Egalité et Réconciliation
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Jésus à Israël : « Arrière, Satan ! »
Le « secret messianique » dévoilé

Tous les chrétiens ne soutiennent pas l’Israël moderne. Mais tous les chrétiens soutiennent l’Israël antique. Tous les chrétiens ne croient pas qu’Israël a « le droit de se défendre » en commettant un génocide en Palestine et en envahissant d’autres pays. Mais tous les chrétiens croient que l’Israël des temps bibliques avait le droit – et même le devoir sacré – d’exterminer les Amalécites, « hommes et femmes, enfants et nourrissons » (1Samuel 15:3), parce qu’ils faisaient obstacle à sa conquête de Canaan.

 

Tous les chrétiens sont censés approuver Moïse lorsque, dans Nombres 31, il ordonne à ses hommes de massacrer tous les Madianites, pour les punir d’avoir encouragé les Israélites à épouser des femmes moabites. Moïse est furieux contre les chefs d’armée qui ont épargné les femmes et les enfants, mais il leur permet finalement de se réserver « les jeunes filles qui n’ont jamais couché avec un homme ». Le butin s’élève à trente-deux mille jeunes vierges, réparties entre tous les hommes : moitié pour les guerriers, moitié pour les prêtres. Yahvé exige pour sa part du butin 0,2 % de celles des guerriers, soit 32 jeunes filles, qui furent offertes à Yahvé par le prêtre sacrificateur Éléazar, vraisemblablement en holocauste, comme les bœufs, ânes et moutons réservés à Yahvé.

Où situer cette histoire sur l’échelle de la civilisation ? En-dessous de zéro. Nous sommes dans le monde décrit par l’anthropologue Lawrence Keeley dans Les Guerres préhistoriques (War Before Civilization), où l’extermination des tribus ennemies n’était pas rare et où

« la capture des femmes était l’un des profits de la victoire – et parfois l’un des principaux objectifs de la guerre – pour de nombreux guerriers tribaux. […] La position sociale des femmes capturées variait considérablement d’une culture à l’autre, allant de la vile esclave à l’épouse principale, en passant par la concubine et l’épouse secondaire » [1].

Pour l’ancien Israël, la norme était « vile esclave ». « Épouse principale ou secondaire » était hors de question, puisque la justification du massacre était d’empêcher les mariages mixtes. Le sexe avec des jeunes filles non israélites est OK, à condition qu’« aucun bâtard n’entre dans l’assemblée de Yahvé, ni aucun de ses descendants jusqu’à la dixième génération » (Deutéronome 23:3). C’est cela, plutôt qu’un respect particulier pour les femmes, qui explique la règle selon laquelle il faut une mère juive pour être juif.

D’autres récits bibliques reflètent ce type de guerre tribale pré-civilisationnelle. Dans Juges 19-21, le viol de la concubine d’un Lévite par les Benjaminites de la ville de Guibéa conduit à une guerre tribale, au cours de laquelle les onze autres tribus israélites massacrent tous les habitants de Guibéa et incendient la ville, tandis que six cents guerriers Benjaminites s’enfuient dans le désert. Puis, en gage de réconciliation, les Israélites décident de donner de nouvelles épouses aux Benjaminites. Pour ce faire, ils attaquent la ville israélite de Jabesh-Gilead, qui avait refusé de se joindre à l’expédition punitive, tuent « tous les hommes et toutes les femmes qui ont couché avec un homme », et rassemblent quatre cents vierges pour les offrir aux Benjaminites.

Bien avant que ces histoires ne soient écrites, il existait dans le Croissant fertile de hautes civilisations qui se comportaient avec plus de respect pour leurs ennemis. Malgré leur brutalité légendaire, les Assyriens n’ont pas massacré les Israélites vaincus, mais les ont déportés et réinstallés. Plus tard, les Babyloniens ont même permis à leurs captifs judéens de prospérer sur les rives de l’Euphrate.

Pourtant, les Israélites et les Judéens (Juifs) ont choisi d’écrire et de chérir leurs horribles histoires de massacres et de trafic d’enfants comme faisant partie de leurs traditions sacrées. Pire encore, ils ont décidé qu’en commettant ces actes, leurs ancêtres n’avaient fait qu’obéir au Dieu tout-puissant.

Tout cela fait d’Israël une sorte de fossile préhistorique vivant, un monstre issu d’une époque révolue de sauvagerie. Avec un maniaque génocidaire comme héros et maître spirituel, avec des récits de génocides et de razzias d’esclaves sexuelles comme récit national, avec un total de 24 681 116 personnes tuées pour ou par le dieu d’Israël [2], mais avec une armée et un arsenal modernes, et une influence internationale inégalée, Israël est devenu le plus grand fauteur de guerre du monde, une force de destruction de tous les acquis civilisationnels, tels que le droit international.

Israël est véritablement satanique. Il est satanique aujourd’hui parce qu’il était satanique hier [3]. Il est satanique parce que sa vision du monde, ses traditions, son attitude, son code de la guerre et son comportement général envers les Gentils sont enracinés dans l’Israël biblique et son fantasme délirant de l’« élection ». L’identité première de l’Israël moderne est la violence radicale de l’Israël biblique et ses prophéties de domination mondiale. Le Tanakh est le mode d’emploi des Israéliens pour leur nouvelle conquête du Levant.

Voilà pourquoi Israël a aujourd’hui un ministre comme Itamar Ben-Gvir affichant une photo du meurtrier de masse Baruch Goldstein sur son mur, ou un rabbin institutionnel comme Yitzak Shapira (« un grand arbitre halakhique » selon Netanyahou) écrivant dans son livre Hamelech (« La Torah du roi ») qu’« il est justifié de tuer des bébés s’il est clair qu’ils grandiront et nous feront du mal ». Shapira affirme que son décret « est pleinement justifié par la Torah ». Il a raison, cela ne fait aucun doute.

Si nous regardons le comportement d’Israël aujourd’hui, nous voyons Satan à l’œuvre. Mais si nous sondons profondément l’âme d’Israël, si nous réfléchissons avec intégrité sur l’origine du caractère d’Israël, nous découvrirons que l’âme satanique d’Israël est en fait Yahvé. Yahvé n’est pas Dieu. Yahvé est Satan, et Israël est le peuple élu de Satan.

« L’épée de Yahvé est pleine de sang, gluante de graisse. » (Isaïe 34,6) Posez un moment vos lunettes allégoriques ou eschatologiques chrétiennes, si vous en avez, et lisez ce que Yahvé a prévu pour « tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem » :

« Il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux fondront dans leurs orbites, et leur langue fondra dans leur bouche. [… Alors] les richesses de toutes les nations alentour seront rassemblées : or, argent, vêtements en très grande quantité. […] tous les survivants de toutes les nations qui auront marché contre Jérusalem monteront année après année se prosterner devant le roi Yahvé Sabaot et célébrer la fête des Tentes. » (Zacharie 14 : 12-18).

Et maintenant demandez-vous ce qu’une nation dotée d’un tel programme et de la puissance nucléaire fera lorsqu’elle estimera que Dieu lui donne le feu vert.

Si le mot Satan signifie quelque chose, alors Yahvé, l’âme d’Israël, est Satan.

Mes amis chrétiens m’en veulent de marteler ce point. Mais l’histoire exige qu’ils se réveillent de leurs rêveries sur l’Israël biblique. Il n’y a plus d’excuse à l’adoration de la Bible hébraïque et de son dieu génocidaire. Assez de faux-fuyants théologiques, comme « ne soyons pas anachroniques », ou « lisons tout cela allégoriquement » ! Prenez la pilule verte !

Mais ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain. Honorons Jésus ! Nous avons plus que jamais besoin de lui, parce que son histoire est celle de tous les hommes détruits par l’Empire pour avoir défié le Temple. C’est l’histoire du fils de Dieu qui a vaincu le peuple de Satan par son propre martyre. C’est l’histoire des Palestiniens.

Jésus, d’ailleurs, nous enseigne à demi-mots ce que nous devons savoir, lorsque que, au diable qui lui montrait « tous les royaumes du monde avec leur gloire » et lui disait : « Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage », Jésus répondit : « Retire-toi, Satan ! » (Matthieu 4:8-10). Jésus rejette ici le principe même de l’alliance de Yahvé avec son peuple : si, dis Yahvé à Israël, « tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu », en n’adorant aucun autre dieu, alors Yahvé « t’élèveras au-dessus des toutes les nations qu’il a faites », « tu annexeras des nations nombreuses » (Deutéronome 26 : 17-19 et 28 : 12).

Le parallèle entre la tentation du Christ par Satan et l’alliance de Yahvé avec Israël est indéniable. L’histoire de la tentation concerne le rôle de Jésus dans l’histoire. Jésus refuse d’être le roi messianique qui inaugurera la suprématie glorieuse d’Israël. Ce récit est sans doute légendaire, mais il a probablement été inspiré par des paroles mémorables de Jésus. Il existe en effet un autre dialogue dans lequel Jésus utilise la même phrase, généralement traduite par « Arrière, Satan », mieux connue des catholiques dans la traduction latine, vade retro, Satana, mais peut-être mieux rendue aujourd’hui par « Dégage, Satan ! » Le dialogue, qui se trouve dans Marc 8 : 27-33, porte sur la réponse correcte à la même question : Jésus est-il le Messie ? Le voici, dans la traduction de la Bible de Jérusalem :

« 27 Jésus s’en alla avec ses disciples vers les villages de Césarée de Philippe, et en chemin il posait à ses disciples cette question : "Qui suis-je, au dire des gens ?"
28 Ils lui dirent : "Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes."
29 "Mais pour vous, leur demandait-il, qui suis-je ?" Pierre lui répond : "Tu es le Christ." […]
33 Mais lui, se retournant et regardant ses disciples, admonesta Pierre et dit : "Arrière, Satan ! Car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes." »

Dans ce dialogue, dont Marc fait le point de bascule de son récit, Jésus nie catégoriquement être le Messie (Christos, en grec), et c’est probablement sa réponse choquante et mémorable qui est reprise par Matthieu dans le récit de la tentation (Matthieu est en partie une réécriture de Marc).

Mais certains d’entre vous ont sûrement remarqué que j’ai sauté trois versets. Voici la citation complète :

« 27 Jésus s’en alla avec ses disciples vers les villages de Césarée de Philippe, et en chemin il posait à ses disciples cette question : "Qui suis-je, au dire des gens ?"
28 Ils lui dirent : "Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes."
29 "Mais pour vous, leur demandait-il, qui suis-je ?" Pierre lui répond : "Tu es le Christ."
30 Alors il leur enjoint de ne parler de lui à personne.
31 Et il commença à leur enseigner : "Le Fils de l’homme doit beaucoup souffrir, être rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, être tué et, après trois jours, ressusciter" ;
32 et c’est ouvertement qu’il disait ces choses. Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner.
33 Mais lui, se retournant et regardant ses disciples, admonesta Pierre et dit : "Arrière, Satan ! Car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes." »

Le passage prend maintenant le sens contraire : Jésus accepte le titre messianique, mais veut le garder secret, et Pierre est maintenant réprimandé pour ne pas avoir voulu que Jésus meure. Un peu d’exégèse historico-critique est ici nécessaire pour comprendre que la prédestination de la mort et de la résurrection de Jésus est un développement christologique postérieur à Pâques. Par conséquent, le verset 31 et les deux versets qui l’encadrent (30 et 32) ne peuvent pas avoir fait partie des paroles de Jésus telles que les ont conservées ses disciples immédiats, et sont presque certainement une insertion rédactionnelle. Ils introduisent dans la bouche de Jésus deux principes fondamentaux de la doctrine élaborée après la mort de Jésus : Jésus était le Messie et sa crucifixion était prédestinée (et prophétisée). Bien que ces deux affirmations soient incompatibles du point de vue juif (un Messie crucifié est une contradiction dans les termes), elles forment une unité inséparable dans la doctrine élaborée par Marc et les auteurs évangéliques ultérieurs.

Le verset 30 introduit le motif connu des spécialistes du Jésus historique sous le nom de « secret messianique » (analysé pour la première fois en 1901 par William Wrede dans Das Messiasgeheimnis in den Evangelien). L’objectif était de répondre à une objection : au début des années 70, certaines personnes qui avaient suivi Jésus ou ses premiers disciples n’avaient jamais entendu dire que Jésus prétendait être le Messie. L’explication des évangélistes est que Jésus avait dit à ses disciples de garder cela secret. Le motif du « secret messianique » a été introduit pour contredire le « rejet messianique » de Jésus lui-même.

Ce n’est qu’une théorie. Elle repose sur l’acceptation du fait que Jésus n’a pas écrit les évangiles lui-même, et qu’on peut donc se demander dans quelle mesure ses paroles ont pu être déformées. Par exemple, on m’objecte systématiquement Matthieu 5 : 17-18 : « N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu l’abolir, mais l’accomplir. […] avant que ne passent le ciel et la terre, pas un iota, pas un point sur le i, ne passera de la Loi, que tout ne soit réalisé. » À ceux qui me citent ces versets, je réponds, d’abord : allez vous faire circoncire ! Ensuite : un peu de bon sens ! Ce logion est propre à l’Évangile de Matthieu, le plus juif de tous. Il est impossible que Jésus ait prononcé ces paroles, après avoir appelé à la transgression du sabbat.

Soyons clair : nous ne savons pas ce que Jésus a vraiment dit, et personne ne saura jamais avec certitude comment distinguer les mots qu’il a prononcés des mots que les auteurs et les rédacteurs des évangiles lui ont fait dire. Ce qui est important, c’est que nous avons le choix des interprétations. Il n’y a qu’un seul Jésus, mais il y a de nombreuses façons de le comprendre. Même avec le « Jésus historique » relativement récent, il existe des variantes : Jésus le rabbin, Jésus le révolutionnaire, Jésus le guérisseur, Jésus le prédicateur apocalyptique, etc. Nous pouvons choisir de croire que Jésus a légitimé le fantasme de supériorité métaphysique d’Israël, ou qu’il a essayé de guérir Israël de cette maladie mentale. Nous pouvons choisir de croire que Jésus a accepté le dieu d’Israël comme son Père céleste, ou qu’il a implicitement identifié le dieu d’Israël à Satan. Nous pouvons choisir de croire que Jésus était le Messie d’Israël ou qu’il a rejeté avec véhémence ce titre comme étant une idée satanique. Il s’agit d’un choix rationnel, et il existe des arguments solides en faveur de la seconde théorie. Je n’en ai présenté qu’un seul.

Il existe donc une voie hors du dilemme que nous impose la doctrine cléricale : si Jésus était le Messie, alors Israël était le peuple élu. L’un ne va pas sans l’autre. Or il est devenu vital de dénoncer l’élection divine du peuple juif comme le mensonge le plus gigantesque et le plus désastreux de l’histoire de l’humanité. Le mensonge juif par excellence. Un mensonge satanique qui a assez duré. N’est-il pas libérateur de découvrir, avec une exégèse critique élémentaire, que Jésus n’y croyait pas, et que, pour cette raison, il a rejeté avec la plus grande fermeté l’idée qu’il était le Messie ?

Autrement dit, il existe une base rationnelle pour le marcionisme, si nous entendons par là une vision de Jésus radicalement opposée à l’idéologie de l’Ancien Testament, et un concept du Père de Jésus radicalement opposé à Yahvé. L’un invite les hommes à chercher des trésors dans le ciel, tandis que le second ne pense qu’à remplir son temple d’or. « J’ébranlerai toutes les nations, alors afflueront les trésors de toutes les nations et j’emplirai de gloire ce Temple, dit Yahvé. À moi l’argent ! À moi l’or ! Oracle de Yahvé Sabaot ! » (Aggée 2 : 7-8) Point de place pour Israël dans le Notre Père que Jésus a enseigné à ses disciples !

Le marcionisme est une hérésie ? Tertullien l’a condamné ? Quelle importance ! Il n’y a plus de copyright ni d’excommunication papale à craindre. Nous sommes libres de comprendre Jésus comme nous l’entendons. Prenons exemple sur la grande Simone Weil, qui a reconnu en Jésus l’idéal sublime de l’héroïsme grec et l’antithèse du matérialisme juif : un fils de dieu grec, et non un messie juif. Ce Jésus radicalement anti-Israël ne nous sauvera pas, mais il pourra inspirer à certains la foi et le courage dont ils auront besoin dans la lutte finale. Prenons exemple sur Voltaire (dont BHL a bien senti le marcionisme), en relisant le génial Voltaire antisémite de Félix Niesche, un livre de chevet pour notre temps :

« Ô terre ! Ô nations ! Ô vérité sainte ! Est-il possible que l’esprit humain ait été assez abruti pour imaginer des superstitions si infâmes et des fables si ridicules ! »

« L’âme de Néron, celle d’Alexandre VI et de son fils Borgia, pétries ensemble, n’auraient jamais pu imaginer rien de plus abominable. » [4]

Au musée des horreurs, l’Ancien Testament ! Jetons cette eau pestilentielle, mais gardons aussi l’Enfant Jésus, la personnification mythique et rituelle du soleil-roi qui renaît chaque année, une tradition européenne bien antérieure à la christianisation. Comme l’a bien dit le médiéviste Emmanuel Le Roy Ladurie, au fond, le meilleur du catholicisme, c’était son paganisme [5].

Laurent Guyénot

Notes

[1] Lawrence H. Keeley, War Before Civilization : The Myth of the Peaceful Savage, Oxford UP, 1996, p. 86.

[2] Steve Wells, Drunk With Blood : God’s Killings in the Bible, SAB Books, 2013.

[3] Jean 8:44 : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père ».

[4] Félix Niesche, Voltaire antisémite, Kontre Kulture, 2019, p. 105 et 102.

[5] Cité par Patrick Buisson dans La Fin d’un monde, Albin Michel, 2001, p. 230.

Laurent Guyénot et la Bible hébraïque, sur E&R

 
 






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  • #3470889
    Le 27 décembre 2024 à 12:04 par Edouard Krapow
    Jésus à Israël : « Arrière, Satan ! » Le « secret messianique » dévoilé

    "Mais tous les chrétiens soutiennent l’Israël antique."
    - Je suis chréltien et je ne soutiens pas I$raH3ll antique non plus. Reprenez-vous M. Guyénot.

     

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  • #3471043

    " Dans ce dialogue, dont Marc fait le point de bascule de son récit, Jésus nie catégoriquement être le Messie (Christos, en grec) "

    Cela est totalement faux et le procédé ou fallacieux ou ignorant
    Dans ce dernier cas n’interprétez pas seul

    Dans Marc 8 27-38 Jésus ne nie en rien la reconnaissance du Christ en lui par Pierre au contraire mais par la suite Pierre refuse que le Christ doive souffrir et être tué
    Vous êtes passés du verset 29 au verset 33
    Fallacieux

     

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  • #3471183

    N’est pas théologien qui veut...
    Beaucoup devrait arrêter d’interpréter l’ancien testament à la manière d’un sioniste mais devrait l’étudier à la lumière du christ.

     

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  • #3471213

    Merci Laurent pour votre travail d’analyse. C’est toujours instructif et finement analysé, n’en déplaise à tous ceux qui commentent.
    (c’est comme dans les autres domaines : un commentateur sportif ou musical est un sportif ou musicien raté)

     

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  • #3471387

    Affirmer que le conflit de civilisations est souhaité par une minorité de monothéistes est à la fois vrai et courageux. Empêcher l’apparition de ce conflit de civilisations est louable. C’est l’esprit d’ER que je salue.

    En revanche, poser l’existence d’une convergence théologique islamo-chrétienne est une absurdité. Prétendre ‘’expliquer’’ le christianisme à partir du Coran et de la gnose n’a aucun sens. Cela n’est intéressant que dans un cadre maçonnique, où la vérité dogmatique est exclue, et où chaque point de vue a égale légitimité.
    Il n’y a pas de ‘’christianisme de Paul’’, contraire à celui de Jésus-Christ.
    Il y a une seule Eglise à travers les siècles, soutenue par l’Esprit Saint ( Esprit du Père et du Fils ) . De cette unique Eglise sont issues l’orthodoxie puis la rébellion protestante. Autour de cette unique Eglise gravitent des hérésies.

    En niant la divinité de Jésus-Christ, en niant la Trinité et l’Incarnation du Verbe de Dieu, en retournant aux prescriptions hygiénistes et alimentaires, l’islam reprend la rébellion rabbinique.

    Nul besoin d’être musulman pour être anti- sioniste.

     

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    • Je ne comprends pas pourquoi vous évoquez le Quran dans cette discussion, alors que c’est l’Ancien Testament que vous considérez comme la parole de Dieu pleine et entière.

      Parler d’une convergence islamo-chrétienne ici n’a aucun sens. Laurent Guyénot n’a jamais établi de tels liens. Son travail repose sur ses recherches personnelles, les recherches de biblistes et s’appuie sur des preuves scripturaires, historiques, archéologiques et linguistiques.

      Ce que vous faites, c’est discréditer d’autres chrétiens comme LG en insinuant qu’ils tirent leurs idées des musulmans (?) alors même que les arguments présentés sont fondés sur des travaux académiques sérieux. En réalité, vous écartez tout d’un revers de main en évoquant l’islam ou une prétendue influence « crypto-guénonienne » pour détourner l’attention ?

      Si vous pensez que Laurent Guyénot soutient vos affirmations, montrez-nous précisément où cela apparaît dans son ouvrage, si tant est que vous le puissiez…

       
    • #3472230

      Mon commentaire visait à distinguer deux niveaux.
      1. L’attitude consistant à baisser les tensions entre communautés, le refus du conflit de civilisations. Cette attitude est louable et je pense y participer. J’ai du respect pour Laurent Guyenot et pour ses contributions sur le 11 septembre notamment.
      2. Le n’importe quoi théologique, les opinions personnelles sur la Bible, à partir d’hérésies gnostiques. Les conclusion tirées à partir de versets isolés , le christianisme à la sauve maçonnique, la Sola Scriptura protestante poussée à l’extrême, le refus de la dimension surnaturelle de l’Eglise, l’affirmation d’un prétendu ‘’christianisme caché’’.
      Cela ne fait qu’ajouter à la confusion et à l’apostasie.

      ‘’Avant qu’Abraham fut, je suis’’.
      ‘’ Moi et le Père sommes un’’.
      Or, le JE SUIS n’appartient qu’à Dieu, qui possède l’Etre par Lui-Même. Jésus-Christ utilise le JE SUIS divin.

      Toute la Bible est Parole de Dieu. Dans tout le NT, c’est Jésus-Christ qui parle à travers les évangélistes, et Pierre, Paul et Jacques.

      ‘’vous avez connu celui qui EST dès le commencement.’’
      ( 1 Jean 2.13)
      L’Eglise n’est pas le bistrot des sports.

       

    • 2. Le n’importe quoi théologique, les opinions personnelles sur la Bible, à partir d’hérésies gnostiques. Les conclusion tirées à partir de versets isolés , le christianisme à la sauve maçonnique, la Sola Scriptura protestante poussée à l’extrême, le refus de la dimension surnaturelle de l’Eglise, l’affirmation d’un prétendu ‘’christianisme caché’’.
      Cela ne fait qu’ajouter à la confusion et à l’apostasie.



      Vous êtes sérieux  ? On parle ici de LG mais aussi d’une discipline, de travaux qui ont été abordés par de biblistes reconnus, dont l’approche académique est largement respectée, sauf, semble-t-il, par des personnes de votre genre, qui préfèrent abaisser le débat à un niveau dénué de toute rigueur intellectuelle.

      Être croyant n’empêche en rien d’analyser les contradictions flagrantes présentes dans les textes bibliques, surtout lorsqu’elles ne semblent pas correspondre à une inspiration divine cohérente. Si votre argument repose sur l’idée d’une "parole divine pure", comment expliquez-vous que la Bible elle-même affirme que les scribes ont corrompu les textes, ou que les prophètes ont été moqués et persécutés  ?

      De plus, pourquoi faudrait-il automatiquement croire que le Yahvé cruel et vindicatif, souvent présenté dans certains passages, est véritablement le Dieu d’Abraham  ? N’est-il pas légitime de se demander si Yahvé pourrait être, à l’instar du veau d’or, une usurpation idolâtre  ? Après tout, Moïse et Aaron eux-mêmes ont combattu de telles dérives parmi les enfants d’Israël.

      Plutôt que de vous réfugier dans une critique stérile et infondée, à constamment prêcher au lieu d’argumenter, peut-être serait-il plus constructif de vous ouvrir à ces réflexions et d’examiner les textes avec un regard critique et informé. C’est pourquoi je vous incite à lire le livre de Laurent Guyénot, qui explore ces problématiques en profondeur, au lieu de jouer les gendarmes de la pensée en prétendant qu’il encourage à l’apostasie.

       
    • «  L’Église n’est pas le bistrot des sports  », dites-vous. Pourtant, c’est exactement le niveau que vous atteignez en éludant les questions de fond par des phrases préfabriquées pour prêcher alors que l’Esprit vous échappe totalement…

      Si vous êtes si certain de vos affirmations, pourquoi ne pas expliquer les contradictions dans le texte  ? Par exemple, si vous soutenez que Jésus est Yahvé, comment conciliez-vous l’image du Yahvé cruel et vindicatif de l’Ancien Testament avec les enseignements de miséricorde et d’amour de Jésus dans le Nouveau Testament  ?

      Mais non, inutile de vous demander une réponse cohérente. Vous préférez tourner autour du sujet, évitant soigneusement tout argumentaire sérieux, comme un canard qui plonge la tête sous l’eau dès qu’il sent quelques gouttes de pluie.

      Au lieu de recourir à vos astuces dont vous ne croyez pas un traitre mot comme l’impossibilité d’avoir une opinion personnelle, engageons un vrai débat intellectuel sur ces questions, avec des arguments solides et une lecture critique des textes. Ou alors vous arrêtez de faire semblant d’être là pour discuter alors que vous voulez mettre un épais brouillard pour empêcher les gens de comprendre qu’il y a matière à débats.

       
    • #3472645

      C’est ER qui a fait de moi un patriote, et qui m’a amené à la foi catholique et à la Messe, grâce à Pierre Hillard. Je vis d’Eucharistie depuis 5 ans.
      Tout un chacun peut avoir des opinions. Seule l’Eglise fondée par Jésus-Christ est légitime en matière de doctrine.

      Le néo-paganisme ne m’a rien apporté. Ce qui change mon coeur et me rend heureux, c’est l’Eucharistie.

       
    • #3472665

      En matière de cuisine et de décoration d’intérieur, chacun ses opinions. En matière de doctrine catholique, seule l’Eglise fondée par Jésus-Christ est compétente.
      Les commentaires personnels sur des versets ,à la lumière d’auteurs non- chrétiens , n’ont aucune valeur.
      Ce ne sont pas mes opinions personnelles qui ont changé ma vie, mais la foi catholique que l’Eglise me transmet, et les sacrements. Je ne me fabrique pas ma petite foi subjective tout seul.

       
    • @ÀQuel
      Des contradictions ? Lesquelles ? La bible existe depuis 2000 milles mais personne n’aurait remarqué que les textes se contredisent jusqu’à maintenant.

       
  • #3472140
    Le 29 décembre 2024 à 22:47 par TauR le Crucifié
    Jésus à Israël : « Arrière, Satan ! » Le « secret messianique » dévoilé

    @Laurent Guyénot

    Quelque sérieuse divergence que l’on puisse avoir avec Laurent Guyénot, il faut reconnaître qu’il s’agit d’un sujet, certes délicat, mais de fond.

    Déjà dans l’Ancien Testament, alors que le Lévitique est rythmé d’instructions commençant par « le Seigneur dit à Moïse », DIEU dans le livre du prophète Jérémie affirme n’avoir jamais prescrit d’holocaustes ni de sacrifices à la sortie d’Egypte.

    A l’ère du Nouveau Testament, le marcionisme – et plus généralement la gnose – est connu comme le courant le plus représentatif de la contestation de l’Ancien Testament.

    Ce que l’on sait moins, c’est que cette remise en question était aussi partagée par plusieurs groupes chrétiens par ailleurs farouchement opposés à la gnose sur d’autres points. Lisons les écrits clémentins (Homélies et Reconnaissances), beau texte littéraire, historique et théologique hébraïco-chrétien. Notamment la somptueuse joute oratoire entre saint Pierre (représentant l’Eglise) et Simon le Magicien (représentant la Gnose païenne) qui eut lieu à Césarée. Dans ce texte magnifique où tout oppose nos débatteurs, saint Pierre est au moins d’accord – ou le met-on en accord – avec Simon sur la falsification a minima de certains récits de l’Ancien Testament, saint Pierre y voyant des mains humaines, Simon attribuant l’ensemble du système (juif et chrétien) à une divinité déchue.

    Au IVe siècle, saint Epiphane écrit son gigantesque Panarion, une réfutation des hérésies de l’époque. Tout le monde en prend pour son grade : gnostiques hellénisants, judaïsants, etc. Parmi les cibles de saint Epiphane se trouvent plusieurs groupes chrétiens hébreux rejetant, certains partiellement, d’autres presque totalement la Torah de Moïse en vigueur comme étant falsifiée, ou faussement attribuée à Moïse. L’une des caractéristiques majeures de ces églises se trouvait dans le rejet des sacrifices sanglants, de toute effusion de sang ainsi que dans la possession d’une Torah propre (Ancien et Nouveau Testament). Saint Epiphane leur objectait à souhait des références bibliques, mais a dû se heurter un petit peu au texte de Jérémie déjà cité.

    (suite)

     

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  • #3472194

    En attendant les Rav Ron Chaya et toute la clique.
    Ils disent que c’est l’islam et pas le catholicisme le balai d’Israël.
    Étrange , non !

     

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    • #3472257

      Le point de bascule de toute l’Histoire est cette période précise : la naissance de Jésus-Christ, la venue du Dieu dans le monde, le refus acharné de Sa divinité par certains juifs, la fondation par Lui de son Eglise, Sa Passion et Sa Résurrection. Ceux qu’il L’ont fait mettre au bois savaient parfaitement Qui Il EST de toute éternité. Ils étaient et sont toujours satanistes, au sens où ils refusent Dieu venu dans le monde.

      Toutes les hérésies ( en quelque langue qu’elles s’expriment) ayant pour principe la négation de la divinité de Jésus-Christ, proviennent de ces rabbins.

       
  • #3472644

    Le vrai sens du terme ‘’judéo-chrétien’’ est le fait que le christianisme accomplit et dépasse le judaïsme. Etre judéo-chrétien au vrai sens du terme ne permet pas de considérer que le judaïsme depuis l’Incarnation a même légitimité que le christianisme. Un vrai judéo-chrétien considère le judaïsme talmudique comme dépassé et accompli par l’Incarnation du Verbe de Dieu.
    Un vrai judéo-chrétien considère le judaïsme talmudique comme l’ivraie qui sera consumée au feu.
    Un vrai judéo-chrétien ne peut valider une religion qui pratique l’endurcissement du cœur, qui enseigne un Dieu qui n’est pas venu sur terre, des prétentions territoriales, des prescriptions d’hygiène et d’alimentation, et un complexe de supériorité.
    Un vrai judéo-chrétien ne peut valider une religion qui prépare la voie à un autre monothéisme niant l’Incarnation du Verbe de Dieu.

    Nul besoin de recourir à la Grèce ou à la gnose pour aboutir à ces conclusions, même s’il est évident que le christianisme se développe en employant des termes grecs et latins.
    La seule réponse à l’endurcissement du cœur des juifs ( et de toute l’humanité, moi y compris) ,c’est l’humilité et la douceur de Dieu fait homme, c’est Sa Passion librement consentie, Son Sang versé pour les péchés de tous les juifs et de toute l’humanité. C’est Sa Résurrection et Sa présence à chaque Messe.

    Il n’y aura pas de réponse pagano-chrétienne au problème juif.

     

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  • #3472712

    ‘’ Pas de place pour Israël’’.
    Le Notre Père appelle tout être humain à devenir enfant de Dieu par la foi en Jésus-Christ.
    Jésus qui est le seul Christ, n’a pas été mis au bois parce qu’Il mangeait avec les pécheurs. Jésus-Christ a été mis au bois parce qu’il se présente en utilisant le JE SUIS ,attribut exclusif de Dieu.
    La divinité de Jésus-Christ est scandale pour les juifs, les musulmans, les gnostiques, les franc-maçons et les dissidents néo-païens.

    Le ‘’bon combat’’ dont parle St Paul est le combat enseigné par Jésus-Christ, dont il est l’apôtre.

     

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    • Débattre c’est prendre le risque de changer d’avis... Est ce que vous en êtes conscient ?

       
    • #3473168
      Le 1er janvier à 17:03 par Lucie Aubrac a une mammite
      Jésus à Israël : « Arrière, Satan ! » Le « secret messianique » dévoilé

      ÀQuel
      On a peut-être pas envie de changer d’avis.
      L’avis de nos aïeux, de nos anciens nous convient peut-être.
      Ou peut-être avons-nous envie de leur rester fidèle.
      Tu t’es seulement posé la question ?
      Peut-être que pour nous nos anciens ont toujours raison ?
      Et que les avis des autres n’ont aucun poids face a nos anciens !
      Ma famille est catholique, je reste catholique.
      Le reste c’est pipeau flûte et merguez.
      J’en ai rien à foutre.
      C’est mon histoire, ma culture, ma nation, les miens, c’est plus fort que tout.

       
    • Bravo Lucie et merci Telecaster.
      Et pourquoi faudrait-il nous faite changer d’avis ?
      Pour nous faire accepter l’islam ?
      L’islam considère les Ecritures falsifiées.
      Laurent Guyénot, qui remet en cause toute l’interprétation de l’Eglise depuis sa création au sujet de l’Ancient Testament et qui persiste, alors que l’abbé Rioult lui a déjà apporté une réponse claire sur cette question, aide-t-il à l’islamisation de notre pays ?
      Quelqu’un ici vous a mis au courant que les chrétiens en islam sont considérés comme associateurs et que l’association est comme le pire pêché à commettre ? Quelqu’un ici aussi vous a dit que le messie qu’ils attendent est le Mahdi, qui arrivera quand toute la terre sera soumise l’islam et donc quand vous y serez vous ou vos descendants aussi soumis ? Et quelqu’un vous a-t-il prévenus que l’islam vise à la conquête de notre pays, appuyé par d’autres pays musulmans et leurs nombreuses associations et que c’est un devoir pour tout musulman de répandre l’islam ? Et que pour se faire, la ruse et le mensonge sont permis ?
      Ne me croyez pas sur paroles, allez vérifier, faites vos propres recherches. Il est temps de ne plus se laisser raconter des salades.

       
  • Paul de Tarse avait parfaitement compris que pour conquérir le monde il fallait d’abord s’emparer de l’Empire romain en crise. Ce duplice a réussi son coup, et le christianisme (catholique, réformé, orthodoxe) n’a depuis qu’une fin : la mission visible de la Pentecôte.
    Après, on peut toujours se situer sur les marges de ce continent issu du Proche-Orient, comme tout ce qui nous a fait tant de bien.

    La "Préhistoire" a connu la violence éthologique, mais aucune doctrine de haine idéologique. Le préjugé progressiste masque un fait massif : ce sont les cultures modernes (depuis la fin de l’Antiquité tardive) qui sont humanistes et hypocrites, voyez le bilan ! Il n’y a qu’une dénaturation et une régression.
    Et nous n’avons même pas Lascaux pour nous consoler (pour ceux qui auraient besoin de l’être).

    Marcion était pris entre deux feux. Mais au fond il n’est pas plus convaincant.

     

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