Alain Soral – Bonjour à tous. Merci d’être là si nombreux même si ce n’est pas spécialement pour moi. Enfin j’arrive à faire des salles tout seul, donc je suis pas inquiet.
Salim et moi nous connaissons depuis des années maintenant et nous respectons pour on va dire une certaine intégrité et un certain courage, qu’on se reconnaît sans doute réciproquement.
Moi, en fait, la première chose que je regarde chez un individu, c’est sa capacité d’intégrité, de cohérence et de courage. Et malheureusement, que ce soit ce que je représente, c’est-à-dire les français de souche, ou certains français d’origine émigrée, qu’ils soient d’ailleurs d’origine africaine ou nord-africaine, j’ai toujours été assez déprimé de voir à quel point, face à l’adversité politique, il y avait de soumission et de lâcheté.
Donc je suis très content de voir que ce soir, y’a quand même, en dehors de moi dont je ne parlerai pas trop, deux guerriers de l’insoumission et de l’intégrité : Salim et Dieudonné.
Bon ben, je pense que c’est un symbole.
Comme je le disais tout à l’heure, finalement cette France black-blanc-beur qu’ils ont voulu nous vendre il y a quelques années, on a fini par la faire… mais ils ne sont pas contents. Donc réfléchissons pourquoi, effectivement, quand on accomplit le projet de Julien Dray et de Bernard-Henri Lévy, ben finalement, ils nous tapent dessus par tous les moyens.
Sans doute, c’est pas cette France black-blanc-beur-là qu’ils voulaient. Mais en tout cas, celle-là me paraît… D’ailleurs, y’a pas besoin de mettre des mots anglais. Cette France fraternelles de gens issus parfois d’endroits divers et différents mais qui se retrouvent sur certains principes de dignité, de courage, bon de fraternité – parce que j’y crois quand c’est dans l’honneur et dans le respect – représente vraiment quelque chose de très subversif. C’est là-dessus que je voudrais insister.
Chacun a bien compris ici, parce que sinon je pense que vous ne seriez pas là, que y’a un tout petit nombre de gens qui nous dominent en nous divisant, ce qu’on appelle « le diviser pour régner » et qui ont produit beaucoup, beaucoup d’intelligence machiavélique – car ils sont intelligents – à nous pousser à nous taper sur la gueule. Il y a une crise sociale très grave aujourd’hui dont sont victimes les gens qui sont au bas de l’échelle sociale, c’est une évidence. Et qui est au bas de l’échelle sociale en France ?
Le petit gaulois de base issu de la paysannerie et de l’histoire ouvrière, ce qui est l’immense majorité des français, et le français récent qui est venu ici effectivement pour travailler, et travailler dur parce qu’en général, on ne fait pas venir des immigrés en France pour leur offrir le Vésinet. C’est une tradition. Ce qui veut dire que les deux premières catégories qui sont victimes de la crise sont les petites gens qu’on appelle les « petits blancs » et les français d’origine immigrée.
Et le système qui est responsable de cette violence sociale et qui a peur d’une union sacrée des victimes de la violence sociale qui les chasserait du pouvoir, met toute son énergie, toute son intelligence perverse, qu’on appelle maintenant « satanique », sans aucun problème, à nous pousser à nous battre entre nous.
Et moi, mon combat, qui n’a pas toujours été compris, qui est dangereux, qui est difficile, mais que je maintiens déjà depuis plus de dix ans, c’est effectivement de contrer cette stratégie satanique qui est de pousser les petits blancs et les petits français immigrés à se taper sur la gueule alors qu’ils sont victimes des mêmes menteurs et des mêmes prédateurs. C’est un projet qui effectivement est difficile parce qu’il y a rien de plus difficile que de réconcilier des gens qu’on a entièrement dressés – et c’est bien le mot, c’est dresser – à se battre les uns contre les autres.
Alors ça me vaut des attaques aussi bien d’un côté que de l’autre, il faut bien le comprendre. Y’a des gens du camp nationaliste qui me reprochent d’être un « baboucholâtre » ou des choses comme ça. Immigrationniste ils osent pas car je suis pas immigrationniste puisque de toute façon, vous êtes tous français ici et que ce n’est pas du tout la question. Et de l’autre côté des gens qui me reprochent effectivement ma sympathie pour Jean-Marie Le Pen. Mais oui je suis un français, un gaulois, et je suis aussi proche d’un certain mouvement de libération nationale. On a aussi notre mouvement de libération national qui s’appelle aussi le Front national. Je les critique mais je comprends aussi leur combat. Et effectivement ce travail difficile de réconciliation à mon avis a un sens très important, c’est de faire se parler en direct des gens qui finalement, sont victimes de la même violence économique.
Et ce que j’ai remarqué dans toutes mes réunions depuis dix ans – qui est une vraie prise de risque –, c’est qu’il n’y a jamais eu de problème quand ces gens se rencontrent enfin en direct sans intermédiaires, parce que c’est ça le secret. Que ce soit en économie ou en politique, il faut systématiquement limiter les intermédiaires. Et quand il n’y a plus d’intermédiaire et qu’on se perle en direct, Dieudonné, moi et Salim, on se rend compte que finalement, on a beaucoup, beaucoup de choses en commun – ce que j’appelle la « gauche du travail » – puisque quand on regarde nos origines sociales, on vient tous de la gauche du travail et aussi ce que j’appelle « la droite des valeurs ». Quand on regarde comment on se tient dans la vie, effectivement, on appelle ça la droite des valeurs : le respect des traditions, le respect de la hiérarchie, le respect de la parole donnée, le respect des anciens, tout ce qu’on essaie de nous détruire aujourd’hui comme vous l’avez vu, pour faire de nous des espèces de consommateurs soumis. Et la question c’est soumis à qui et à quoi.
Ma raison ce soir d’être là est mon soutien je dirais inconditionnel à Salim pour son combat courageux qui correspond à Marseille, et sans doute les Quartiers nord, qui est quelque chose que je connais bien moins que lui. Mais je suis déjà venu parmi vous il y a quelques années, ça s’était très bien passé. Et moi ce que je regarde, c’est les endroits où ça se passe bien et les endroits où ça se passe moins bien pour moi. Or chaque fois que l’on me montre soi-disant des quartiers soi-disant de violence, de haine, c’est là où je suis le mieux accueilli, sans ne faire aucune concession, vous l’admettrez ; je me présente exactement comme je suis. Et chaque fois qu’on me montre des quartiers soi-disant d’« amour fraternel bobo de gauche », etc., là je me fais en général très mal recevoir. Donc l’intérêt de venir sur le terrain, effectivement, c’est de voir que, comme on l’a vue pour FR3 Régions, le monde des médias et de la communication officielle est systématiquement un monde de mensonge.
Comme je l’ai dit récemment, un journaliste qui travaille, ça n’existe pas. Un journaliste, c’est soit un chômeur, sinon c’est une pute. Et là, c’est une phrase brutale, mais j’ai été moi-même journaliste encarté pendant plusieurs années, et si je suis sorti du journalisme, c’est qu’à un moment donné, on m’empêchait de faire mon travail et qu’à un moment donné, j’ai été obligé de choisir entre l’honnêteté, l’intégrité et le journalisme. Donc aujourd’hui, quelqu’un qui se présente devant vous comme journaliste, vous pouvez lui sortir cette phrase : « Tu travailles ? » S’il vous dit oui : « Ben t’es pas journaliste, t’es une pute, sinon tu devrais être chômeur. » Et quand vous avez vu le sujet de FR3 l’autre jour, où ils ont osé raconter qu’en fait Dieudonné « venait soutenir le candidat du Font national » alors que Salim, qui n’est pas d’ailleurs un haineux du Front national – il a compris que le combat c’était l’UMPS ; le Front national, c’est à la limite un sujet périphérique.
Y’a un candidat Front national, je crois ici, dans la circonscription, qui doit être bien étonné de savoir que ce soir, il reçoit le soutien de Dieudonné qui en est très étonné lui-même aussi. Mais c’est pour vous dire à quel point le système aujourd’hui ne règne que par le mensonge. Ils avaient promis aussi de nous empêcher de nous réunir.
En fait, ils n’en ont pas les moyens, vous le remarquez. Quand on décide de se réunir, ils n’ont finalement que le mensonge et les médias. C’est-à-dire ils sont dans leurs tours d’ivoire en donnant des coups de téléphone, mais ils n’ont pas osé venir ce soit sur le terrain, car ils savent en réalité qu’ils sont hyper-minoritaires et qu’ils ne nous diviseront pas, ce qu’ils ont fait pendant des années mais ils n’y arrivent plus. Et ils sont très agacés.
Or la grosse dame blonde qui fait des fautes de français que j’ai vu là sur FR3, Madame Pozmentier [Caroline Pozmentier, adjointe au maire, chargée de la sécurité], enfin une espèce de nom de pomme de terre comme ça, qui représente assez ouvertement et objectivement les intérêts israéliens à Marseille, qu’elle n’ait pas envie de voir cette réconciliation, qui effectivement l’agace parce que c’est pas du tout la politique israélienne, la réconciliation intercommunautaire comme vous le savez.
Là-bas, c’est la purification ethnique systématique et le droit du sang intégral. Le contraire de ce qu’ils nous vendent en France. Tous les leadeurs communautaires du PS vous vendent le droit du sol intégral en France, mais eux pratiquent le droit du sang intégral. C’est toujours ce qu’on appelle « la double éthique », le deux poids, deux mesures.
Et tout ce mensonge-là, nous sommes là aussi pour le détricoter et remettre ces gens à leur place. C’est-à-dire leur dire simplement, nous, nous sommes la France telle que nous la respectons, c’est-à-dire cette France qui est capable très vite d’accueillir des gens d’origine diverse sur un consensus minimum qui sont des valeurs. Et vous, vous êtes dans la haine – parce que c’est bien le mot –, vous êtes dans la manipulation, vous êtes dans le mensonge, vous êtes toujours dans la violence. Quand vous n’arrivez plus à nous avoir par le mensonge, vous nous avez par la violence, on l’a vérifié, Dieudonné, moi, les agressions, etc.
Et simplement, vous faites ce que vous voulez dans voter coin, mais vous ne nous empêcherez pas de nous réunir, vous ne nous empêcherez pas de nous réconcilier.
Et de toute façon, nous sommes là pour démontrer que vous tenez sans doute les médias, vous tenez l’appareil politique, mais au niveau de la base, au niveau du peuple, qui est un mot très sain, en réalité vous avez perdu déjà le combat.
Le peuple de France est avec Dieudonné, on le voit. Dieudonné est officiellement par le seul moyen qui vaille qui est l’achat du billet de spectacle, Dieudonné on va le dire ce soir – parce que je fais des compliments sur toi, t’en fera sur moi ; c’est le principe du renvoi d’ascenseur ; dans le show business, ça a toujours bien marché – Dieudonné est le comique préféré des français, faut que vous le sachiez, puisque c’est le plus gros vendeur de billets de spectacles vivants de France. Et ça il faut le rappeler.
Il faut le rappeler à Timsit, à tous ces gens qui ont du mal à remplir des salles, même avec des comités d’entreprises, c’est-à-dire avec des vieilles dames avec des robes à fleurs et des sacs qui sont venus parce que c’est gratuit et que c’est offert par le comité d’entreprise et qui sont en général un peu sourdes ; c’est pour ça qu’il n’y a pas beaucoup de rires.
Dieudonné remplit des salles sans médias, sans pubs et avec une diabolisation totale. Je me débrouille pas trop mal non plus, comme vous l’avez remarqué. On a monté nos réseaux de dissidence et de résistance et ça marche plutôt bien.
Et en face, nous avons des tricheurs, des menteurs, qui finalement sont tout en haut du pouvoir mais tout seul, et qui appuient sur des boutons. Et les boutons, c’est effectivement les pauvres agents de police qui sont obligés de se déplacer alors qu’ils n’en ont pas envie, les gens qui font un boulot avec de la honte, puisque moi quand je me suis fait emmener par huit flics à Sciences Po [2006], ils m’ont dit à l’oreille, deux m’ont dit : « On est avec vous Monsieur Soral. » Mais ils m’emmenaient quand même dehors avec les tonfas.
Et Dieudonné a eu l’autre jour, je crois, droit, de la part des CRS, à une haie d’honneur de quenelles, voyez ! Ça ce sont des signes importants parce que ces gens qui nous dirigent en nous divisant et en nous mentant avec un projet très haineux dont on voit finalement les travaux pratiques en Israël…
Puisque Israël, ce sont les travaux pratiques de leur idéologie : donc pour savoir ce qu’ils font quand ils ont réellement le pouvoir et qu’ils peuvent régner en pleine lumière sans mentir, ben vous regardez ce qui se passe dans l’État d’Israël. C’est ce qu’on appelle la preuve par neuf. Donc voilà.
Ces gens en fait se font obéir en France alors qu’ils sont très peu nombreux par ce qu’on appelle « les corps constitués ». Effectivement ils décrochent des téléphones, ils appuient sur des boutons, ils essaient d’instrumentaliser la justice ; ils y arrivent de moins en moins puisque Dieudo gagne en réalité tous ses procès, il faut le savoir, ce qui veut dire que quand même, ça fonctionne un petit peu. Ils nous envoient aussi la police qui de plus en plus nous dit en silence : « On a pas envie de faire le sale boulot », exactement comme pendant la guerre, dans d’autres circonstances, les policiers prévenaient les familles juives la veille pour leur dire : « ne soyez pas chez vous, je dois venir vous chercher demain ».
Et c’est pour ça que, il faut le rappeler, parce que ça c’est l’honneur de la France, qu’on ne rappelle jamais : 85 % des juifs ont échappés à la déportation en France sous les lois de Vichy grâce à la complicité bienveillante de la police, il faut que vous sachiez ces chiffres. Ce qui fait que de temps en temps, on peut être fiers d’être français, alors qu’on nous a élevés systématiquement dans la honte de notre citoyenneté, en faisant de nous un peuple de colonisateurs, de collabos, de racistes, etc.
De même que j’ai dit récemment – je vais pas trop traîner, je vais te laisser la parole assez vite [à Salim Laïbi] – que les français dans leur immense majorité, qui étaient des paysans et des ouvriers, n’ont pas participé à la colonisation. C’est la grande Banque qui l’a organisée, avec un bateleur qui est venu devant pour leur vendre au nom des droits de l’homme, qui s’appelait Jules Ferry dont s’est réclamé notre président « Hollandais », le jour de son investiture ! Il n’a pas eu honte de se réclamer du patronage de Jules Ferry qui est celui qui a justifié la colonisation au nom de la « supériorité de la race », il faut bien se rappeler de tout ça.
C’est pour ça que – je vais finir là-dessus – moi, j’ai monté un site qui s’appelle Égalité et Réconciliation où j’essaye de faire le travail que ne font pas les médias, que ne fait pas l’Éducation nationale non plus, parce que je pense que la liberté et le pouvoir, c’est d’abord le savoir.
Il faut vous cultiver, croiser les sources, que ce soit sur l’Iran, sur la Libye, avoir des informations multiples, pour pouvoir vous faire en conscience, une idée de la réalité des choses. Je crois que la première défaite c’est de réfléchir sur des informations fausses.
Et moi, mon travail, c’est un travail de pédagogie, c’est d’amener des informations qu’on vous cache. Ça peut être sur la France, ça peut être sur l’Afrique, ça peut être sur la colonisation, ça peut être sur des tas de sujets. La seule chose que je dis, c’est qu’avant de sortir des critiques qui sont souvent en fait des slogans qu’on vous a mis dans la tête, de force, par Monsieur Fernand Nathan ou SOS Racisme, etc., instruisez-vous au maximum.
En fait, tout ça est accessible sur Internet. Vous avez un cerveau qui marche bien, même si on vous fait croire le contraire, vous pouvez penser par vous-mêmes, mais il faut avoir la multiplicité des informations pour produise vous-mêmes la synthèse qui est votre liberté et votre authentique dignité.
Et quand vous faites ce travail-là, vous êtes beaucoup moins manipulables, et on peut beaucoup moins facilement vous faire voter comme des moutons, pour des Zéribi que j’ai bien connu, je vous raconterez tout à l’heure.
Nous étions animateurs à RMC tous les deux, à l’époque des Grandes Gueules. C’est moi qui me suis fait virer, c’est pas lui. Et je pourrais vous raconter comment je l’ai vu évoluer très lentement. Petite anecdote vite fait.
Il m’avait envoyé une lettre de félicitation pour mon livre Misère du désir, pour ceux qui l’ont lu où il y avait un chapitre sur les banlieues qui était très, très incisif sur la manipulation de SOS Racisme, Julien Dray, etc. À l’époque, il m’avait dit : « Bravo pour ton courage ». Il était de notre bord.
Je l’ai vu se faire rattraper, récupérer progressivement, et j’ai vu comment on l’a retourné, y compris contre moi à RMC, où on avait fait de lui celui qui venait me contrer, parce qu’il fallait que je sois contré par l’« arabe de service » pour que ce soit efficace et subtil.
Et c’est toujours la même tragédie. Si chacun, comme Dieudonné ou comme Salim, on était capable de dire non quand on vous propose de vous racheter. Ce qu’on m’a proposé, ce qu’on a proposé à Dieudonné, on pourrait en parler. On nous a tous proposé de nous racheter à un moment donné, genre : « Là il y a de l’argent à prendre, là il n’y a que des coups à prendre. » Et on dit : « Voilà, sois intelligent. », etc.
L’offre qu’on a faite à Karim Zéribi, on nous l’a faite aussi à moi et à Dieudonné. On a dit non. Donc il est possible de dire non. Il n’y a pas de raison d’excuser celui qui a dit oui.
Donc Karim Zéribi, je le regarde dans les yeux, là, et je lui dis : je sais qui tu es. Tu es le collabeur typique. Tu es la honte, tu incarnes la honte du maghrébin qui ne connait comme intégration que la soumission et qui finalement perpétue l’indigénat – c’est-à-dire : « Qui est-ce qui me donne le plus, pour qui je dois tapiner ? » – qui est le symbole finalement la honte de ce Maghreb où à un moment donné, une des sources de revenus, c’est de vendre le cul des enfants aux pédophiles européens.
Voyez, on est toujours dans cette idée honteuse, et il y a des gens qui se comportent dignement. C’est pour dire que la dignité n’a pas de couleur, n’a pas de race, n’a pas d’idéologie. Y’a ceux qui se comportent bien, y’a ceux qui se comportent mal. Y’en a partout. Et malheureusement, y’a aussi des salauds partout, c’est ça qui est tragique.
Mais à un moment donné, est-ce que vous dites oui ou non à la tentation du diable. Et si vous avez dit oui au diable, ayez l’honnêteté de la fermer.
Mais moi je peux vous dire, parce que j’ai fait ce travail, quand vous les regardez dans les yeux ceux-là, je l’ai testé face à certains cadres du Parti socialiste qui avaient en charge les banlieues, quand vous les regardez dans les yeux et que vous leur dites : « Je sais qui tu es, je te connais. », en général ils baissent les yeux.
Et ça c’est la vraie fierté, quelle que soit la difficulté. C’est de pouvoir se regarder dans les yeux dans la glace, de pouvoir regarder ses enfants dans les yeux, de pouvoir regarder sa femme dans les yeux, et de voir ces gens-là baisser les yeux quand vous les regardez dans les yeux.
Donc nous sommes tous là, yeux grand ouverts, à pouvoir nous regarder dans les yeux les uns, les autres, sans honte.
Et je passerai le micro, là-dessus, à mon camarade Salim.
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