Les organisateurs de la conférence sur le sida réunis depuis ce dimanche à Paris ont exprimé leur inquiétude sur la possible fin des financements des États-Unis, dans la recherche sur la maladie. Les États-Unis sont historiquement le plus gros contributeur à la lutte contre le sida.
Les États-Unis, premier contributeur dans la lutte contre le sida, doivent « rester engagés » financièrement malgré les coupes budgétaires prévues par Donald Trump, ont plaidé les organisateurs de la conférence internationale de recherche de Paris, dimanche lors de son ouverture.
« Les Américains représentent un financement essentiel dans ce domaine et nous avons besoin qu’ils restent engagés », a déclaré la chercheuse Linda-Gail Bekker, présidente de la Société internationale du sida (IAS), qui coorganise la conférence avec l’agence française ANRS.
« Une catastrophe »
Dans le cas contraire, cela se traduirait par des morts et des nouvelles contaminations supplémentaires, a-t-elle averti : « Des coupes draconiennes dans la recherche et le financement de la lutte contre le sida seraient une catastrophe que nous ne pouvons pas nous permettre. »
Son appel donne une coloration politique inhabituelle à cette conférence scientifique, qui réunit la fine fleur de la recherche mondiale jusqu’à mercredi au Palais des Congrès.
Les États-Unis sont historiquement le plus gros contributeur à la lutte contre le sida, et de loin : ils représentent à eux seuls plus des deux tiers des financements gouvernementaux internationaux.