Ce sont des déclarations accablantes et évidemment dérangeantes dans le cadre de la défense de Nordahl Lelandais. Dans le dossier du désormais viol puis meurtre de la petite Maëlys, un codétenu de Nordahl Lelandais avait confié à un juge que l’ancien militaire avait déclaré avoir violé la petite fille. Selon Le Parisien, l’avocat de l’ancien militaire, va demander ce jeudi aux magistrats de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble d’annuler les déclarations de cet ex-codétenu.
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Pour rappel, près d’un après la disparition de la petite Maëlys au cours d’un mariage en Isère, le codétenu de Nordahl Lelandais alerte l’administration pénitentiaire. Il a des révélations à faire après avoir reçu, à la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère), des confidences glaçantes de l’ancien militaire. Les juges instruisant l’affaire Maëlys sont informés. Ils décident d’entendre ce détenu. L’homme affirme que Lelandais lui a avoué avoir violé Maëlys, avant de la frapper à mort pour l’empêcher de se débattre. Une histoire bien loin de celle racontée par Nordahl Lelandais. Ce dernier évoquait plutôt « une mort accidentelle » suite à une gifle donnée à la fillette, apeurée dans la voiture, pour la faire taire.
L’accusé aurait aussi donné de sombres et nombreux détails sur la teneur de l’agression sexuelle sur la petite fille alors âgée de 9 ans. Les juges prennent donc ce témoignage très au sérieux. Car ce codétenu n’a rien à gagner dans l’histoire. Il est libérable en avril 2019. Il ne témoigne donc pas pour obtenir une remise de peine. « Je ne pouvais pas garder ça pour moi », justifie le codétenu.
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Contacté par Le Parisien, Me Alain Jakubowicz n’a pas donné suite à leur demande. Reste que l’avocat va tout faire pour obtenir l’annulation de ce témoignage.
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