L’initiative est excellente, sauf que ces grands médias donneurs de leçons peuvent faire le ménage en leur sein. Récemment, Les Décodeurs du Monde se sont ridiculisés en diffusant, deux jours avant le malaise d’Hillary Clinton, un article expliquant en substance que la fachosphère désinformait en permanence sur la mauvaise santé de la candidate démocrate.
Et hier, samedi 17 septembre, l’AFP osait communiquer sur une erreur de tir américaine à 80 morts en Syrie, sur l’armée d’Assad. Quand le programme de propagande oblige à tordre la vérité...
Et on ne parle même pas de l’information délivrée par Facebook, passée au tamis de la bien-pensance américaine, sa censure structurelle et sa captation des données et des relations personnelles à des fins commerciales et de renseignement.
Quant à Google, il y a longtemps que le commun des internautes lucides considère le moteur de recherches comme une excroissance de la CIA. Rien à attendre de ce côté-là. On n’est même pas surpris par les gros médias français qui vont se coller tout seuls au papier tue-mouches.
En voici la liste, qui ne manquera pas de grossir (elle rappelle celle qui avait surgi lors de l’affaire des « Panama Papers », avec financement de Soros, et déjà oubliée) :
Facebook, Twitter, YouTube, The New York Times, The Washington Post, BuzzFeed News, CNN, la chaîne australienne ABC News, ProPublica, l’AFP, The Telegraph, France Info, Breaking News, Les Décodeurs du journal Le Monde, International Business Times UK, Eurovision News Exchange, Al-jazeera Media Network, Amnesty International, European Journalism Centre, American Press Institute, International Fact Checking Network, Duke Reporters’ Lab.
Une vraie liste de Schindler de la propagande mondiale ! L’article qui suit de franceculture vaut son pesant de perles goebbelsiennes.
C’est une opération de grande ampleur pour les principaux réseaux sociaux et les plus grands médias internationaux. Cette semaine, Facebook, Twitter, Youtube et une vingtaine de groupes de presse ont annoncé rejoindre ce réseau intitulé First Draft News et soutenu par le géant américain Google.
Son ambition est à la hauteur du nombre et de l’importance des groupes mobilisés : faire collaborer les journalistes du monde entier et les réseaux sociaux pour trouver des solutions afin d’améliorer la fiabilité des contenus en ligne.
« Confiance » et « véracité »
Du New York Times à Al-Jazeera en passant par l’Agence France Presse, ce sont plus de vingt médias internationaux qui ont adhéré à cette coalition, née il y a un an. Parmi eux figurent Le Monde et Franceinfo. Concrètement, les membres de First Draft News partageront leurs méthodes pour éliminer de mauvaises informations, de fausses vidéos sur Youtube, des rumeurs infondées ou encore plusieurs théories du complot qui circulent sur le web et notamment sur les réseaux sociaux.
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« Table ronde » et « instance de dialogue »
Au journal Le Monde, Les Décodeurs, rédaction spécialisée dans la vérification des informations, se sont également lancés dans l’aventure. « C’est ça qui nous intéressait : avoir enfin une instance de dialogue avec les réseaux sociaux parce que ce sont vraiment eux les acteurs de diffusion de l’information », indique Samuel Laurent, responsable des Décodeurs.
« L’idée est de créer une table ronde à laquelle siègent Facebook, Twitter et Google pour réfléchir à des manières de faire en sorte que ces fausses infos, ces canulars, circulent moins ou en tout cas soient identifiés comme tels. »
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