Ce n’est pas la télé qui rend fou, même si elle fait gagner de l’argent rapidement et tourner les têtes. Ce qui rend fou, c’est de croire à son pouvoir, et de faire de son opinion la seule possible, c’est-à-dire de perdre tout sens moral, tout sens de la mesure, de la tolérance, de l’écoute. Jean-Michel Aphatie, Yann Moix et Éric Naulleau, ces êtres plutôt brillants au départ, sont devenus agressifs, exécrables, injustes, en un mot nauséabonds. Ils ont gagné de l’influence mais perdu leur âme. Aujourd’hui, tout le monde peut assister à leur déchéance en direct, et c’est une délectation non seulement pour leurs adversaires mais aussi pour ceux qui les emploient, et qui savent depuis le début quel sort leur est réservé. La poubelle du Diable est pleine de vaniteux devenus fous.

En quelques jours seulement, on a vu ces trois compères, tous utilisés par le pouvoir profond de la télé, qu’elle soit publique (France 5) ou privée (C8), perdre sang-froid et pédales devant la situation politique, devant le débat d’idées, devant la moindre résistance à l’ordre socialo-sioniste.

Aphatie fait une fixette pathologique sur Zemmour. On sait tous que Zemmour, le Soral sioniste, est l’homme du moment. Pour exister aujourd’hui dans les médias, il faut se déterminer par rapport à Moïse. Tout en faisant bien attention à ne pas verser dans l’antisémitisme. Heureusement, des juifs eux-mêmes accusent Zemmour de fascisme, voire d’antisémitisme.

Zemmour réactive le vieux clivage droite/gauche, pour le plus grand plaisir de la dominance qui joue depuis un demi-siècle sur l’alternance, le moyen par lequel le peuple français est divisé pour mieux être soumis. Les pro et les anti-Zemmour travaillent donc objectivement pour la maison-mère, c’est-à-dire la Banque. L’Argent, comme on disait dans les années 30, le mur de l’argent, les 200 familles...

Quand la directrice de l’information de France Inter nous prend pour des cons

« Nos journalistes font de l’info, se défend la directrice de l’information de France Inter. On n’est pas une radio d’opinion, on a des lignes éditoriales – ce qui est très différent. On n’a pas une unique sensibilité sur toute l’antenne qui déplairait ou plairait à nos auditeurs. Notre objectif consiste à transmettre une information fiable, plurielle, indépendante afin de permettre au public de disposer d’outils pour comprendre les différents enjeux. De nombreux débats ont lieu sur nos antennes, à l’image du récent face-à-face entre Dominique Reynié et Pascal Blanchard sur l’identité nationale. Si sensibilités il y a, ce ne sont pas celles des journalistes qui composent la rédaction de France Inter et de nos autres antennes. On se pose des questions, entre nous, dans les rédactions pour essayer d’avoir la couverture la plus juste des sujets. On peut parfois se tromper, mais il y a toujours une honnêteté intellectuelle de notre part. » (Catherine Nayl, citée par Le Figaro)

Ce qui caractérise les médias, c’est la partialité, la soumission au socialo-sionisme, le totalitarisme. Tout ce qui peut être français, national ou social doit être combattu, a fortiori si c’est national et social. On découvre ici le sens aigu de la tolérance des journalistes gauchistes, qui sont pourtant majoritaires dans les médias, mais qui ne souffrent aucune contestation et qui ne veulent ni lâcher le fromage ni partager la parole :

Magnifique exemple d’intolérance, de fascisme réel. De bêtise pure, aussi. Nul doute qu’eux aussi finiront dans la même poubelle que nos trois parieurs faustiens. Pour montrer à quel point cela détruit l’esprit, admirons de quoi Yann Moix est capable.

Le motto, c’est « ferme ta gueule ». Aphatie fait pareil : se croyant protégé par le pouvoir socialo-sioniste incarné en plateau par le commissaire politique Patrick Liste Noire Cohen, il délivre des certificats d’ouverture ou de fermeture de gueule.

Moix est passé par Ruquier, autre intolérant à la démocratie (comme d’autres sont intolérants au gluten), au débat, et donc à l’intelligence. Ruquier qui écarte Bigard de son émission de radio parce que l’humoriste se déclare anti-pass et antivax. Quant à Naulleau, il ne peut plus cacher son anti-mélenchonisme primaire, suivant en cela les ordres du CRIF qui sont donnés, ou plutôt perçus, compris, par les employés des médias mainstream.

Éric Naulleau en a profité pour tacler l’Insoumise : « Raquel, que vous n’ayez pas de respect pour l’animateur c’est une chose, mais ayez au moins du respect pour votre voisin qui avait commencé à parler. Merci beaucoup ». L’avocate de Jean-Luc Mélenchon n’a pas digéré la remarque, et a insisté : « moi aussi je voudrais un peu de respect pour ce que j’ai dans la tête ». « J’ai des cheveux, j’ai un cerveau en dessous » a-t-elle également souri.

Son rival n’a pas résisté à une boutade : « C’est bien le problème, ce que vous avez dans la tête ! » Et Raquel Garrido de s’enfoncer un peu plus dans la bagarre, en versant à son tour dans l’insulte : « ça Naulleau, c’est tout toi, parce que tu es un misogyne, et t’es sectaire, et tu utilises ton contre-pouvoir d’animateur pour mettre à l’amende certains d’entre nous. Ton job c’est que la parole soit libre ». (Télé 7 Jours)

La morale ? Il n’y en a pas, sauf que ces laquais qui servent le Système seront détruits par ce même Système. Mais que le Diable se rassure, il y a la queue, pour trahir !

Bonus : quand Aphatie ne dit (presque) pas que des conneries