Pendant 40 ans, les médias aux ordres du pouvoir profond ont fait du Français un monstre et de l’immigré une victime. Ces médias ont mis dans la tête de millions de jeunes l’idée qu’un parti national était forcément raciste, antisémite, xénophobe et sexiste.

Il fallait diaboliser l’amour et la défense de la France. Il ne faut pas s’étonner de trouver des personnes complètement intoxiquées par cette propagande, et qui n’arrivent plus à penser normalement. Elles détestent la France : ce sont elles qui devraient quitter le pays. Même un immigré qui bosse a plus de valeur et d’honneur !

Par exemple, cette jeune personne de confession LGBT qui a le cul au chaud donne une leçon de politique à des millions de Français qui bossent et qui ont été les vraies victimes de 7 ans de macronisme.

De l’autre côté de la barrière, une skinhead repentie nous avertit : les femmes, les Noirs et les juifs vont « en chier » avec le RN, sous-entendu : il n’a pas changé. Les néonazies étaient 15 dans les années 80 : cela suffira-t-il à faire peur aux Français tentés par une majorité RN le 7 juillet ? Vont-ils devoir revoter pour le combo Macron-Mélenchon (Malencron) pour se faire rebaiser ?

La tiktokeuse qui vient s’en prend aux anti-RN primaires : « Le RN il est dangereux, bande de golmon ? » Son vocabulaire n’est pas très élaboré, mais comme souvent avec les femmes en colère, elle dit sa vérité.

Il y a 40 ans, Bernard Tapie, avec beaucoup de cynisme, donnait sa définition de l’électorat lepéniste. Mitterrand avait confié à son porteur de valises en Suisse (qui n’a pas ses petits défauts ?) le soin de piquer les électeurs populaires à Le Pen. Il y réussira en partie, avant de finir en taule.

Plus près de nous, Olivier Faure, le puissant leader d’un PS à deux chiffres (un 2 suivi d’un 0 après la virgule), nous a émus avec son histoire de racisée en larmes dans ses bras. Attention, cette scène est à déconseiller aux personnes sensibles.

Au lieu d’appliquer un vrai programme national et social, parce que ça va ensemble – faire du social sans souverainisme n’a aucun sens, et faire du souverainisme sans social non plus –, la gauche, qui a été aux affaires pendant des décennies, a trahi son peuple, et se retrouve à faire la pute pour l’employé de la Banque, dit l’employé du Diable. C’est sinistre et grandiose à la fois : Mélenchon se dévoile comme le grand rabatteur des catégories sociales défavorisées vers l’ogre bancaire.

Que les jeunes tombent dans le panneau, c’est pardonnable : quand on a 20 piges, on ne pige pas grand-chose et on est mû par ses émotions, souvent explosives et incontrôlées. Mais au-delà de 28 ans, quand on a commencé à bosser, voter pour cette gauche est vraiment une preuve de pauvreté intellectuelle et de croyance en la magie rose.

Mélenchon, qui ne sera pas Premier ministre, se voit quand même président en 2027, quand Macron sera 100 % cramé et que le RN, seul contre tous, aura échoué avec sa majorité. On comprend pourquoi le patron de LFI milite pour donner le droit de vote aux immigrés : c’est surtout le droit de voter Mélenchon.