Une attaque commise à l’arme blanche dans l’une des gares de Canton en Chine a fait quatre blessés, rapporte le journal contrôlé par les autorités Yangcheng Evening News.
Six personnes ont été blessées mardi dans une attaque à l’arme blanche à Canton, selon la police. Cette agression est la dernière en date d’une série d’incidents similaires qui ont récemment ensanglanté les gares chinoises. Elles sont attribuées par les autorités à des « terroristes » musulmans du Xinjiang.
On ignore le mobile et l’identité des auteurs de cette attaque. Son mode opératoire rappelle celle qui a coûté la vie à 29 personnes en plus de quatre assaillants, en mars dans une gare à Kunming, également dans le sud de la Chine.
Les autorités chinoises avaient alors attribué cette attaque, ainsi que l’incendie d’une voiture aux abords de la place Tiananmen en octobre à Pékin, à des séparatistes ouïghours du Xinjiang, région de l’ouest de la Chine.
Mercredi, un attentat à la bombe suivi d’agressions à l’arme blanche ont fait au moins trois morts, dont deux assaillants, et 79 blessés dans une gare d’Urumqi, la capitale du Xinjiang, selon les autorités. Elles ont mis en cause des « extrémistes religieux ».
Un agresseur abattu
La police de Canton dit être « arrivée rapidement sur les lieux » mardi et avoir abattu l’un des agresseurs. « Après des avertissements oraux restés sans effet, la police a ouvert le feu, a touché un suspect qui tenait un couteau et l’a maîtrisé », écrit la police de Canton sur un compte officiel sur Internet.
Le Nanfang Ribao, quotidien régional du parti communiste, rapporte qu’un autre suspect a été arrêté après avoir fui le site de l’attaque. Sur Internet, le Journal de Canton écrit que les assaillants étaient armés de lames d’un demi-mètre, portaient des habits et des chapeaux blancs et ont déclenché leur attaque au moment où des usagers quittaient la gare.
Cri
Cité par le Quotidien de Canton, autre organe proche du pouvoir, un commerçant ayant assisté à la scène rapporte que les suspects sont restés pendant environ deux heures près de sa boutique puis ils ont soudainement lancé un cri, sorti des couteaux de leurs sacs et commencé à attaquer des passants. La police est arrivée au bout d’une minute et a ouvert le feu en guise d’avertissement, a ajouté ce témoin.
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