Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Wilfrid Chevalier – Permaculture : du modèle conventionnel au modèle naturel

Premier épisode d’une série de quatre sur l’intérêt de la permaculture face aux enjeux actuels, avec Wilfrid Chevalier, auteur de Vers l’autonomie alimentaire – Guide pratique de permaculture

 

 

Ne manquez pas la conférence permaculturelle de Wilfrid Chevalier
dans la haute vallée de l’Aude

L’auteur et conférencier se présente

 






Alerter

10 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • Très bonne référence de W. Chevalier...

    LIVRE : Le sol la terre et les champs, Claude et Lydia Bourguignon (-> Comprendre toute la mécanique des Sols...)

    Les Communeux, préparez-vous au futur !

     

    Répondre à ce message

    • La seule chose qui compte quand on parle de choses basiques comme la culture c’est d’observer less résultats.
      Les bourguignons n’ont absolument aucun modèle à exposer. Et personne ne s’en offusque...
      J’ai croisé M Bourguignon Dans les années 90, avec une journée de vulgarisation par un organisme professionnel agricole. Tous les agriculteurs étaient choqués des préconisations de Round up (même pas de glyphosate tombé dans le domaine public, mais du produit commercial de Monsanto) 3 fois la dose utilisée dans le milieu agricole, bon pendant ce temps le gars bossait pour cette boite, mais ne le disait pas. Je l’ai revu quelques années plus tard et là il fallait adherer à son labo pour un bon suivi, puis enfin croisé en pleine conférence de centre ville et là, l’appat du gain était devenu gargantuesque...
      La seule leçon à retenir, un gars qui parle ne vaut rien, seul l’observation d’un résultat compte. Quand je pense que la France a eu les plus grands agronomes mondiaux (Lucien Seguy, Hubert Charpentier, Konrad Schreiber) et on se réfère à des beaux parleurs...

       
  • Bonsoir à tous et à toutes fidèles lecteurs du site et voir adorateurs de monsieur soral. Je veux répondre à cette bêtise de production légumière en permaculture. D,abord ça peut nourrir le foyer qui produit dans ce modèle, moi ça fait quinze ans que je fais du bio, tenté par la permaculture. Donc pour moi la permaculture c,est un raisonnement biésé à titre agronomique, à titre financier et à titre paresse du travail et qui ne sera jamais nourricier pour le plus grand nombre. On vend du rêve, et on prend soit les aides d,état, rsa, ppa, mutuelle complémentaire gratuite etc, mais en aucun cas, on vit de sa production dans le système actuel et on profite du système y compris les routes, le système scolaire et médical. Etc. Donc soyons prudent sur ces approches idéologiques sectaires qui profitent de main d,oeuvre gratuite. Mon recul de 15 ans maraîcher bio diversifié en région toulousaine et avec des salariés.

     

    Répondre à ce message

    • #3367131

      Bonjour Boris,
      vous avez raison sur un point, la permaculture est applicable au niveau familial. Le problème pour une application professionnelle relève plusieurs paramètres. Premièrement le modèle économique qui favorise le rendement par unité de surface avec le minium du pourcentage de la population affecté au domaine agricole. Deuxièmement, l’impatience des hommes à vouloir s’émanciper de la saisonnalité pourtant en cohérence avec les besoins nutritionnels qui fluctuent au fil des saisons.
      Lorsque l’on parle de permaculture, de quoi parle t’on ? De buttes, de lasagnes, de spirales aromatiques et de paille magique ? Toutes ces inepties agronomiques relevant des algorithmes qui ne sont que la transcription informatique de ce qui est séduisant pour l’esprit humain, adepte du contrôle et de la pensée discriminante. Personnellement, mon approche de la permaculture à pour modèle les écosystèmes. Pensez-vous que suivre le fonctionnement naturel soit délirant agronomiquement ? Pourtant l’agronomie est l’observation des besoins du vivant. Pas celle qui discrimine en s’affranchissant de ce que l’homme ne comprend pas, celle qui laisse la place à tous paramètres en ne considérant pas les désirs de l’homme comme le centre du monde. L’homme pourtant reçoit largement sa part lorsqu’il s’émancipe de son arrogance. Lisez Fukuoka, qui au passage détient le record de rendement en riz au Japon. Son agriculture naturelle relève du génie. Personnellement , je n’achète jamais de légumes malgré la petitesse de mon jardin et l’extrême médiocrité originelle de ma terre et je n’y consacre qu’un temps honteusement bas. Il ne s’agit pas de paresse, seulement laisser au bons soins de la nature ce que l’homme ne saura jamais faire. Le sol s’améliore constamment et produit énormément alors que le temps d’ensoleillement y est très restreint. Mon approche différente de la permaculture est basée sur le pragmatisme, l’observation et aussi les plus de 15 ans de pratiques qui respectent les lois naturelles. Cependant vous avez raison de vous méfier des marchands de rêves, ils ne manquent pas. Mais là, concernant mon ouvrage vous êtes hors sujet. Quoi de plus logique sans l’avoir lu. Bon jardinage à vous, l’essentiel est bien de pratiquer.

       
  • Tout est entre les mains des consommateurs... L’agriculture ne s’en sort pas si mal face à la débilité des ordres donnés.

     

    Répondre à ce message

    • On ne parle pas de consommation là mais bien de d’autoproduction alimentaire.
      Il ne faut pas mélanger les sujets.
      Je trouve les conseils de Wilfrid Chevalier très intéressants pour qui veut se lancer dans l’autoproduction.
      A l’évidence cette vidéo n’est pas destinée des producteurs maraîchers ni aux agriculteurs.

       
    • Pourquoi ne pourrions nous pas nous intéresser à ce sujet, ça reste de la production, et les agris ont une expertise réelle sur le sujet, via leur production qui nourrit bien du monde.
      En plus de mon métier(production, transformation et vente directe en autonomie fourragère. Sur 22Ha en caprin.), j’ ai une basse-cour et un potager, je produis aussi mes porcs grâce au petit lait de la fromagerie.
      Allez vers l’autonomie alimentaire, je compte pas les p’tits dèj et les jours de jeûne, c’est produire transformer et conserver au moins 700 repas par personnes par an.
      C’est du sérieux, c’est pas que des mots sur internet.

       
    • Pierre, si la permaculture ne s’adresse pas aux agriculteurs, il y a un problème. Le gars passe une bonne partie de sa vidéo pour expliquer que l’agriculture fait un tas de conneries.
      Il faut savoir que les lois agricoles rendent la permaculture interdite (apports de fumures, dates, mélanges des especes).
      La permaculture à la française est juste majoritairement un attrape nigaud, qui sous prétexte de faire rentrer de l’agronomie dans un potager ouvre à un grand commerce de conseils et surtout de r^ve pour des gens qui ne mettront pas en pratique.
      Un bon permaculteur dira que la chose n’est pas acquise, ce qui permet au bon commercial de tenir la même ligne de discours en se dégageant de tout résultat.
      Les jardiniers gagneraient mille fois plus de temps en allant discuter avec un agriculteur ou un retraité de leur voisinage, mais ce serait quand même con que des liens se tissent au niveau local !!

       
    • La ferme du bec heloin plus de 5000 personnes formées à la permaculture à plus de 1000 balles la formation...
      C’est de l’idéologie pure qui se casse la gueule face au réel, mais ça rapporte..

       
    • ... Des stagiaires qui réalisent leur apprentissage en effectuant des taches effectuées par des salariés dans un système classique. Donc en gros par idéalisme on en vient à travailler gratuitement dans un cadre d’apprentissage. Euhh non, en fait on paie pour travailler.