Lundi, les salariés et l’Élysée ont continué leur dialogue de sourds entamé depuis la reprise de l’équipementier, en septembre.
« Déçus et amers » : c’est ainsi que les représentants des salariés de l’équipementier en difficulté GM&S ont décrit leur état d’esprit au sortir de l’Élysée lundi 23 octobre au soir, où ils ont été reçus par trois conseillers. Ils estiment n’avoir « rien obtenu de nouveau » mais promettent de « continuer à se battre ».
Première déception : ils n’ont pas rencontré le président Emmanuel Macron comme ils l’espéraient. Il « n’a pas daigné nous voir », a commenté Vincent Labrousse, délégué CGT. « J’espère qu’il passera dix minutes ou un quart d’heure, c’est le minimum », indiquait lundi matin sur RTL Jean-Marc Ducourtioux, délégué CGT de GM&S.
« Ils nous ont dit : "circulez il n’y a rien à voir" [...] Nous n’avons eu aucune avancée », a déploré Vincent Labrousse. « Cette réunion est la pire depuis le début de notre combat ».