Oui, dialectique du billard à 3 bandes.
On détruit la structure traditionnelle, en donnant à la femme la liberté de refaire sa vie, à 35 ans avec deux gamins car elle est encore attirante -ne pas rire-. Les gamins grandissent avec moins de repères, des nouveaux papas, plus pauvres, années 1970-1990.
Ensuite, depuis les années 2000, on fait parler les femmes plus jeunes et les plus riches ; c’est possible car l’homme à déjà perdu sa place de meneur de la fratrie, et que la crise gagne. Le combat de l’homme est complexe et l’on repense aux Galettes de Pont-Aven, où les hommes se regroupent entre eux. Le mâle de 2019 est appauvri et frustré sexuellement, il n’ a même plus le droit d’aller voir les filles, ni les moyens de se saoûler dans un bar correct.
Pour te répondre ; nous sommes à un point de non-retour. A part te trouver une femme en Amérique latine, Asie, Europe de l’Est, la situation est complexe. Il est de bon ton que la femme française fume, boive des bières entre copines, pense, et comble de subversion ; soit capable de sortir des blagues salaces tout en étant capable d’afficher une sensualité vulgaire ; tout ce qu’on homme fuit en somme. Le tatouage en sus aussi. C’est flagrant pour moi en vacances sur Paris, et qui vit loin d’ici. Même certains milieux un peu dissident que je fréquente aime bien la drogue, critique le système, ils ont accepté pas mal de gauchisme, ils sont contre la peine de mort, font peu d’enfants... difficile d’être bourgeois et Gilets jaunes...sans rompre avec ses amis.
Je ne nage pas dans le bonheur en vivant à 10 000 kms d’ici, mais ne pas être dépressif en vivant à Paris est complexe. Découvert de beaux endroits bobos nouveaux et des open-space sur rue, des stands pour start-up magnifique.
J’ai passé de splendides vacances à marcher des journées dans Paris en voyant le drapeau LGBT sur l’hôtel de ville, des milliers de jeunes sur trotinettes, des gamins déguisés en filles et en chien dans le marais ; des quartiers totalement défrançisés. Paris est une ville de touristes incroyables en été, à vivre c’est un enfer qui nécessite beaucoup d’argent...pensé-je Mon vieux Paris à la main, passant au Père Lachaise devant la tombe de Drumont.