Le fantaisiste Gad Elmaleh a fait fortune grâce au cinéma, mais n’aime pas que ça se sache.
Ainsi, le triple-national (France, Maroc, Canada) a vivement réagi sur le plateau de C à vous sur France 5 cette semaine, suite aux révélations du Monde qui en février dernier, publiait un article intitulé Gad Elmaleh, Jacques Dessange, Arlette Ricci : trois visages de la fraude fiscale, où l’on apprenait que le comédien détenait un compte chez HSBC Suisse en 2006/2007, où dormait un peu de ferraille.
Et le malheureux Gad de s’épancher sur ses malheurs de millionnaire :
« C’est grave. En gros, on met fraude fiscale, et en réalité dans l’article, on explique qu’il a régularisé, que c’était 80 000 euros... Il y a eu un truc un peu malhonnête, un peu malsain, un peu pervers pour faire parler de l’article. On a utilisé la technique France Dimanche des années 1970. Deux-trois losers, un journal qui se vend moins, un gros titre avec deux-trois visages pour parler de fraude fiscale. Ma mère n’a pas dormi pendant deux semaines ! »
On ne peut qu’être ému par la détresse d’un homme qui, entre la mise en vente de sa propriété de Los Angeles, (quatre chambres, trois salles de bain, cinq cheminées et une piscine : une demeure proposée pour 3,9 millions de dollars, acheté en 2009 pour 2,6 millions de dollars) et de la réclame pour une entreprise d’usuriers (LCL lui a versé 450 000 euros pour trois jours de tournage), n’a eu droit qu’à 3h30 de présence sur TF1 (Gad Elmaleh : 20 ans de scène ! suivi de Gad Elmaleh, le big show) hier soir.
Ultime douleur pour l’amuseur : il a été battu par Le plus grand cabaret du monde, animé par Patrick Sébastien sur France 2.