et à Bill Gates et ses amis à miquettes !

La chimie, en agriculture, remplace l’huile de coude.

Oui, bien sûr !
Les salades, les carottes, les tomates, toutes poussent dans l’eau salée au nord du Pays Bas. Et n’ont aucun gout, ni valeur nutritive. La bonne chose est qu’elles ne contiennent pas des pesticides.

Et la technique de production ?
Il n’y a rien qui te dérange dans ce que tu viens d’écrire ?
C’est bon les légumes hydroponiques ?

Les politiciens locaux ont toujours soutenu leur agriculture, par tous les moyens, y compris en détournant les lois.

Il faut écouter plus de monde alors, je vous conseille Lucien Seguy pour la question agricole.

Par contre, dans le sud, c’est cocagne ! Sur le pourtour méditerranéen en tous cas...

On en revient toujours à la même chose. Je suis agriculteur bio, les plus beaux sols que j’ai vu (et que j’ai aussi conduits) étaient en semis direct et donc avec de la chimie.

Qu’est-ce que vous y connaissez en chimie et sur les effets des poisons que vous utilisez ? En petite quantité, ça veut dire quoi exactement ? juste assez pour tuer les indésirables ?. Vous croyez que ça n’a aucun effet sur les personnes qui mangent vos produits ? Qui va faire le rapport s’il choppe un cancer au bout de quelques années de ce régime ?

Le problème c’est que vous utilisez un outil que vous ne maîtrisez pas car vous n’avez aucune idée de leurs effets à long terme. L’agriculture a des milliers d’années...vous croyez qu’à l’époque ils utilisaient les mêmes poisons ?

@ Magic. Une petite quantité c’est appliquer des doses largement moindre que celles qui ont été testées et homologuées.
Pour observer ce qu’il se passe, on observe ce qui se passe au niveau agricole. Un sol qui évolue, qui retient mieux l’eau, qui sent bon, qui se tient bien dans la main, qui dégrade rapidement les résidus végétaux morts, qui a une faune équilibrée et donc se régule par elle même, cela donne plus qu’une impression, mais c’est sur qu’il est plus important de rendre des comptes à des gens bourrés d’aprioris, incapable de faire un diagnostic sans se tourner vers un gourou qui leur récitera un chapelet de pessimisme (et les sols sont morts, etc, et les cultures empoisonnent les consommateurs, ...).

@Magic :
Il y mille façons d’observer l’effet à long terme pour un agriculteur. si une terre s’enrichit, retient l’eau, si les analyses évoluent dans le bon sens, si les équilibres de faunes, bactériens se font (donc pas d’attaques fongiques ou d’insectes,...). Empoisonner les foules de consommateurs... Ben voyons, le consommateur a le choix de consommer avec ou sans chimie, libre à lui de le faire. L’agriculture a des milliers d’années et les bilans sont là aussi. Donc quand on a des résultats de régénérations de sols ultra rapides il faut être fou pour les négliger. Si vous avez un exemple d’agriculture qui améliore les sols au fil de l’histoire
, je suis preneur !

magic,
Certes nos ancêtres n’utilisaient pas la chimie au niveau où nous en sommes, mais ils étaient moins nombreux. C’est les progrès de l’agriculture qui ont permit l’explosion de la démographie.
Actuellement, c’est la technique utilisée pour maintenir en vie le plus grand nombre.
Après guerre en Italie une épidémie de typhus à été enrayée avec du DDT, que fallait-il faire, risquer un cancer à 60 ans(qui n’était pas soupçonné à l’époque), ou mourir à 8 ans épuisé par la diarrhée. Faut-il risquer un cancer ou crever de faim.
Peut-on seulement y réfléchir.
Qu’avez vous à proposer.
Au lycée Agricole, j’ai eu un prof qui disait : "envisagez tous vos travaux de la manière suivante, but, principe, méthode, matériel, mise en oeuvre."
But, assurer la survie de l’espèce, principe, produire un maximum de calories, pour la méthode le matériel et la mise en oeuvre, j’attends votre proposition.

Magic système
Ce qui me surprend toujours chez les permaculteurs, c’est que je ne vois jamais une production digne de ce nom.
Mais que j’entends a chaque vidéo, qu’ils parlent de nous.
A contrario, je ne vois aucune vidéo, d’agriculteurs qui médisent sur les permaculteurs.
Et que les vidéos d’agriculteurs qui montrent le résultat de leur travail, donc la production, je la vois.
Moi si je devais démontrer que mon travail est efficace, je montrerai les tonnes de légumes, fruits et autres que je produis, je montrerai ma clientèle satisfaite, je montrerai la beauté de mes légumes et fruits.
Mais en aucun cas je ne parlerai des permaculteurs, pour démontrer que mon travail produit et produit de la qualité.
Je vis de mon travail, il fait vivre 8 personnes, mes enfants vivent dans mon exploitation, mangent mes productions, je vis au contact quotidien de la nature.
J’ai assez de recul pour voir les effets de mon travail
Mes abeilles ne meurent pas,elles pollinisent mes légumes fruits fleurs, mes garçons n’ont pas 3 couilles et mes filles 1 seul nichon, tu répètes le discours ambiant.
Moi je t’empêche pas de permaculter, donc laisse moi vivre et travailler tranquillement
Les femmes polluent la faune et flore aquatique avec leurs pillule contraceptive, la SNCF est la première utilisatrice d’herbicides pour l’entretien des ballasts, les compagnies d’autoroutes, idem, les femmes et les produits ménagers, l’industrie du textile, les particules de l’automobile, les urines des EHPAD clinique hôpitaux se déversent dans le tout-à-l’égout avec multitudes de substances chimiques, donc venir chier sur 380 000 agriculteurs c’est un peu fort de café
Évidemment c’est plus facile que la SNCF, ASF, les cliniques privées, les EHPAD l’industrie textile, le lobbie automobile, les gonzesses et leur pillule et l’industrie pharmaceutique.
C’est ça le courage monsieur Magic ?
Merci à Wilfrid Chevalier de n’avoir pas choisi de nous chier dessus, c’est tout à son honneur

Les gens qui cultivent la terre et ceux qui les les entourent manquent de culture, c’est pas compliqué à comprendre.
Tu n’entendras donc jamais ce discours sortit de leur bouche.

Ahh ces bravec culs terreux qui n’ont aucun savoir, ni technique ni historique...
Alors très bien passons ces gueux, tournons nous vers les ingénieurs, les chercheurs en agronomie, ceux qui ont eu accès à la littérature. Ben je n’en ai jamais rencontré qui m’ont raconté ce genre de trucs. J’ai bien rencontré des vieux paysans qui m’expliquaient utiliser de la dynamite pour faire des clotures, qui ont réutiliser des jeeps pour aller dans les champs, j’ai même rencontré des russes qui me parlaient de l’époque ou ils démontaient des tourelles de chars pour atteler des outils pour travailler le sol, mais ça les faisaient bie nrire de voir à quel point le parti leur faisaient faire n’importe quoi. Bon par contre il est impératif de croire des gens qui te vendent une idéologie, ne sont pas issus d’un terroir et qui sont déifier par des gens n’ayant aucune base... Bon et si on étit sérieux de temps en temps ?

Femme et enfants vivant au beau milieu de la ferme, même quand j’étais en conventionnel.
Comme l’avait dit le patron, ceux qui viennent en campagne et qui n’aiment pas l’agriculture viennent jouir d’un paysage issu du travail des agriculteurs. Ils leurs crachent dessus mais aiment profiter de leur action.
Actuellement sur un projet impliquant plusieurs agriculteurs, l’opposition vient uniquement de gens néo ruraux que nous ne connaissions pas avant.
"Quand une chose se décide sans toi et pour toi, tu peux être certain qu’elle se retournera contre toi." Dès que l’on parle d’agriculture sans faire confiance aux agriculteurs, c’est pour une chose certaine : tout détruire. L’équilibre de l’agriculture se fait avec une balance de point positifs et négatifs, si on focalise sur ce qui n’est pas le plus vertueux au monde, la machine se casse la gueule.
Faire la promotion du végétarisme au nom du respect de la nature implique des cultures déséquilibrées, c’est un des exemples le plus frappant, et des exemples tels que celui ci il y en a à la pelle.

Bon... Quand est-ce que les paysans d’E&R se rencontrent ?

Moi je suis céréalier dans la Beauce, mais je m’identifie comme permaculteur dans le Morvan.
C’est mon identité de genre
Et mon R8 John Deere s’identifie comme un cheval de trait.
Si on peut plus déconner.