En septembre, une centaine de familles, convaincues du lien entre vaccination pédiatrique et autisme, participeront à l’action en justice introduite par l’association Autisme vaccinations.
Lorsque l’autisme de son fils Tom est diagnostiqué, Martine Ferguson-André, membre de la commission de santé d’Europe Ecologie-les-Verts (EELV) et ex-directrice générale de la Fondation autisme, soupçonne directement les cinq vaccins que son enfant a reçus à l’âge de 10 mois. Selon elle, le lien de cause à effet tient dans le thiomersal, un composé contenant du mercure, utilisé comme conservateur un temps et retiré, par précaution, des vaccins en 2000, qui aurait été détecté dans le sang de Tom.
Des accusations qui ont convaincu près d’une centaine de familles qui s’apprêtent à mener une action de groupe, révèle Le Parisien dans son édition datée du lundi 24 juillet.
En septembre, l’association Autisme Vaccinations introduira son action devant le tribunal de grande instance (TGI) de Paris contre les laboratoires pharmaceutiques Sanofi, Pfizer, Eli Lilly et GlaxoSmithKline. L’action suit de près l’annonce, dans les colonnes du Parisien, de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, de rendre obligatoire « les onze vaccins destinés aux enfants ».