle qu’elle ne pourrait vivre sans les aides de l’État. Et à ce propos, Emmanuelle, la compagne de Ménard, le maire de béziers, élue depuis le 18 juin à l’Assemblée, a fait son petit effet :
Il faut supprimer toutes les aides publiques à la #presse. C'est le prix de son indépendance. pic.twitter.com/xDXaLd1sZ7
— Emmanuelle Ménard (@emenard34) 28 juillet 2017
Ainsi, l’esprit réformé par le laser oligarchique, l’agriculteur qui vient de prendre 4 mois de sursis en appel pour « aide aux migrants » se pose-t-il en adversaire du fascisme factice, pendant que le fascisme réel, qui a retourné son esprit, peut continuer son pillage matériel et son exploitation humaine.
Il y a peut-être même un rapport avec la vie frugale de Cédric, son sens de la justice exacerbé ou sa colère, et la destruction de la petite agriculture vivrière par les autorités mondialistes qui lui préfèrent l’industrie alimentaire multinationale, source de mégaprofits, d’élargissement du marché et de formatage unilatéral. On appelle ça un paradoxe structurel doublé d’une inversion accusatoire. Ce n’est évidemment pas par hasard que la résistance au fascisme réel a été amalgamée au fascisme folklorique.
Le sens de la justice de Cédric ne doit donc pas être raillé, mais replacé au bon endroit, et dans le bon sens. On dit qu’il ne faut pas se tromper de colère, mais l’expression est mauvaise : si la colère est bonne, la cible n’est pas toujours la bonne. L’énergie de Cédric, ajoutée aux illusions droit-de-lhommistes du public gauchisé – c’est-à-dire influencé par les médias – et à l’apathie quasi généralisée, ont fait de la tradition d’accueil de la France sa propre corde au cou.
L’Obs est allé interroger le héros inconscient de l’oligarchie, et sa sincérité donne la mesure du cynisme des acteurs de l’ingénierie sociale :
« La question n’est pas d’être pour ou contre, d’aimer les frontières ou non. On est en France, on se doit de respecter les droits de l’homme, la protection des enfants. À quoi bon avoir cette stature, cette image de pays des droits de l’homme à l’étranger si on en arrive là ? Si on en arrive à incriminer les gens au faciès, au prétexte qu’ils sont noirs ou étrangers ? »
« Ça fait vingt ans qu’on nous dit d’aller voter, faire barrage au Front national et aux idées d’extrême droite. Mais ces idées d’extrême droite elles sont là, elles sont appliquées par la justice ! Il y a un problème ! Si je dois passer un message, j’irai en prison. Franchement, je me sentirai beaucoup plus libre en prison que ces gens censés représenter la justice et qui se font manipuler par une politique dégueulasse de droite extrême. On va vraiment vers des années noires. J’ai fait un appel à Macron, je demande vraiment à ce qu’il réagisse. »
Appeler Macron pour le sortir de là revient pour une souris prise dans un piège à appeler le chat pour la libérer...
Ce petit soldat inconscient du mondialisme destructeur, destructeur du fameux « vivre-ensemble », de l’identité et de la culture nationales, de l’agriculture à l’échelle humaine, et au fond, des vrais droits de l’homme, ceux de vivre en paix avec un travail dans un pays sans guerre ni exploitation, ne comprend logiquement pas la contradiction dans laquelle il s’est fourré. Les patriotes le houspillent, les gauchistes l’applaudissent, et la justice, qui ne peut que suivre la loi, le plante. Illustration...
Honneur et fierté pour Cédric Herrou, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour aide à des malheureux immigrés.
— Edgar Morin (@edgarmorinparis) 8 août 2017
Infraction à la loi républicaine , condamnation avec sursis , boursouflure gauchisante d'un intellectuel surestimé par la coterie. https://t.co/54fDiiXMgA
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) 8 août 2017
Quelle honte ! Cedric Herrou est notre honneur. https://t.co/qS4XemUcKp
— Isabelle Alonso (@IsAlonsOfficiel) 8 août 2017
Ça y est ! J'ai trouvé à quoi Cédric Herrou me fait penser... pic.twitter.com/ytSItMO8dA
— Pont d'Arcole ن(@PtdArcole) 8 août 2017
Le sens de la justice de Cédric a fait de lui un délinquant. Au lieu de s’interroger sur la justice officielle, il devrait plutôt s’interroger sur les droits de l’homme, les responsables de leur promotion, et le sens global de tout ce foutoir apparent.
Pour Cédric, la justice est « d’extrême droite », fasciste : c’est vrai, elle exprime les besoins d’un régime totalitaire qui ne tolère pas la moindre voix déviante. On le voit avec les persécutions incroyables infligées à Soral et Dieudonné.
Nous sommes en socialo-sionisme, et le fait pour la dominance de ne pas l’assumer (le dire c’est déjà prendre un risque) se traduit en incompréhension totale chez les gens du peuple. On peut dénoncer l’action contre-productive d’un Herrou, mais ce sont les responsables de son inversion mentale qu’il faut poursuivre.