Le député européen, élu sur une liste FN, a rompu avec Marine Le Pen en 2015. Après avoir soutenu Fillon, le débat d’hier soir l’a convaincu de voter contre son ancienne présidente, « démagogue » et « germanophobe ».
Le débat d’hier soir a révélé l’incompétence évidente de Marine Le Pen comme son incapacité à assumer les plus hautes fonctions de l’État.
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Il n’y avait qu’à supporter son discours à la fois marxiste et démagogique, obsessionnellement centré sur le dénigrement des forces vives de notre pays, pour se décider à passer du vote blanc au vote Macron.
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Bien évidemment, je ne partage ni la vision sociétale d’Emmanuel Macron qui ne semble ni croire à la sacralité de la personne humaine ni au risque réel d’islamisation de notre pays. Son pragmatisme évident lui permettra-t-il cependant de prendre conscience de ce risque mortel qui pèse sur notre civilisation ? Écoutera-t-il la réalité sécuritaire qui remonte du terrain grâce à notre police et nos armées ? Je l’ignore mais je l’espère pour la France.
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J’ai pensé d’abord voter blanc, mais le débat m’a définitivement amené à prendre mes responsabilités. C’est sans enthousiasme, pour des raisons économiques, et parce que je connais la véritable idéologie du noyau dur qui entoure Marine Le Pen, que j’ai décidé de voter Macron.
Ce devoir accompli la priorité devra alors être, pour les Républicains, de gagner les législatives mais pour cela, il faudra se donner les moyens de reconquérir les millions de Français qui se sont égarés au Front national, comme je l’ai été moi-même un temps. Il s’agira alors de reconstruire une droite assumée, cohérente, réformatrice, fière de ses valeurs, de notre histoire, de notre civilisation et, bien décidée à vaincre ce totalitarisme islamique qui s’étend dans toute l’Europe.