Je m’attendais à du lourd dans les commentaires : je ne suis pas déçu.
Il est vrai que bénir un couple de personnes homosexuelles, c’est intolérable. Bénir les assassins (étonnamment, alors que l’avortement même suite à un viol entraîne l’excommunication, le meurtre, même en série ou par récidive, ou la torture, semblent eux tout à fait compatible avec la salut de l’âme a priori), les soldats, les canons ou les navires négriers, voilà la droite des valeurs !
Hein ? Visiter ceux qui sont en prison ? Se retenir de jeter la pierre puisqu’on est pas parfait soi-même ? Retirer la poutre qu’on a dans l’oeil avant de critiquer la paille dans l’oeil de son voisin ? Connais pas.
On vous présente des homosexuels qui demandent une bénédiction, vous les conspuez.
"Ecce homo." - "Haro sur l’homo !", répondez-vous.
Le centurion de Mat 8,5-13, la femme qui perdait son sang de Marc 5,25-34, la prostituée de Luc 7,36-50, la femme adultère de Jean 8,1-11, tous furent sauvé par leur foi. Sur ces trois là : une putain, une femme adultère, et un romain. C’est même chez ce romain que Jésus rencontra la plus grande foi, n’ayant pas de pareil même parmi Israël. Je ne peux pas citer tout Mat 18, mais en voilà la conclusion :
« Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié ; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur. »
Pour l’amour de Dieu, retenez toutes ces pierres dont vous lapidez intérieurement ces frères, de peur que vous ne soyez lapidé en retour ! Puisque vos péchés sont pardonnés, alors que grands sont vos péchés : pardonnez en retour ! La malfaisance est partout, et vous joignant à elle, vos coeurs endurcis prennent pour cible ces frères qui ne font aucun mal. Votre malveillance, elle, attriste Dieu. Heureux les débonnaires, les miséricordieux, et les artisans de paix !
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et 
!
