Le géant de la fast-food McDonald’s a annoncé mardi des ventes trimestrielles molles, confirmant la baisse de la fréquentation des restaurants aux États-Unis sur fond de craintes entourant la croissance et de l’intensification des incertitudes géopolitiques.
Les ventes mondiales en magasins comparables, qui comptabilisent la performance des restaurants ouverts sans discontinuer lors des 13 derniers mois, ont progressé de 3,1 % sur les trois derniers mois.
Si c’est leur quatrième trimestre de hausse consécutif, c’est néanmoins une augmentation lente comparé à la hausse de 3,6 % espérée en moyenne par les marchés.
Aux États-Unis, premier contributeur au chiffre d’affaires, la progression des ventes n’a été que de 1,8 % entre avril et juin contre +3,2 % escomptée.
« Ce sont des ventes molles », déplore Brett Levy, analyste chez Deutsche Bank, résumant le sentiment général à Wall Street où l’action décrochait de 4,22 % à 122,03 dollars vers 15H00 GMT.
Moue des Français
« Nous continuons à faire des progrès réguliers pour transformer notre activité et satisfaire les besoins de nos clients à travers le monde, en dépit d’un environnement difficile dans plusieurs marchés clés », a tenté de rassurer le patron Steve Easterbrook, comptant sur un coup de pouce dans les prochains mois du succès planétaire du jeu Pokemon Go dont McDonald’s est partenaire officiel.
Ce message avait dans l’immédiat peu de chances de résonner auprès des investisseurs d’autant que les résultats trimestriels du secteur de la restauration rapide, un des baromètres de la consommation américaine, ont été jusqu’ici mitigés.