Egalité et Réconciliation
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Alain Soral à propos de Soumission, le dernier roman de Michel Houellebecq

Extrait du direct du 11 janvier 2015

 

 

Extrait de l’émission Soral répond ! diffusée en direct sur ERTV le 11 janvier 2015 :

 

 

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Sur l’islam, chez Kontre Kulture :

Se procurer sur Kontre Kulture le maillot porté par Alain Soral :

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108 Commentaires

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  • #1106311
    Le 30 janvier 2015 à 00:08 par Crazy Horse
    Alain Soral à propos de Soumission, le dernier roman de Michel (...)

    Je crois que c’est une erreur de vouloir trouver dans le livre de Houellebecq toutes les valeurs qui sont partagées ici, jusque dans le détail. C’est aussi une erreur de prendre le choix de l’islam à la lettre. C’est surtout lié au contexte français actuel et doit être pris, à mon sens, comme un symbole du sacré au sens général, de l’aspiration à la spiritualité et aux valeurs traditionnelles. C’est déjà beaucoup de la part de Houellebecq, qui confie d’ailleurs dans une interview "qu’il n’est plus athée", sans préciser d’ailleurs s’il envisage de se convertir à une quelconque religion. Sa vision de notre société ultralibérale, marchandisée et vide de sens est en revanche très juste et fait mouche à chaque scène. Il prédit ni plus ni moins l’effondrement et la mort de la civilisation occidentale et en ce sens difficile de le contredire. Comme disait Guénon : "Tout phénomène poussé à son extrême finit par s’annuler lui-même." Toute civilisation nait, grandit et meurt. Pourquoi la nôtre y échapperait-elle ?

     

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  • #1106468

    Et si "Soumission" était le début d’une révolte identitaire, d’un retour au Sacré ?!!!

     

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  • #1107219

    Continues Alain merci pour tes analyses pertinentes et ton courage, bonne continuation !

     

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  • #1107583

    Dans une interview pour "La Vie" Michel Houellebecq déclarait : "je ne suis plus athée". Tel un Jean Genet contemporain (il aurait pris une position similaire probablement) Houellebecq, face aux mœurs actuelles, au laïcisme arrogant, à la perversion ambiante, à cette société immorale de consommation à outrance, a compris que la véritable subversion se situe, de nos jours, dans l’exaltation des valeurs chrétiennes et la déclaration de son appartenance religieuse...

     

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  • #1107657

    Pour moi toutes religions devraient être neutre, com il est dit "tu dois rendre qu’es qui est à César à César mais à Dieu à Dieu." Ou obéïr au loi d’état tant que celle ci n’est pas contraire à celle de Dieu, mais quand la religion devient César il y a consensus.

     

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  • #1108258

    Il existe maintenant, en Occident, un nombre plus grand qu’on ne croit
    d’hommes qui commencent à prendre conscience de ce qui manque à leur
    civilisation ;
    s’ils en sont réduits à des aspirations imprécises et à des recherches
    trop souvent stériles, si même il leur arrive de s’égarer complètement, c’est parce
    qu’ils manquent de données réelles auxquelles rien ne peut suppléer, et parce qu’il
    n’y a aucune organisation qui puisse leur fournir la direction doctrinale nécessaire.

    Nous ne parlons pas en cela, bien entendu, de ceux qui ont pu trouver cette
    direction dans les traditions orientales, et qui sont ainsi, intellectuellement, en dehors
    du monde occidental ; ceux là, qui ne peuvent d’ailleurs représenter qu’un cas
    d’exception, ne sauraient aucunement être partie intégrante d’une élite occidentale ;

    ils sont en réalité un prolongement des élites orientales, qui pourrait devenir un trait
    d’union entre celles-ci et l’élite occidentale le jour où cette dernière serait arrivée à se
    constituer ; mais elle ne peut, par définition en quelque sorte, être constituée que par
    une initiative proprement occidentale, et c’est là que réside toute la difficulté.

    Cette initiative n’est possible que de deux façons : ou l’Occident en trouvera les moyens en
    lui-même, par un retour direct à sa propre tradition, retour qui serait comme un réveil
    spontané de possibilités latentes ; ou certains éléments occidentaux accompliront ce
    travail de restauration à l’aide d’une certaine connaissance des doctrines orientales,
    connaissance qui cependant ne pourra être absolument immédiate pour eux,
    puisqu’ils doivent demeurer occidentaux, mais qui pourra être obtenue par une sorte
    d’influence au second degré, s’exerçant à travers des intermédiaires tels que ceux
    auxquels nous faisions allusion tout à l’heure.

    La première de ces deux hypothèses est fort peu vraisemblable, car elle implique l’existence, en Occident, d’un point au moins où l’esprit traditionnel se serait conservé intégralement, et nous avons dit que, en dépit de certaines affirmations, cette existence nous paraît extrêmement douteuse ; c’est donc la seconde hypothèse qu’il convient d’examiner de plus près.

    Dans ce cas, il y aurait avantage, bien que cela ne soit pas d’une nécessité absolue, à ce que l’élite en formation pût prendre un point d’appui dans une organisation occidentale ayant déjà une existence effective ;

     

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  • #1108261

    (Suite) Réné Guénon - La crise du monde moderne
    une base appropriée : c’est l’Église catholique. Il suffirait de restituer à la doctrine de
    celle-ci, sans rien changer à la forme religieuse sous laquelle elle se présente au
    dehors, le sens profond qu’elle a réellement en elle-même, mais dont ses
    représentants actuels paraissent n’avoir plus conscience, non plus que de son unité
    essentielle avec les autres formes traditionnelles ; les deux choses, d’ailleurs, sont
    inséparables l’une de l’autre.

    R. Guénon, la crise du monde moderne
    Ce serait la réalisation du Catholicisme au vrai sens du
    mot, qui, étymologiquement, exprime l’idée d’ « universalité », ce qu’oublient un peu
    trop ceux qui voudraient n’en faire que la dénomination exclusive d’une forme
    spéciale et purement occidentale, sans aucun lien effectif avec les autres traditions ;
    et l’on peut dire que, dans l’état présent des choses, le Catholicisme n’a qu’une
    existence virtuelle, puisque nous n’y trouvons pas réellement la conscience de
    l’universalité ; mais il n’en est pas moins vrai que l’existence d’une organisation qui
    porte un tel nom est l’indication d’une base possible pour une restauration de l’esprit
    traditionnel dans son acception complète, et cela d’autant plus que, au moyen âge,
    elle a déjà servi de support à cet esprit dans le monde occidental. Il ne s’agirait donc,
    en somme, que d’une reconstitution de ce qui a existé avant la déviation moderne,
    avec les adaptations nécessaires aux conditions d’une autre époque ; et, si certains
    s’en étonnent ou protestent contre une semblable idée, c’est qu’ils sont eux-mêmes,
    à leur insu et peut-être contre leur gré, imbus de l’esprit moderne au point d’avoir
    complètement perdu le sens d’une tradition dont ils ne gardent que l’écorce.

     

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  • #1108841

    Houellebecq sur LCI : "Soumission n’est pas un livre islamophobe" et "les gars de Charlie Hebdo étaient des têtes de lard"

    http://www.wat.tv/video/houellebecq...

    Mais les médias ont pris le titre qui les arrangeait "on a parfaitement le droit d’écrire un livre islamophobe"

    Et comment, on pouvait même dessiner des caricatures islamophobes !

     

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  • #1109723
    Le 2 février 2015 à 23:10 par Hilaire de Borneis
    Alain Soral à propos de Soumission, le dernier roman de Michel (...)

    "On juge vite à Paris. On se fait une opinion sur une œuvre d’après quelque formule heureuse, qu’un homme d’esprit lance et que personne ne contrôle." Maurice Barrès

     

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  • #1112363

    Oui je suis en accord avec Alain, cet écrivain s’est visiblement renseigné sur des sites dissidents pour avoir une telle vision de notre monde occidental et parisien. Le scenario en est intelligent, bien qu’il avance relativement masqué ce qui est "de bonne guerre". Je comprends alors fort bien pourquoi on essaie de nous le présenter comme un brûlot islamophobe qu’il n’est absolument pas.
    La capacité de Houellebecq à décrire la perte de sens dans notre monde moderne est toujours aussi grande. Ses phrases hachées et chocs tapent là où ça fait mal.
    Ceux qui le décrient (ceux qui l’ont lu, les autres sont des suiveurs, des suceurs de roue) ont fort bien senti d’instinct où ce livre venait chercher les gens qui le lisent. Et comme Houellebecq est très lu, il valait mieux essayer de le descendre en retournant son contenu. Je ne crois pas que cela va marcher, mais bien au contraire, va attiser la curiosité de ceux qui s’intéressent. Un très bon livre au final.

     

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