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Brexit : et maintenant ?

Rappel : il existe plusieurs mondialismes

La victoire des partisans du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit), avec le soutien en particulier du multimillionaire Paul Sykes, constitue une étape majeure dans le cadre de la répartition et du réglage des pouvoirs politiques et financiers au sein d’un marché transatlantique en formation. Le Royaume-Uni, qui bénéficiait déjà d’une forme de Brexit déguisé avec des droits particuliers au sein de l’Union européenne, officialise sa rupture.

Théoriquement, l’architecture finale de l’ensemble doit aboutir au « mécano » suivant : un partenariat transpacifique de libre-échange, signé le 4 février 2016, intègre les pays de la région Asie-Pacifique (à l’exception de la Chine) au bloc nord-américain, tandis qu’un marché transatlantique en cours de marchandage doit être établi avec une Angleterre faisant le pont entre l’Ancien et le Nouveau Monde, comme le demandait déjà Richard Coudenhove-Kalergi (la Paneurope) en 1950. Dans cette affaire, l’Amérique du Nord jouerait le rôle de prise multiple entre l’Asie-Pacifique et l’Europe. Voulant imposer des normes anglo-saxonnes, ce bloc constituerait le primus inter pares[[« premier parmi les pairs », NDLR.] aux dépens des BRICS, en particulier la Russie et la Chine.

Cette politique ne peut aboutir que par la contrainte pour donner libre cours au matérialisme le plus effréné et la primauté aux tribunaux sur les États. Les habitants de cette immense zone de libre-échange ne seront que des outils au service d’une caste prédatrice constituant la gouvernance mondiale en formation. Malheur aux personnes mal ou peu formées au bon fonctionnement du moloch mondialiste, ce ne seront que des bouches inutiles.

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52 Commentaires

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  • #1495245
    Le 24 juin 2016 à 14:42 par Gégé Cahuzac
    Brexit : et maintenant ?

    Hilard nous fait du Hilard, c’est à dire le mondialisme est toujours gagnant avec un enième plan B prévu dès le départ !!!
    Soyons positif, voyons le bon coté des choses pour une fois. Un peuple souverain nous a donné l’exemple a suivre. Vive le peuple Anglais et vive l’Europe des nations indépendantes et souveraines.

     

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    • #1495334
      Le Juin 2016 à 16:45 par La pythie
      Brexit : et maintenant ?

      Le système a toujours un plan B sous la main, au cas où les choses tourneraient mal...

       
    • #1495495
      Le Juin 2016 à 19:27 par Loup blanc
      Brexit : et maintenant ?

      Tu crois vraiment que le système laisserait les gens acquérir leur liberté par la voie démocratique (qui est une arnaque en plus) ?
      Votre adversaire est le démon, un ennemi spirituel, que vous prétendez affronter avec des armes matérielles.
      La France est la fille aînée de l’Église, et elle ne sera sauvée que par son roi Jésus, qui a décidé de régner sur le monde par elle (c’est pas rien ! Vous avez une grosse responsabilité !).
      Voilà, c’est comme ça.

       
  • #1495246
    Le 24 juin 2016 à 14:43 par listener
    Brexit : et maintenant ?

    Contrairement à ce que débitent à longueur d’antenne les jacassins de la presse officielle, l’Angleterre n’est pas le premier pays à avoir dit "non" à l’Europe. Ils ont oublié le ... Groënland ! Rocard, l’ambassadeur plénipotentiaire de la République Française chez les inuits et les ours blancs ne se serait-il pas déterminé là dessus pour prendre parti pour le Brexit ? Mystère. Mais pour comprendre Rocard, il faut se lever tôt.

    Un référendum "consultatif" sur le retrait du Groenland de la Communauté économique européenne s’y est tenu le 23 février 1982 afin de définir si le territoire (en fait une colonie danoise qui lutte pour son indépendance dans l’indifférence générale) devait rester dans l’espace communautaire de la CEE. Le retrait de la CEE a été approuvé à 53,02 % avec un taux de participation de 74,9 %. Soit à peu près les chiffres du référendum anglais !

    Donc il faut proposer de renforcer les liens entre la France et les Groenlandais. L’un et l’autre pays ont à se méfier d’une nombre immense de pingouins et de phoques menaçants sapant les bases de "la démocratie et de la république".

     

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    • #1495319
      Le Juin 2016 à 16:16 par insoumis de la dissidense
      Brexit : et maintenant ?

      Quatre raisons (au moins) qui rendent très discutables toutes velléités de rapprochement de la France avec le Groenland :

      - L’importance stratégique évidente du Groenland pour les USA (notamment pour la défense anti-missiles comme le montre le défunt projet Iceworm).

      - Implantation d’une base américaine intégrée à l’OTAN au début des années 50, modernisée et renforcée en 2004, soit 22 ans après leur « relative indépendance ».

      - Des réserves de pétroles équivalentes à la moitié des gisements connus en Mer du Nord ou en Arabie Saoudite (estimations réalisées par l’US Geological Survey, comme de bien entendu) ainsi que des réserves de gaz dont l’importance exacte n’est pas encore connue.

      - Projet d’implantation d’une usine d’aluminium par le groupe américain Alcoa (troisième producteur d’aluminium au Monde).

      Remarque : Cette « indépendance » apparente d’un territoire possédant des ressources pétrolières et gazières (sans compter d’autres ressources minières) me fait terriblement penser à la volonté d’indépendance de l’Écosse, ce que tout dissident dûment informé sait comment interpréter...

       
    • #1495435
      Le Juin 2016 à 18:23 par listener
      Brexit : et maintenant ?

      A insoumis de la dissidence. Très intéressant. Et le fait qu’il existe en effet de colonisation complexe et assez hypocrite qui persiste malgré les discours imposés par l’anticolonialisme de façade des américains. Une petite balade à Porto-Rico et on a vite compris ou veulent en venir les amerloques.

      Pour être un colon moderne, il suffit de considérer que les colonisés ne comptent pas. On ne les voit pas. Ils n’existent pas. Les groenlandais ? Où ça ? où ça ? Des palestiniens en somme avec une différence de température..

       
  • #1495248
    Le 24 juin 2016 à 14:45 par Adran Jorgen
    Brexit : et maintenant ?

    M. Hillard ferait bien de choisir une direction. Le Brexit est évidemment une bonne nouvelle. Mais il est effectivement évident que celà sera récupéré par l’empire capitaliste d’une manière ou d’une autre.

    Mais c’est aux Anglais de rester vigilants et de se tourner au plus vite vers les BRICS afin d’éviter le TAFTA que personnes ne souhaite à part des technocrates, des milliardaires, des multinationales et des lobbyistes de tous bords.

    Ce qui est sûr, c’est que les Anglais vont en chier... et que dans un premier temps ils vont même regretté amèrement leur choix, j’espère juste qu’ils ont conscience que cette direction est la plus difficile mais la seule viable à long terme.

    M. Hillard ferait bien de suivre une conférence de Francis Cousin. Je ne l’ai jamais vu mettre en cause le capitalisme comme cause de nos problèmes. Le capitalisme corrompt tout, y compris nos âmes... Pour en sortir ; soit nous subissons une crise sanglante et malthusienne en laissant faire nos élites mondialistes, soit on s’y efforce par petits pas comme le Brexit. Je préfère la deuxième solution, car je n’ai pas envie de subir un effondrement économique global brutal et mortel auquel personne n’y est vraiment préparé (effondrement des états, guerres civiles, famines, vols, pillage, viols, hyper-violence non réprimée, cannibalisme, ...)

    Bonne chance pour trouver de gentils humains après un effondrement global. Ceux qui survivront le mieux seront les groupes mafieux armés jusqu’aux dents, sans Foix ni lois parcourant, pillant et dominant les restes de l’empire telles que les hordes de Huns lors de effondrement de l’empire Romain...

     

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    • #1495431
      Le Juin 2016 à 18:16 par Smuth_Smuth
      Brexit : et maintenant ?

      Hillard n’a jamais effectivement mis en cause le capitalisme comme cause de nos problème pour la simple et bonne raison que ce n’est pas le cas, le capitalisme n’est qu’une conséquence logique d’une idéologie bien plus profonde. Voir le capitalisme comme vous le voyez c’est voir les choses par le petit bout de la lorgnette.

       
    • #1495502
      Le Juin 2016 à 19:36 par Noaches
      Brexit : et maintenant ?

      Francis Cousin explique tout (dans le sens de radicalité) par Karl Marx et le monde cosmique conduisant au panthéisme.

      Pierre Hillard par Jesus Christ, son adversaire et ses princes.

      Chacun son logiciel mais le premier s’intègre au second. Pas l’inverse.

       
    • #1495709
      Le Juin 2016 à 00:03 par RD
      Brexit : et maintenant ?

      Un certain nombre de tradis ne condamnent pas le capitalisme car :

      1) De nombreux principes de l’économie politique dite bourgeoise sont parfaitement compatibles avec la position officielle de l’église catholique depuis des siècles. Par ailleurs l’amour de la verticalité hiérarchique s’acoquine bien avec les principes, il est le garant de l’ordre.
      2) Cela remettrait en question l’âge d’or à savoir le catholicisme d’état royal ("Saint Louis style"), la capitalisme n’étant pas né sui generis.

       
    • #1496895
      Le Juin 2016 à 20:48 par Adran Jorgen
      Brexit : et maintenant ?

      Je ne mets aucunement en cause l’intelligence de Pierre Hillard. Ces déductions sont souvent irréfutables. Mais, je pense qu’aujourd’hui ce n’est plus la question de savoir qui est responsable de quoi, ou qui manipule qui. Mais qu’est ce qu’on fait concrètement pour sauver pour ce qui peut encore être sauvé.

      Laisser les mondialistes s’accaparer la planète entière occasionnera des dégâts ineffaçable à la nature et à l’humanité (qu’ils manipuleront mentalement, physiquement, génétiquement, moralement, spirituellement). Si on les laisse faire, l’humanité sera irrécupérable pour l’éternité. L’humanité restera à jamais une espèce de parasite nuisible à l’équilibre de la terre.

      Il est évident que le Brexit est un bon coup frein vers la marche du N.O.M., il suffit de voir le déchaînement de la presse mainstream pour en être convaincu. Certains envisagent même de faire revoter la chose.

      Le Brext est-ce suffisant ? certainement pas. Mais si une succession d’événements de ce type s’enchaîne, l’espoir n’est pas totalement perdu. Voici quelque exemple : élection de Trump (même si ça n’est pas un ange il est tout de façon mieux qu’Hillary), élection de Marine Le Pen, refus du TAFTA, fin des tensions internationales avec la Russie, victoire définitive contre Daesh et Al Nosra...

      Je n’assisterais pas à l’effondrement de l’humanité sans réagir. Je ne m’extasirai pas de voir apocalypse de St-Jean se dérouler sous mes yeux en clamant haut et fort tel un illuminé "Vous voyez pauvres mortels, ce qui arrive aujourd’hui était prédit il y a presque 2000 ans !"

      Je suis persuadé que Jésus serait très déçu de voire ses fidèles rester inactifs devant l’anéantissement de l’humanité par l’aliénation matérialiste qu’il a tant décrié. Le nouveau testament nous explique que si on ne change pas (en commençant par soi-même) on s’autodétruira. C’est à nous de faire les bons choix et d’empreinter les bonnes directions.

       
  • #1495270
    Le 24 juin 2016 à 15:09 par Bl4st
    Brexit : et maintenant ?

    Le "Brexit" juste avant l’arrivée du traité transatlantique.
    Le timing est parfait.

     

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  • #1495449
    Le 24 juin 2016 à 18:41 par boule&bill
    Brexit : et maintenant ?

    Le propos me parait sibyllin, mais j’acquiesce à la remarque finale ... ce cirque n’est qu’un pas de plus dans cette marche irrésistible ... un avancement de la nynphose.

     

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  • #1495455
    Le 24 juin 2016 à 18:52 par Pierre Loup
    Brexit : et maintenant ?

    C’est plutôt simple, de 1 le Royaume-Unis n’a jamais fais partis intégralement de l’UE le meilleur exemple c’est l’euro, de 2 il a fallu attendre 1973 pour que la G-B rentre dans l’UE, alors déjà là on voit bien que l’UE c’est le truc de l’Allemagne(USA derrière) et non de l’Angleterre !
    Et finalement selon les grand pontes comme Joseph Retinger(vraie papa de l’UE et du Bilderberg) le Royaume-Unis était censé faire le pont entre le bloc Nord-Américain d’un coté et le bloc Europe(Allemagne/France/Italie) de l’autre.

     

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  • #1495486
    Le 24 juin 2016 à 19:22 par Eric
    Brexit : et maintenant ?

    Adran Jorgen a écrit : "M. Hillard ferait bien de suivre une conférence de Francis Cousin. Je ne l’ai jamais vu mettre en cause le capitalisme comme cause de nos problèmes. Le capitalisme corrompt tout, y compris nos âmes..."

    Il n’est pas nécessaire d’abolir le système monétaire, comme le préconise puérilement Francis Cousin, pour détruire le capitalisme. Il suffit de socialiser la totalité du PIB comme le prône Réseau Salariat.

    Réseau Salariat propose d’étendre le principe de la cotisation sociale (déjà mis en oeuvre pour 18% du PIB, avec le financement de la sécurité sociale) afin de répartir l’ensemble de la valeur économique marchande produite chaque année. Dans cette hypothèse la répartition primaire de la valeur économique marchande serait la suivante : les entreprises marchandes conserveraient 15 % de leur valeur ajoutée pour leur autofinancement. Le reste serait versé à des caisses de cotisation : 60 % à une caisse de salaire qui paierait les salariés à vie sur la base de leur qualification personnelle, 25 % de leur valeur ajoutée à une caisse de cotisation économique, dont 10 % seraient consacrés au financement des services publics et à l’extension de la gratuité, et 15 % seraient consacrés au financement des investissements par subvention, rendant inutiles la propriété lucrative et le recours au crédit à intérêts.

     

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    • #1495714
      Le Juin 2016 à 00:12 par RD
      Brexit : et maintenant ?

      Je crois que vous n’avez rien voulu comprendre à ce que dit Cousin : c’est parce que le capitalisme s’effondre qu’il y a une possibilité de détruire l’argent par ce qui le génère.

      Merci, Réseau Salariat a enfin trouvé le remède miracle à toute l’économie politique !
      Mais cela n’est pas du tout "puéril"...

       
    • #1495745
      Le Juin 2016 à 01:40 par Caro L
      Brexit : et maintenant ?

      ’Je ne l’ai jamais vu mettre en cause le capitalisme comme cause de nos problèmes."

      Alors c’est que tu as très très mal lu ses livres.

      Quelle est belle cette pub déguisée pour "Réseau salariat", comme tout ce qu’à fait Attac et le reste, pas difficile de voir que c’est du flan. Tant qu’on sera sous la coupe de l’Europe, les poings liés, tout ce genre d’initiative, c’est du flan et de l’utopie. S’attaquer aux vrais problèmes, dans l’ordre. Le flan genre "salaire à vie", "revenu inconditionnel" etc, reçoivent le soutien de .. devinez qui...G. Soros.

       
  • #1495640
    Le 24 juin 2016 à 22:34 par Pierre Loup
    Brexit : et maintenant ?

    A mes yeux le but de ce référendum fais partis d’une grotesque manipulation qui consiste a faire croire aux masses de moutons que la ’’démocratie’’ existe toujours !
    Au final l’Empire a seulement décidé de balancé un peu de pain a la plèbe !
    Ça va changer quoi concrètement ce Brexit sur la domination de cette élite sachant que les élites britanniques sont le coeur même du pouvoir mondialiste avec leur frères ricains !

     

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  • #1496202
    Le 25 juin 2016 à 19:39 par listener
    Brexit : et maintenant ?

    "Brexit ? Et maintenant ?" Mais les anglais "pragmatiques" , on les aime d’autant plus qu’on les déteste. On aime les détester. On les déteste parce qu’on les aime. Cela ne regarde pas l’Europe mais la France. On en veut ! Et les anglaises ! L’amour "pragmatique" à l’anglaise ! Des secousses, de grosses secousses. Il faut bien y arriver, à l’extase .. politique... que croyez-vous ?

     

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  • #1496393
    Le 26 juin 2016 à 05:11 par amicis
    Brexit : et maintenant ?

    Paul Sykes ? Paul Sykes ? N’importe quoi.
    Pierre Hillard a toujours beaucoup de peine à étayer ses thèses avec des exemples justes. En l’occurrence, ce n’est pas Paul Sykes, fils de mineur et autodidacte qui a eu la chance de rencontrer la bulle internet, qui prouve quoi que ce soit.
    Non, si veut enquêter sur le côté sombre du Brexit, il faut s’intéresser au Daily Express, grand tabloïd de l’UKIP et de la sortie de l’UE, dont le propriétaire est Richard Desmond, milliardaire juif et pornographe. Celui-ci a fait un don de 1,3 milliards de £ à UKIP ce qui est proche des montants de Paul Sykes.
    Même si Farage, un ancien broker de la City, semble être sincèrement russophile, les partisans du Brexit qui sont au gouvernement sont d’authentiques sionistes : Boris Johnson, le sarko local, Michael Gove, etc.

    Néanmoins, la lecture de l’article entier de Pierre Hillard vaut le coup !

     

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