Les Français de la 8e circoncision de l’étranger sont antisémites. La preuve, ils n’ont pas réélu Meyer Habib, le roi du clivage. À la place, ils ont choisi Caroline Yadan, ce qui n’est pas mieux. Peut-être qu’un jour, on regrettera le franc-parler de Meyer.
Le discours d’adieu de Meyer couvert par un hélico antisémite !
Merci à tous !
Ce n’est qu’un au revoir.
Je suis inquiet pour la France. pic.twitter.com/vFZlXEHVsb— Meyer Habib (@Meyer_Habib) July 7, 2024
Pourtant, Meyer avait fait un bon premier tour, mais selon Malbrunot, « on » ne voulait plus de lui en haut lieu. Ne pas louper les commentaires sous le tweet de Malbrunot, qui est malgré tout un journaliste mainstream, qui se fait houspiller par des lecteurs qui tiquent sur le concept de « pouvoir profond ». Les naïfs !
Législatives : "L'état profond français ne souhaitait pas la réélection de Meyer Habib, car il le considérait trop clivant", confie une source sécuritaire à Paris.
Le député sortant de la 8e circonscription des Français de l'étranger, apparenté LR et proche du Premier ministre… pic.twitter.com/Xkx43mM9pq
— Georges Malbrunot (@Malbrunot) July 8, 2024
De l’autre côté de la Méditerranée, dans son fief de Grenoble, l’ancien ministre du covidisme a été battu par un gaucho. On dirait que les mensonges quotidiens de Véran et les fantômes des morts du vaccin l’ont poursuivi jusque dans les urnes.
La belle nouvelle ce soir, Olivier Véran battu merci aux grenoblois d'avoir vengé les soignants suspendu vous avez suspendu #Véran définitivement, maintenant on exige une commission d'enquête sur ce qui s'est passé pdt la #Covid & sur #Pfizer #Macron #legislatives2024 pic.twitter.com/c8WwFAXjuu
— LE GÉNÉRAL (@LeGeneral_Off) July 7, 2024
#electionslegislatives2024 #Véran battu !
2 jours avant mon rdv avec le juge d’instruction belge sur le #PfizerGate : un joli signe !
Ne lâchons rien ! pic.twitter.com/XDlkZa597B
— Florian Philippot (@f_philippot) July 7, 2024
C’est peu pour l’honneur, face au combo macrono-mélenchoniste, mais la joie des gauchos sera de courte durée : rien n’est tenable dans l’alliance du pauvre (électeur) et du riche (banquier). Comme dirait le Christ, on ne coud pas une pièce neuve sur un vieil habit.
En attendant la chicore inévitable entre Mélenchon et Macron sur la guerre en Russie, prônée par Glucksmann, ou sur la hausse du Smic, dont les amis de Macron (le MEDEF) ne veulent pas, sauf si on alourdit la dette de quelques dizaines de milliards, les Français vont retrouver le régime des partis de la IVe République, celui que de Gaulle avait éradiqué.
En d’autres termes, ce sera le bordel. Au moins ce bordel parlementaire est-il raccord avec le chaos social. Du point de vue institutionnel, on sort de la Ve, c’est-à-dire d’un régime présidentiel fort. Ce que voulait, finalement, le pouvoir profond. Un président français fort présente moins de risques de dérapages dans le souverainisme...
Même Macron, le pur produit du système financier, a été tenté !