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Wilfrid Chevalier – Le modèle naturel au jardin : la synergie au service du goût

Troisième épisode sur l’intérêt d’une approche permaculturelle dans la réalisation de son jardin potager. Ou l’on verra qu’une approche simplement « bio », si elle est un premier pas à franchir, n’est pas suffisante. Cultiver avec la nature, intelligemment et (donc) évidemment sans se laisser submerger par elle, soit en synergie avec l’ensemble du vivant présent dans le jardin potager, c’est allier la quantité (calories) et la qualité (nutritionnelle et gustative).

 

 

Vers l’autonomie alimentaire
Guide pratique de permaculture

Si vous avez manqué le début

 






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7 Commentaires

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  • Regarder le reportage sur Louis de Funes et son jardin potager....sur YouTube
    Ça a 40 ans minimum et le type était un grand respectueux de la nature

     

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    • Merci, je ne connaissais pas cette facette de Louis De Funes.
      Le potager est magnifique, c’est dommage qu’il n’y est pas une vue d’ensemble.
      Tout y est nickel, désherbé, ordonné, une somme de travail.
      Après, cela ne l’empêche pas de dire une bêtise par idéologie, puisque se méfiant des hybrides il préfère les vieilles variétés tel que la Marmande, qui est une hybride de Pondorosa croisée Mikado.

       
  • Le mot "synergie" me gêne un peu, le mot "coopérative" me plait mieux, il "sonne" d’une façon moins pédante à mes petites oreilles, j’ai toujours été plus latin que grec.
    Je plaisante bien sûr, mais pas tant que ça finalement..

     

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  • Merci E&R

    J’ai commencé un potager fin 2018 en pensant permaculture...

    J’ai commencé avec 170m2 et j’en suis actuellement vers 210m2.
    J’ai des orvets, parfois des grenouilles et des hérissons.

    Je paille (ma terre est humide), je mets du crottin de cheval, de la tondeuse d’herbe, du broya et j’enlève également les "mauvaises herbes" que je laisse à même le potager. Tout n’est pas garanti mais du peu que je remarque, mon sol grouille de vies (arachnides, vers, etc) et les limaces sont peu présentes ; ce qui ne fut pas le cas au début où j’avais des attaques de ces gastéropodes qui venaient détruire la moitié de mes plantations en une nuit et j’étais bon pour tout refaire. Une astuce est de faire d’abord vos semis dans des godets et d’attendre que les plants soient vigoureux pour les planter.

    Maintenant, j’ai un peu révisé mon fonctionnement, notamment dans les plantations que j’organise de manière moins anarchique, c’est-à-dire les maïs, etc.

    Une autre astuce est de laisser les plants mourir à même le sol comme justement le maïs, les choux, etc. Ils vont se dégrader et fournir de l’humus.

    Maintenant, soyons honnête, on ne retrouve pas toujours les prédateurs des indésirables. Depuis 2 ans je ne vais plus aux limaces mais j’en ai quand-même tué un bon paquet (couper les en deux avec une bêche et laisser leur cadavre à même le sol) et je mets parfois des pièges à rats.

    Aussi-non que du bonheur. Par exemple, j’ai fait mes premières plantations de pomme de terre en 2019 et je n’en plante que très peu maintenant car j’en oublie toujours quelques unes et elles reviennent chaque année.

    PS : en hiver, je jette tout mes détritus dans le potager (pas au printemps/été pour éviter que ça ne pue et que ça attire les rats).

    Maintenant, soyons honnête, vous pouvez avoir de bonnes années comme des années pourries et c’est un belge qui vous parle ! L’année dernière, la "sécheresse mouillée" tant crainte par nos experts du GIEC a ruiné les 90% de mes plantations de tomates. Je me souviens de l’été le plus arride de 2022 qui fût en réalité frisquet mais encore faut-il mettre son nez dehors ! Et là encore, c’est une excellente idée que de se mettre au potager ; vous vous reconnecter avec dame nature et vous apprenez à vivre avec les saisons. Un autre conseil est d’être frugal avec l’eau pour vos tomates, le minimum syndical leur suffisent ; il faut qu’elles aient chercher l’eau en terre. Ah oui, j’oubliais en bon écolo, je chasse et je pêche !

     

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  • Ce qu’il manque pour mettre en pratique les excellents conseils de Wilfrid, ce sont des passerelles dissidentes ville-campagne qui permettraient de faciliter la logistique ou le côté administratif donc l’installation.
    Concernant l’aspect économique on pourrait imaginer un pot commun visant à prêter une aide de soutien.
    Il serait aussi intéressant (et plus facile) d’établir dans un premier temps, un barème général par régions du coût d’installation et de fonctionnement approximatif sur 1 saison par exemple en prenant le modèle de Wilfrid ou un autre servant de base disons pour une famille de 4 personnes.

     

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  • Salut,

    Pour l’autonomie alimentaire (en légumes), je pratique depuis 10 ans ce que faisaient les maraichers de Paris du 19émé siècles sauf que je n’utilise pas de fumier de cheval qu’ils avaient en abondance mais du compost (en abondance).

    Sur les petites surfaces c’est top : Le double bêchage + l’apport massif de compost + plantations denses. 100m2 pour une famille de 6, avec cette méthode ce sont des tous les légumes d’été, automne et d’hiver assurés (mais creux du printemps). Si vous êtes seul, c’est l’autonomie alimentaire quasi complète si vous êtes végétarien.

    John Seymour, John Jeavons, Micro-agriculture biointensive, Alan Chadwick

     

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