Il y a 99 ans, le 6 mai 1916, 21 nationalistes syriens et libanais étaient exécutés par Jamal Pacha, le gouverneur ottoman de la Grande Syrie, qui fut surnommé « le boucher » à cause de sa cruauté.
L’Empire ottoman était alors en plein déclin, un processus qui fut accéléré par son alliance avec les puissances impériales durant la Première Guerre mondiale. Depuis l’indépendance de la Syrie, cette date est célébrée comme le « Jour des Martyrs ».
À l’occasion de cette commémoration, Bachar al-Assad a souligné le fait que l’Histoire se répète : la Turquie du « Sultan » Erdogan, mégalomane aspirant à la renaissance d’un Empire ottoman, est aujourd’hui encore à contre-courant de la marche de l’Histoire, ayant ouvertement pris le parti des terroristes atlanto-wahhabites.
Ankara joue un rôle actif dans la guerre internationale qui est menée contre la Syrie, apportant un soutien direct aux combattants d’Al-Qaïda et du Front Al-Nosra et multipliant les actes de guerre contre la République arabe syrienne. Alors que l’ensemble de la communauté internationale à reconnu que ces mouvements terroristes représentaient un danger pour la paix mondiale (ne serait-ce que sur le plan des déclarations) et que Bachar al-Assad est un interlocuteur incontournable, la Turquie, avec Israël, reste le dernier bastion de soutien ouvert à ces groupuscules terroristes et persiste à appeler au renversement du régime.
Le Président syrien a également évoqué la chute de Jisr al-Choughour et d’Idlib aux mains des combattants takfiristes pour dénoncer la propagande médiatique autour de cet événement. Loin de constituer un revers annonciateur de la fin du régime, ce n’est qu’une bataille parmi d’autres, qui ne doit pas occulter les avancées de l’Armée arabe syrienne, notamment dans la région stratégique du Qalamoun le long de la frontière syro-libanaise.
Toutes ces déclarations font partie de la guerre psychologique incessante qui est menée depuis 4 ans contre la Syrie, et qui n’a cessé de prédire la chute de Bachar al-Assad de manière imminente.
La prise de parole de M. al-Assad commence à 2’50 :