Après les centrales nucléaires et des édifices parisiens, c’est un site militaire qui a été survolé par un drone la nuit dernière.
Déjà, en janvier dernier, le périmètre de sécurité de la base de l’Île Longue, dans la rade de Brest, qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la force de dissuasion française, avait été violé par des engins inconnus, s’apparentant à des drones. Les détachements en charge de la protection de ce lieu stratégique et des unités de gendarmerie avaient été mobilisés, en vain.
En lien ou non avec ce survol, celui qui a eu lieu dans la nuit du 7 mars a concerné le Centre de transmission de la Marine (CTM) de Sainte Assise, situé sur la commune de Seine-Port (Seine-et-Marne). Il s’agit d’un des quatre sites de la Force océanique stratégique (FOST), en charge du flux des messages vers les submersibles nucléaires, en mer.
L’enquête a été confiée à la Gendarmerie des transports aériens (GTA).