La France regarde avec étonnement le survol de sites sensibles par des engins mystérieux : après les centrales nucléaires, la capitale et le site militaire de l’Île-Longue, on avait été étonné d’apprendre que les 8 et 12 mars derniers, un drone avait été aperçu au-dessus de l’école juive Ohr Torah de Toulouse, l’un des endroits liés à l’« affaire Mohamed Merah ».
L’épouvante s’était alors emparée de la communauté juive et les spéculations allaient bon train : un puissant réseau jihadiste utiliserait des drones pour préparer une vague d’attentats sans précédents, digne d’une saison de 24h Chrono, faisant sauter pêle-mêle centrales nucléaires, bases de sous-marins, l’Élysée et, pis que tout, une école juive !
Or, on apprend aujourd’hui qu’après un nouveau survol inquiétant lundi dernier vers 5h00, signalé par les militaires chargés de la protection du site et une minutieuse enquête de police, le « drone islamiste » était en fait une araignée, qui se déplaçait sur la caméra de surveillance...
Mais des zones d’ombre demeurent : cette araignée a-t-elle agi de sa propre initiative ou la malheureuse créature a-t-elle été instrumentalisée par des forces obscures ? Les regards se tournent déjà vers l’axe rouge-brun-vert-arachnide...
On ignore pour l’instant si Manuel Valls va faire le déplacement à Toulouse pour rassurer parents et responsables éducatifs et s’il va mettre en place un plan de sécurisation des lieux de cultes et écoles juives contre d’autres formes de terreur : chenilles poilues, limaces baveuses et autres cafards....