Chaque année, six millions (chiffre officiel) d’Européens font le parcours de la déportation en sens inverse, et se pressent à la Fête de la Bière, dite aussi Oktoberfest, où sont ingérés des millions de litres de pressions et autres mousses germaniques.
La Fête de la Bière de 2013, avec un chant techno traditionnel probablement bavarois :
Une autre version, « Booma booma yeah », plus américanisée :
Cette année, pour la 183e édition, suite aux attaques subies sur le sol allemand, les mesures de sécurité ont été renforcées.
La fête à commencé samedi 17 septembre, et durera jusqu’à 3 octobre. Pendant ce temps-là, les Berlinois votaient pour leur parlement régional.
Percée attendue des populistes, et recul du parti de Merkel : 18% pour l’Union chrétienne-démocrate (CDU), soit 5 points de moins que le dernier suffrage, tandis que AfD (Alternativ für Deutschland) dépasserait les 11%. Une redistribution brutale des cartes.
Le revirement de dernière minute de la chancelière sur le dossier des migrants (près d’un million d’entrées par an en Allemagne, tout de même) n’a pas changé la donne. La droite nationale monte inexorablement outre-Rhin, et la politique européiste de l’Allemagne aux conséquences sociales néfastes ne semble pas devoir arrêter ses dirigeants. Il est vrai que Merkel ne cache pas qu’elle travaille pour le grand patronat.
Globalement, une coalition SPD-Verts-Linke sera nécessaire pour conserver le pouvoir sur la région. Les résultats, par partis, tirés du site de l’hebdomadaire Die Zeit, l’équivalent de L’Obs :