Malgré l’attaque sous la ceinture de l’équipe de Complément d’enquête, qui semble en service commandé – on rappelle que la patronne de France Télévisions veut éradiquer l’homme blanc de plus de 50 ans –, 50 personnalités du monde de la culture ont signé une tribune dans Le Figaro pour soutenir le dernier monstre sacré en activité du cinéma français.
Extrait de la tribune
Nous sommes artistes, écrivains et producteurs de cinéma. C’est à ce titre que nous nous exprimons ici. Nous ne souhaitons pas entrer dans la polémique, et laissons la Justice faire son travail. Gérard Depardieu est probablement le plus grand des acteurs. Le dernier monstre sacré du cinéma. Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est.
Lorsqu’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque. Par son génie d’acteur, Gérard Depardieu participe au rayonnement artistique de notre pays. Il contribue à l’histoire de l’art, de la plus haute des manières. Il fait partie de cette histoire, et continue de l’enrichir. Pour cela, la France lui doit tant. Le cinéma et le théâtre ne peuvent se passer de sa personnalité unique et hors normes. Se priver de cet immense acteur serait un drame, une défaite. La mort de l’art. La nôtre.
Première à sortir du bois, Fanny Ardant.
Sur RTL, Gégé a déclaré qu’il n’était pas à l’initiative de cette lettre et qu’il n’avait aucunement fait pression sur ses amis ou confrères pour sa défense médiatique. Mais il les trouve courageux.
Les signataires, qui vont contre le courant MeToo, sont effectivement courageux, d’ailleurs Pierre Richard en a fait les frais, puisque un certain Laurent Boyet lui a retiré son titre d’ambassadeur de l’association de défense de l’enfance Les Papillons. BFM TV écrit :
« Depuis 3 ans, Pierre Richard était à nos côtés. Bien-sûr, nous connaissions son amitié passée avec Gérard Depardieu, née des films qu’ils ont tournés ensemble et d’une certaine conception du bien vivre. Mais il y a des actes et des propos qu’on ne peut accepter ou excuser, même au nom d’une quelconque amitié. Parce que nous sommes et serons toujours du côté des victimes et parce que la tribune de soutien à Gérard Depardieu qu’il a signé est indécente, Pierre Richard n’est plus un des ambassadeurs de l’association Les Papillons. »
Pour Yannis Ezziadi, celui qui a lancé la tribune pro-Gégé, il s’agit de propos humoristiques, certes graveleux, mais qui ne méritent pas une telle condamnation médiatique, sans oublier le retrait de sa statue du musée Grévin et l’arrachage de sa légion d’Honneur.
"Gérard Depardieu tient à rappeler qu'il n'a rien demandé à personne"
L'éclairage de @Vincent_Serrano sur la tribune de soutien à Gérard Depardieu sur #RTLMidi avec @WGalibert et @ericbrunet pic.twitter.com/Swm2X4bhuc
— RTL France (@RTLFrance) December 26, 2023
Tout le monde n’est pas Gérard. On pense à Lambert Wilson, qui se dit attristé par « la sexualité masculine ». Des propos étranges, quand on connaît le personnage.
« Il y a quelque chose que je trouve sordide dans le comportement sexuel des hommes en général, c’est ça qui m’horrifie finalement, cette espèce d’exercice du pouvoir par les hommes... C’est toujours vers les plus faibles que le mâle exerce sa puissance. Ça, ça me rend triste, ça me débecte. »
Affaire Gérard Depardieu : "Il y a quelque chose que je trouve sordide dans le comportement sexuel des hommes en général", réagit Lambert Wilson dans #LeJournalInattendu. @NathalieRenoux pic.twitter.com/QOSJZ6oYKX
— RTL France (@RTLFrance) December 23, 2023
Tout est parti de l’émission Complément d’enquête, l’arme politique de France Télévisions, qui sert à flinguer ceux qui ne marchent pas droit, c’est-à-dire dans les clous de l’idéologie dominante. Il y a fort à parier que le parti pris pro-russe de Depardieu a nourri l’écho donné par les médias aux agressions sexuelles qui lui sont prêtées.
Le même lynchage, pour des raisons politiques, s’était abattu sur Alain Soral suite à un Complément d’enquête diffusé en 2004, avec des images en off qui ne devaient pas apparaître dans le documentaire.
Nous reproduisons ici notre article consacré à la mort de Benoît Duquesne, l’animateur qui était à la manœuvre de cette manipulation médiatique.
Justice immanente : Benoît Duquesne est mort
L’animateur de télévision Benoît Duquesne est mort d’une crise cardiaque ce vendredi 4 juillet, à l’âge de 56 ans.
Passé par Europe 1 et TF1 avant de finir sur France 2, ce journaliste à la botte du pouvoir officiait notamment depuis 2001 dans l’émission Complément d’enquête. On se souviendra qu’en 2004, quelques mois après le sketch mémorable du 1er décembre 2003, Duquesne avait consacré un numéro resté célèbre à ce qu’il était désormais convenu, dans les rédactions, d’appeler le « malaise Dieudonné »...
Pour les besoins de ce reportage, Alain Soral avait été cuisiné pendant deux longues heures par un journaliste pour le moins pénible et provocateur. À la suite de cette discussion à bâtons rompus, le polémiste avait expressément refusé que ses propos soient diffusés, en rappelant à Benoît Duquesne que ses prises de position radicalement antisionistes pouvaient mettre sa vie même en danger... Le journaliste, dont le métier consiste à mentir et manipuler, avait sauté sur l’occasion et inséré dans son reportage quelques phrases décontextualisées pour porter préjudice à Alain Soral.
L’émission était diffusée le 20 septembre 2004. Le 28 septembre, l’intellectuel dissident se faisait agresser en pleine séance de dédicaces par un commando de la Ligue de défense juive.
Rappelons également que c’est ce même Benoît Duquesne qui avait piégé Dieudonné au théâtre de la Main d’or fin 2013 en extrayant un enregistrement audio pirate et parfaitement illégal dans lequel figurait notamment la réponse de l’humoriste à Patrick Cohen, qui avait préalablement qualifié Dieudonné de « cerveau malade ».
Une certaine constance dans la malhonnêteté des méthodes doublée d’une prédilection pour les attaques contre ceux qui affolent le Système : Benoît Duquesne avait assurément tout d’un futur président du service public.
C’est pourquoi, loin de se joindre aujourd’hui au concert hypocrite de louanges qui résonne dans la presse aux ordres, Alain Soral tient à signaler qu’il se réjouit personnellement de la disparition de Benoît Duquesne, dans laquelle il reconnaît la marque du divin.