Une dizaine de drones volant au-dessus de Paris ont été signalés à la police dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris de source policière.
Les autorités françaises doivent "déterminer si tous les signalements correspondent à de réels vols de drones". Aucune personne n’a été interpellée.
Plusieurs de ces engins pilotés à distance ont été repérés à plusieurs reprises en divers endroits de la capitale la semaine passée, en dépit de l’interdiction de survoler Paris.
Ils avaient notamment été repérés le long de la Seine, au-dessus de la place de la Concorde et à proximité des Invalides - où se trouve le tombeau de Napoléon - et de plusieurs portes du boulevard périphérique parisien.
Les premiers signalements ont cette fois débuté plus tôt, vers 22h00, selon la source policière.
Particuliers souhaitant tester leur nouveau jouet, amateurs de photos s’amusant à narguer les autorités ou repérages à des fins criminelles : les motivations et le profil de ces pilotes nocturnes demeurent inconnus.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "vol par aéronef en zone interdite", confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA).
Depuis le 5 octobre, "60 survols de drones" ont été constatés au-dessus de centrales nucléaires ou de la ville de Paris, avait déclaré mardi le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, assurant que le gouvernement avait pris des mesures face à cette menace.
Pour lutter contre ces survols de zones interdites, Bernard Cazeneuve a assuré que le gouvernement avait pris "des mesures préventives destinées à informer les utilisateurs de ces engins, au moment de leur acquisition, du risque de peine encourue en cas d’infraction à la réglementation".