Aymeric Chauprade se sent seul. Le député européen a beau avoir annoncé, en janvier, le lancement de son parti « Les Français libres » (dont l’association n’a toujours pas été déclarée au Journal officiel), l’ancien conseiller en relations internationales de Marine Le Pen continue sa traversée du désert, entamée avec son départ fracassant du Front national, en novembre 2015. Ce n’est pourtant pas faute de multiplier les appels du pied en direction du parti Les Républicains.
« Je suis de plus en plus proche d’eux, revendique l’élu, qui dit en côtoyer certains au Parlement européen. Je souhaite pouvoir jouer un rôle dans un éventuel dispositif de droite de gouvernement. » Pour multiplier ses chances de rejoindre une écurie, l’intéressé, qui n’a pas donné suite à ses échanges avec Nadine Morano, ne ferme aucune porte. Il n’affiche pas de préférence parmi les différents candidats à la primaire des 20 et 27 novembre : « Je trouve les programmes de Fillon et Le Maire très intéressants » ; « la candidature de Michèle Alliot-Marie est crédible, elle a le sens de l’État »" ; « Nicolas Sarkozy conserve le dynamisme qu’on lui connaît ». [...]
« Je suis l’arme anti-FN pour la droite. Je sais tout sur ce parti, je n’ai pas dévoilé toutes mes cartes, et ça, ils le savent chez Les Républicains », explique-t-il.
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