Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

21 ans après son discours à l’ONU, Dominique de Villepin remet ça contre l’Empire

C’est un très long article de géopolitique profonde que Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, signe dans le numéro du Monde diplomatique de juin 2024. Nous n’allons pas l’analyser comme nous le faisons d’habitude, parce que l’analyse est aussi brillante que cinglante.

 

Les responsables de l’état de guerre généralisée ou mondiale actuels sont nommés, avec le risque qu’ils font courir à leurs populations, notamment européennes. La peur d’un troisième grand conflit mondial en Europe ne doit pas faire oublier la guerre en Ukraine et en Palestine, où des milliers de soldats et des civils meurent, alors que les Européens n’en sont encore qu’au stade de la peur. Mais on sait que quand ça pète en Europe, c’est la boucherie annoncée, surtout avec des armes nucléaires, tactiques ou pas, face à face.

 

 
 

Dans ce contexte, où un Macron vient encore de jeter de l’huile sur le feu, un esprit éclairé comme celui de Villepin restaure un peu de l’autorité et de l’honneur de la France. Quand on sait qu’elle est représentée, militaro-diplomatiquement parlant, par le carré d’as Macron-Attal-Lecornu-Séjourné, on peut craindre le pire.

La « pax americana » s’achève et laisse le monde en grand désordre. Depuis trois décennies, les États-Unis suivis par leurs alliés, seuls en scène, avaient cru pouvoir remodeler le monde à leur image, par l’influence, se croyant des exemples, par la régulation, se présentant en sources de droit, et, de plus en plus, par la force, se sachant les plus puissants. Ce faisant, ils ont perdu de vue leurs propres promesses et suscité une levée de boucliers mondiale dont nous payons tous aujourd’hui le prix.

Le temps n’est pas à regarder en arrière mais à tirer les leçons et regarder en avant, vers le monde qui vient, prisonnier d’une mécanique infernale, un engrenage de la guerre globale, fait de trois processus parallèles.

Tout d’abord, la fragmentation du monde. Elle résulte principalement d’une dérégulation de la force sans précédent. Le consensus de 1945 fondant un ordre international au service du règlement pacifique des crises, poursuivi dans l’intérêt de la désescalade pendant la guerre froide, puis comme « gendarme du monde » par l’hyperpuissance américaine, s’est délité.

D’un côté parce que les puissances occidentales garantes de cet ordre se sont affranchies de leurs propres règles, agissant hors du cadre légal international, au Kosovo en 1999, en Irak en 2003, sans garde-fous, comme en Libye en 2011, et sans perspective politique, comme au Sahel depuis 2013. De l’autre côté, l’effritement du droit est le fait des puissances, comme la Russie ou la Chine, insatisfaites de l’ordre de 1945 qui leur laissait trop peu de place et leur paraît justifier un recours plus décomplexé à la menace et à la force.

La fragmentation naît aussi d’une accélération des crises rendant le monde plus explosif que jamais, après la traînée de poudre des guerres civiles issues des « printemps arabes » de 2011, en Libye, en Syrie, au Yémen. Tous les conflits gelés des années 1990 semblent chauffés à blanc : guerre en Ukraine depuis 2014 et plus encore 2022, double guerre du Haut-Karabakh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie en 2020 et 2023, ou nouvelle guerre de Gaza en 2023. Partout des acteurs opportunistes, groupes terroristes, hommes forts, mouvements ethno-nationalistes avancent leurs pions sur l’échiquier du dérèglement mondial.

Enfin, cette fragmentation se nourrit d’une polarisation du système international aggravée par la multiplication des sanctions. La rivalité entre Chine et États-Unis oblige peu à peu chaque pays à s’aligner et à choisir son camp. Depuis la guerre froide, nous savons combien la bipolarisation est lourde de courses aux armements, de risques d’escalade, de conflits par procuration sur les marges disputées. Mais celle-ci se produit à une échelle sans précédent et le rapport de forces n’est pas, sur la longue durée, de façon absolue, favorable à Washington, ni démographiquement, en dépit du vieillissement accéléré de la Chine, ni économiquement, en dépit de la crise de la croissance chinoise, ni peut-être politiquement, à l’heure où les États-Unis deviennent moins fiables, plus exigeants, parfois même impérieux (3). S’ils semblent croître insolemment aujourd’hui, c’est que la protection ne va pas sans une tentation de vassalisation, voire de prédation, de leurs alliés. L’avantage comparatif majeur de l’Amérique restera longtemps une armée surpuissante, déployée sur tout le globe, seule dotée de l’arsenal complet de notre époque et aguerrie par un siècle de conflits, quand les militaires chinois n’en ont aucune expérience directe. L’essentiel du poids des guerres repose sur les points d’appui asiatiques — Japon, Corée du Sud et Taïwan — et sur les alliés européens, indirectement, puisque la polarisation facilite un rapprochement et même une complémentarité stratégique de la Chine et de la Russie qui n’avaient auparavant rien d’évident.

Un deuxième processus produit une logique de confrontation totale. Les situations en Ukraine et à Gaza signalent de nouveaux niveaux d’intensité de la guerre. Des parallèles ont été évoqués, ici avec la guerre des tranchées, là avec les bombardements de Dresde. Mais plus profondément, dans ces conflits d’un nouveau type domine la logique du tout ou rien, où tout compromis paraît une compromission. C’est l’air de Munich, chanté à tout-va.

Ce sont non seulement des conflits territoriaux mais aussi existentiels pour chaque belligérant. Les Ukrainiens, face à l’agression russe, affrontent une volonté explicite d’éradication de leur nation, de leur culture et de leur langue. Mais en Russie prévaut également, au sommet, l’idée d’une guerre existentielle pour ses droits en tant que nation, en butte à la pression d’un Occident menaçant à ses portes. En Israël, le 7 octobre a réveillé le sentiment d’une vulnérabilité existentielle, le vacillement de la promesse fondamentale de l’État d’Israël d’offrir un lieu sûr où les Juifs pourraient vivre en sécurité. L’ampleur et l’horreur des attaques sur le territoire israélien même, la défaillance du renseignement et de l’armée ont engendré un doute et une peur indélébiles. À Gaza, l’intensité de bombardements sans relâche, le niveau de destruction, le sentiment d’un ciblage de toutes les infrastructures culturelles, sanitaires, éducatives, d’une identité collective, renforcent le sentiment d’une mise en cause totale.

Totales, ces guerres le sont aussi parce qu’elles sont mémorielles, emportant le passé dans leurs havresacs. Tous les fantômes de l’histoire semblent convoqués. En Russie, on mobilise la mémoire de la « grande guerre patriotique » (1941-1945), dépeignant l’Ukraine en pays à dénazifier ; en Ukraine, on rappelle le souvenir des famines organisées de l’Holodomor (1932-1933) appelant à déstaliniser la Russie. En Israël, le 7 octobre a évoqué l’écho terrible de la Shoah, et certains considèrent la conquête de Gaza et la destruction du Hamas comme une « dénazification » légitimant le bombardement, l’occupation militaire et, à l’avenir, la rééducation des Gazaouis ; côté palestinien, c’est la mémoire de la Nakba, la catastrophe de 1948, qui est dans tous les esprits, avec la crainte que la stratégie d’Israël soit en définitive de chasser les Palestiniens vers l’Égypte ou ailleurs.

Ne nous y trompons pas, cette spirale identitaire de l’essentialisation de l’Autre à l’œuvre dans les guerres est présente aussi chez nous. Tout le monde a peur. La « logique de l’ennemi », analysée par Carl Schmitt, cristallise les craintes de chacun d’un ennemi acharné à sa destruction. Réduisant l’autre à une caricature, on en fait un diable aux intentions aussi secrètes qu’infernales. Et nous confirmons tragiquement cet adversaire dans sa propre conviction que nous ne rêvons que de l’anéantir. C’est, à l’intérieur, la mécanique de la guerre civile dont on voit les germes ici ou là, et d’abord dans une élection présidentielle américaine hystérisée, et, à l’extérieur, la logique de la guerre totale.

Troisième processus, la mondialisation de la guerre tend vers un point d’aboutissement : la « guerre globale », une guerre sans limites démultipliée par la mondialisation.

La guerre globale n’a pas de limite dans sa contagion et sa transmission. Jadis, la barrière de l’espace, la lenteur des communications, les limites aux échanges créaient une contention naturelle des conflits. Aujourd’hui, au contraire, elle affecte une humanité totalement interdépendante et interconnectée, dans laquelle les chocs économiques, les passions politiques et les mobilisations guerrières sont quasi instantanés. Notre monde devient ainsi plus inflammable qu’aucun système international du passé, à la merci du moindre dérapage, de la moindre manipulation.

La guerre globale s’infiltre dans tous les recoins, les mers, les terres et les airs, bien sûr, mais elle se dessine également dans l’espace et le cyberespace avec, dans les deux cas, des conséquences sans précédent sur les vies quotidiennes de « l’arrière » : disruptions dans la santé, guerre hybride de l’information et de la déstabilisation politique, transformation des conflits internationaux en batailles civiles et identitaires.

La guerre globale est porteuse d’une destruction potentiellement illimitée. Le risque non nul d’un conflit nucléaire, la perturbation des voies commerciales, avec ses risques de pénuries et d’inflation, la menace d’une guerre de l’espace doivent être mesurés par ceux qui, à la légère, pensent parfois que la guerre est le chemin le plus court vers la paix. Cette guerre-là ne mènerait qu’à la paix des cimetières.

Voilà pour la longue introduction. Le reste est au niveau. Nous avons publié un tiers de ce texte, sans l’autorisation du Monde diplo, qui pardonnera notre toupet, car ce texte est aussi important aujourd’hui que l’intervention de Villepin au Conseil de sécurité de l’ONU en 2003, contre la guerre en Irak.
Nos alliés d’alors, dans un esprit de désescalade, étaient l’Allemagne, la Chine et la Russie. Qui sont nos alliés historiques et objectifs ! De Gaulle ne disait pas autre chose avec son Europe de l’Atlantique à l’Oural, et avec la reconnaissance de la Chine.

 

 

Villepin, vingt ans plus tard, avec les mêmes mots, lutte contre le même aveuglement des puissances qui veulent la guerre mondiale pour conserver une hégémonie économique et morale qui s’écroule.

Après ce tour d’horizon global, il passe au cas d’une France « déracinée » dans une Europe « hors-jeu ». Il fustige évidemment la fin de notre « indépendance », qui nous permettait de parler d’égal à égal avec les grandes puissances. Le Macron du « tout et son contraire » diplomatique, avec ses déclarations irresponsables et incohérentes, en prend pour son grade. Ce « néoconservatisme » aligné sur l’Empire nous fait perdre un à un tous nos appuis dans le monde, créant une vague géante de « ressentiment antifrançais ».

Économiquement, Villepin propose une sortie du G7 qui « n’a que la légitimité devenue caricaturale d’un gouvernement censitaire global, un dixième de la population mondiale contrôlant la moitié de la richesse mondiale ; un club de l’entre-soi de l’Occident global », pour se tourner vers les BRICS avec une « vision multipolaire ». Macron en est loin, lui qui vient de se faire jeter par le Sud global...

Enfin, Villepin aborde le sujet Gaza, en demandant une conférence sur la sécurité au Proche-Orient, associant Israël et l’Iran, avec bien sûr la reconnaissance de l’État palestinien.

Nous terminerons ce résumé avec la conclusion de DDV, qui suppose l’éviction urgente de notre carré d’as !

Rarement le monde aura été aussi inflammable et dangereux qu’aujourd’hui. Nous assistons jour après jour au face-à-face de deux mondes blessés, de deux camps mondiaux lancés à pleine force l’un contre l’autre : un camp occidental agissant au nom d’un progrès déstabilisant, craignant son déclin et tenté parfois d’en découdre plutôt tôt que tard ; un camp soucieux de réviser l’ordre mondial en sa faveur, au risque d’en faire un pavage de prés carrés impériaux entourés de palissades. Un monde où finalement tout changement serait tué dans l’œuf au nom d’une stabilité étouffante.

Entre ces deux mondes, avec le Sud global laissé en marge de cet affrontement de blocs, il faut inventer un autre monde, dessiner un chemin vers un monde partagé, équilibré et sûr, capable d’éviter la catastrophe annoncée et de recréer un terrain commun en assurant la défense des biens de l’humanité — climat, biodiversité, stabilité financière, recherche fondamentale. Nul n’est mieux placé que la France pour impulser ce nouvel esprit du monde et déployer une autre politique, fondée sur les principes et tournée vers le mouvement. Justice, équilibre, sécurité collective et recherche de la paix doivent être le nouveau cap d’une France consciente qu’aujourd’hui le repli sur soi, c’est la chute.

La France qui résiste à l’Empire

 






Alerter

52 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • On se souviendra de l’affaire clearstream dans laquelle villepin sera trempé et mis de côté pour son rival le traitre NS

     

    Répondre à ce message

  • de Villepin président !
    non mais sérieux, vous voyez un meilleur candidat pour rassembler le vote anti-oligarchique ?
    Asselineau a un sale caractère, incapable d’alliances et de compromis !
    Philippot est trop isolé et les autres souverainistes lui tirent dans les pattes !
    Dupont-Aignan, déjà 2 fois candidat avec les résultats qu’on sait, il fait pas le poids..
    2027, il reste moins de 3 ans pour former un vrai parti mais surtout ne pas miser sur les LR, ce parti girouette de vieux politicards qui sert d’appoint à la Macronie !

     

    Répondre à ce message

  • Malgré son discours en apparence plus mature que ce qui sort des analyses des "spécialistes" en géopolitique de BFMTV, CNEWS et consorts, il en ressort que DDV est lui aussi un pantin de l’Oligarchie dont il ne remet en question aucun des dogmes..
    Avoir le toupet de comparer le 7 octobre 2023 avec la shoah, il faut être membre d’une loge maçonique et d’une hypochrisie toute sioniste. Même sa position au sujet de l’Ukraine "aggressée" par la Russie serait risible si le sujet n’était pas si sérieux.

    Tout ça sent le positionnement politique opportuniste voulu par l’Empire, une sorte de posture située au barycentre de l’échiquier politique, une sorte de fausse opposition à la politique Macronienne, à laquelle pourrait se rallier éventuellement les électeurs apeurés par la tuerie de masse qui s’annonce. Une fausse opposition qui apparaitrait plus "raisonnable" que les élucubrations de cours de récréation du gamin de l’Elysée, et qui serait bien percue par l’ensemble des électeurs, qui semble t’il s’apprêtent à rejetter massivement la politique de la Macronie.
    Peut-être l’Empire prévoit-il une sorte d’Union des droites avec Villepin pour aider à faire accepter le RN dans l’Arc Siono-républicain ?

    En somme, on aurait la continuité dans le changement, ou l’immobilisme en marche, c’est à dire la poursuite d’une politique en faveur de l’Empire, déguisée derrière l’arrivée au pouvoir d’une opposition supposée être nationaliste et patriote.

    Du Méloni à la française, en somme.

     

    Répondre à ce message

    • @knokke, Dominique de Villepin est issu de la droite catholique, il a osé dire quelques vérités, en 2003, au fiston de george bush, sur ce point il est gaulliste, et il détestait le petit nicolas, ce n’était pas la passion entre les deux, et là il en remet une couche, même si l’on peut lui reprocher cette soi disant agression de la Russie, et les juifs ne le portent pas dans leur coeur.

       
  • Macron à côté de ses pompes : ce ne sont pas des sites d’où sont tirés les missiles qui ont été touchés les 23 et 28 mai, mais des radars qui permettent de détecter de façon avancée les missiles qui attaqueraient la Russie. Autrement dit, des sites de défense.
    Sa déclaration n’est pas "troublante", elle est logique : il est fidèle à celui dont il est le "hedge" (David de R) comme il l’a dit lui-même. Et à sa caste qui a demandé, dès fin février 2022 au gouvernement britannique, de tout faire pour l’Ukraine. Car "sinon, notre ordre mondial pourrait ne pas survivre"...

     

    Répondre à ce message

  • « Analyse brillante et cinglante »…. ? Discours de pédant fait d’euphémismes et de poncifs, c’est alimentaire comme prose. Ce type est un guignol du même bois que son ancien patron.

     

    Répondre à ce message

  • Je me suis abonné au monde diplomatique il y’a quelques mois et franchement je vous le recommande, ils font d’excellents articles.

     

    Répondre à ce message

  • On aura remarqué que Dominique de Villepin a été écarté après son fameux discours à l’ONU contre l’agression américaine en Irak lors de la deuxième guerre du Golf.

    Villepin s’est fait éliminer par l’État profond atlantiste après son intervention à l’ONU en 2003 comme De Gaulle a été écarté du pouvoir après son discours sur la Guerre des 6 Jours en 1967.

    C’est ça la démocratie : habiller par un vote tronqué (ceux qui gênent sont écartés) ce qui se décide en réalité ailleurs !

     

    Répondre à ce message

  • Nombre de commentaires ici démontrent l’absence de réalisme et de sens politique de beaucoup de nos compatriotes
    Un homme politique se doit de composer en permanence, face à un ennemi trop puissant il serait stupide se heurter frontalement, il faut être patient, ruser, finasser et adopter des stratégies de contournement
    De Villepin a au moins essayé de résister à l’oligarchie, au Deep State, c’était sous Chirac il y a près de 20 ans et qu’avons nous eu ensuite ?
    Sarko l’américain, destructeur de la Libye et qui voulait lui "faire la peau"
    Hollande la fausseté et la lâcheté incarnée, grand promoteur de toutes les déviances
    Macron qui restera dans l’Histoire comme le plus grand traître à la tête du pays, qui ment sans répit, brade la France au Deep State et nous entraîne à la III WW...
    De Villepin, certes très critiquable comme tout un chacun, est aux antipodes d’un Macron !

     

    Répondre à ce message

    • Oui, il a tenu un discours contre la guerre du Golfe. Mais selon moi, ce n’était pas un discours contre l’Oligarchie, mais une posture calquée sur celle de Chirac, une volonté de ne pas être pris pour des cons une deuxième fois, en aidant les américains comme lors de la 1ère guerre du Golfe, sans en tirer la moindre miette. Et cette attitude n’a servit ni à DDV ni à Chirac. C’était peut-être l’ultime sursaut "Gaullien", une sorte de réflexe conditionné. Chirac et Villepin ont toujours eut des tas de casseroles aux fesses et ont toujours servi d’abord leurs intérêts personnels avant ceux du pays.

       
    • "De Villepin, certes très critiquable comme tout un chacun, est aux antipodes d’un Macron !".
      C’est pour ça que Villepin a appelé par 2 fois à voter Macron, son antipode ?

       
  • Ça y est, les droiteux se sont trouvés un nouveau leader en la personne de vil pain !

     

    Répondre à ce message

  • #3376952
    Le 11 juin à 09:20 par Palm Beach Post : "Cult !"
    21 ans après son discours à l’ONU, Dominique de Villepin remet ça contre (...)

    dire que la Chine est faible,
    c’est un point de vue d’européen prétentieux

    on se croit assis sur un socle solide de culture et de traditions
    mais ça, c’était avant, on pouvait faire illusion

    mais les chinois, ils y croient
    nous, on ne croit plus en rien

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents