En prenant cette décision, le locataire de la Maison-Blanche confirme en partie ce qu’il avait annoncé fin juillet. Il laisse toutefois à l’armée le soin de trancher le cas des personnes transgenres qui ont déjà été embauchées.
Il l’avait annoncé en juillet dernier. Le président américain Donald Trump a signé vendredi un document ordonnant au Pentagone de ne plus recruter de personnes transgenres. Dans ce texte transmis au ministre de la Défense, Jim Mattis, Donald Trump souligne également que le Pentagone ne prendra plus en charge les traitements médicaux des militaires transgenres travaillant déjà au sein de l’armée. Il laisse toutefois au département de la Défense le soin de trancher les cas de ceux qui sont déjà enrôlés.
Concrètement, Donald Trump a demandé au Pentagone « de revenir à la politique et aux pratiques appliquées de longue date dans les forces armées au sujet des personnes transgenres », et ce à compter du 23 mars 2018, a détaillé un porte-parole de la Maison-Blanche, tout en rejetant l’aspect discriminatoire de la décision. Ce dernier a même rappelé les engagements de Donald Trump lorsqu’il avait promis, durant la campagne présidentielle, de se battre en faveur des personnes LGBT. Sur le plan administratif, Jim Mattis et les services de sécurité intérieure américains devront soumettre à la Maison-Blanche d’ici la mi-février un plan de mise en oeuvre de cette nouvelle politique.
Dans une salve de tweets fin juillet, Donald Trump avait déclaré qu’il comptait interdire aux personnes transgenres de servir dans l’armée, mettant en avant « le fardeau des coûts médicaux énormes » et des « perturbations » qu’elles entraînaient, sans plus de détail. Une annonce qui n’avait pas manqué de surprendre les autorités militaires, le président ayant omis de mettre au courant le Pentagone. Depuis, plusieurs hauts gradés ont fait état de leur malaise face à ce changement.
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- Le major transgenre Alexandra Larsson de l’armée suédoise en compagnie du caporal transgenre Natalie Murray, du major transgenre Donna Harding et du sergent transgenre Lucy Jordan de l’armée américaine.