Attention !
L’article qui suit de RFI a l’aspect d’un poisson d’avril, il a le goût d’un poisson d’avril, mais ce n’est pas un poisson d’avril, même s’il y a l’expression poisson d’avril dedans. On l’a lu trois fois pour être sûrs de notre introduction. Mais dans le service public audiovisuel, on n’a pas un gramme d’humour sur sa propre communication de propagande.
Il s’agit bien du « Centre Primo Levi » qui désire « valoriser les effets positifs de l’accueil des réfugiés », en gros nous vendre la potion tragique du Dr Soros. Le CPL claironne sur son site qu’il est « une association indépendante et non-confessionnelle ». Les rieurs sont priés de sortir.
- Extrait du comité de soutien du Centre Primo Levi
Le Centre Primo Levi n’a rien à voir avec Auschwitz, ce camp dans lequel le jeune Italien (aujourd’hui décédé) a passé 11 mois de février 1944 à janvier 1945.
Il n’a pas non plus à voir avec le « centre BHL », qui se situe autour du Flore et des cafés chics parisiens, le lieu de retrouvailles des intellos branleurs de tout poil.
Et n’essayez pas de faire des jeux de mots du genre primo Levi, secundo Levi, tertio Levi, sinon il vous en cuira.
Dans la série ILS nous prennent VRAIMENT pour des cons, voici l’épisode du jour intitulé « Toi aussi aide un migrant sinon t’es qu’un sale nazi ».
Face aux discours de plus en plus xénophobes envers les réfugiés en France, le Centre Primo Levi lance ce 1er avril une campagne intitulée #poisondavril2017. A trois semaines de la présidentielle française, cette initiative entend valoriser les effets positifs de l’accueil des réfugiés.
Dans la campagne électorale actuelle, les propos xénophobes de partis politiques extrémistes au sujet de l’accueil des réfugiés sèment le trouble parmi certains citoyens. Face aux extrêmes, les partis républicains ne répliquent guère, ou en silence, et évincent ce sujet qui semble être devenu tabou. Pourtant, l’accueil des migrants « constitue un enjeu majeur pour les années à venir, en France comme en Europe », note Eléonore Morel, directrice générale du Centre Primo Levi.
Si Paris accueille depuis peu un centre pour migrants tout comme Grande-Synthe, la haine qu’essaient de répandre de plus en plus au sein de la société des personnalités politiques est en effet palpable. À titre d’exemple, toutes les mesures de la candidate du Front national dans le domaine de l’immigration visent à bloquer l’accueil des migrants.
[...]
Puisque le débat actuel est sclérosé et monopolisé par ces propos de rejet, le Centre Primo Levi souhaite montrer que nombre de Français mobilisés portent des initiatives, bien souvent peu visibles, en faveur de l’accueil des réfugiés.
[...]
#poisondavril2017 ou comment remettre le sujet dans le débat public
Ainsi, sur la page du centre et sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Twitter), du 1er au 21 avril, avant-veille du premier tour, le centre diffusera à 11h un « fait concret et indéniable » prouvant que l’accueil n’est pas impossible, et qu’il est souhaitable tout autant pour les réfugiés que pour la société.
[...]
#poisondavril2017 s’adresse donc avant tout aux personnes qui sont « sous influence ou sous l’emprise de ces discours xénophobes qui pullulent de plus en plus », explique Joséphine Vuillard. Les tenants de ce genre de discours étant par définition hermétiques aux campagnes en faveur de l’accueil des réfugiés, c’est aux citoyens qu’il faut s’adresser.
[...]
Une action citoyenne pour créer un choc
Parmi les centaines d’actions et d’initiatives en faveur des migrants et pour alerter sur leur sort dans l’Hexagone, celle, récente, d’un citoyen français qui voulait « pousser un cri de colère envers l’inaction des politiques ». Pour se faire, le 18 mars dernier dans le nord de Paris, le jeune homme, lassé par « ces politiques qui ne font rien » en faveur des migrants, a décidé d’alerter les passants en les choquant.
- L’œuvre d’art de ce jeune homme révolté contre la méchanceté et l’égoïsme lui vaudra-t-elle un voyage gratuit à Auschwitz ?
Il a ainsi planté aux pieds du métro Stalingrad dans le 19e arrondissement de la capitale une pierre tombale plus vraie que nature. Sur cette stèle en bois semblable à du marbre figurait l’inscription « Fraternité 1789-2016 », une accusation symbolique envers la France qui ne fait plus rien pour l’accueil de ses réfugiés. Nul Francilien n’est demeuré insensible en découvrant cette tombe dans les rues de Paris. Quant au jeune citoyen, il compte bien poursuivre ses actes de révolte et de sensibilisation éphémères.