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Le Monde est un journal anti-extrême droite et anti-France. Olivier Faye, du service politique, analyse le coup de dés de Macron au soir de l’élection européenne. Si le Président décide tout seul, il est entouré d’une garde rapprochée qui le pousse à droite. On apprend que Bruno Roger-Petit, le sherpa de Macron, est un socialiste fasciné par l’extrême droite
Après cette tiède analyse venue d’un journaliste social-démocrate, qui ne nous apprend rien d’autre que « c’est le chaos », on passe à Erik Tegnér, militant d’extrême droite et fondateur de Livre noir. Selon lui, Macron construit en secret un front républicain élargi entre les deux fronts populistes.
Un scénario n’est pas à exclure : si majorité relative du RN, il reste une possibilité de construction d’une majorité “Front républicain”, d’Edouard Philippe aux écolos en passant par le PS, sans LFI. Mon pari : c’est ce qui explique le retour de Hollande.
— Erik Tegnér (@tegnererik) June 16, 2024
Justement, on apprend le lendemain dans Le Parisien que la Macronie « ne présentera pas de concurrents face à une vingtaine de sortants PS, LR ou Liot ».
Ça signifie qu’une troisième force alliant des macronistes, des LR et des PS (contre les alliances avec les deux extrêmes) se dégage, qui veut profiter de l’opposition entre les deux extrêmes, et de la peur que ces dernières produisent dans le ventre de l’électorat.
La petite bourgeoise Clémentine Autain, sur TF1 ce lundi 17 juin 2024 au matin, tentait de terroriser l’audience avec la peur de l’extrême droite, mais cela faisait sourire Bruce Toussaint. Preuve que dans les médias mainstream, on ne croit pas au danger RN, à la menace fasciste.
Pour l’instant, ce bloc central avec des revenants démonétisés comme François Hollande ne suffit pas à menacer les 500 duels qui s’annoncent entre le Front populaire et le RN. C’est le petit Le Bret de CNews qui l’annonce suite à un sondage commandé par Le Figaro :
En projection en sièges, le RN ferait élire entre 195 et 245 députés. Moins que le sondage Ipsos, commandé par LR en décembre dernier, qui donnait une majorité large, voire absolue, au RN (entre 235 et 305 députés). Pour rappel : le Rassemblement national compte 88 députés sortants. (Le Point)
Les projections donneraient 200 à 300 députés pour le RN, à la limite de la majorité absolue (289 sièges). Mais cela suffirait, si les votes ne sont pas truqués, à envoyer Bardella à Matignon, pour préparer le terrain à Marine 2027.
