Tiphaine est une des filles de Brigitte. On va vous avouer un secret : on n’a rien compris à l’arbre généalogique des Trogneux-Macron. Les versions ont changé plusieurs fois, il y a des trous, des mystères, des illogismes, des glissements, honnêtement, il faut être sorti major de l’X pour piger.
Ce que je n’ai jamais compris dans l’affaire Brigitte Macron et sa relation avec Emmanuel Macron, c’est que le scandale initial, dûment documenté, concernait une professeure de 39 ans qui avait entamé une relation avec un élève de 14 ou 15 ans.
Comme si une opération psy avait… pic.twitter.com/uORHX8jAiK
— Tribune Populaire (@TribunePop23) October 28, 2025
Malgré ça, on peut suivre l’actu et le procès intenté par Brigitte aux dix personnes qui ont tweeté ou retweeté des horreurs sur elle, comme quoi elle ne serait pas une femme, qu’elle aurait dévoyé le jeune Manu, etc. Tout ceci est connu. La dame ne s’étant pas déplacée au procès, peut-être à cause de la fashion week ou d’argent à dépenser dans les boutiques du VIIIe, c’est sa fille, avocate, qui s’est chargée de sa défense.
Elle est intervenue à la barre pour raconter que sa maman souffre, mentalement et physiquement, des quolibets des anti-Macron ou anti-Brigitte qui se lâchent sur X. C’est vrai que ce n’est pas très agréable, mais le poste de Première dame, qui n’existe pas, vaut bien quelques sacrifices : des centaines de milliers d’euros d’argent de poche, des voyages gratos, la une des magazines, une impunité quasi totale, des liftings à l’œil, on est preneurs !
« Je tenais faire état de ce qu’est sa vie que depuis qu’elle vit ses attaques. J’ai vu concrètement les dégradations que cela à engendré. Elle est contrainte systématiquement dans ses tenues, ses postures, elle sait pertinent que son image va être utilisée, mise au service de ces théories. C’est quelqu’un qui subit en permanence des attaques. Il n’y a pas une semaine où il n’y pas une personne qui lui parle de ça, y compris de manière bienveillante, en la plaignant. Elle ne peut pas faire abstraction dans sa vie de toutes les horreurs qu’on entend, pas une seule journée. Elle a appris à vivre avec ça.
Ce qui est dur, ce sont les répercussions sur ses enfants, ses petits-enfants, dont l’un qui a 12 ans, et qui est au collège. Il entend : "Ta grand-mère est ci, est cela". Ma mère dit qu’elle ne sait pas comment faire pour que ça s’arrête. On peut parler de réelles dégradations de ses conditions de vie. Elle n’a rien demandé et subit des attaques en permanence alors que toutes les actions qu’elle mène sont en faveur des autres.
En tant que mère, en tant que femme, je ne souhaite cette vie à personne. »
Le témoignage de Tiphaine est important car pour prouver le harcèlement, il faut montrer ses effets négatifs sur le physique et le mental, le pire étant évidemment le suicide. Ici, on peut voir Brigitte lutter contre le harcèlement...
Tiphaine explique que maman peut plus sortir, qu’elle ne sait plus comment s’habiller, ce genre de souffrances.
Nous, personnellement, on sort pas, on n’a pas le temps, et puis le ciné ou le théâtre sont depuis quarante ans pris en otages par la gauche culturelle, qui ne produit que du médiocre, on ne finance pas ces escrocs. Quant à sortir en boîte, non merci, vu la « musique »... En plus il paraît qu’il y a de la drogue qui circule et du GHB, et que parfois on se réveille, comme Jordan de Luxe, avec le popo en feu sans savoir ce qu’il s’est passé ! Trop dangereux.
Il y a néanmoins un petit problème avec le témoignage de Tiffy, quelque chose qui ressemble à un délit d’initiés : normalement, vu que Tiffy est la fille de Brigitte, elle pourrait raconter n’importe quoi pour sauver sa mère. Notez bien que ce n’est pas le procès de Brigitte, mais ça en a tout l’air, non ? Son témoignage ne vaut donc pas grand-chose. Mais allez savoir, en Macronie, avec une procureur nommée et promue par Macron...
Salut @CNEWS ce soir @PascalPraud et ses potes ont donné une image immonde de l'information.
On les a vus défendre le président et sa bonne-femme comme ces 2 là l'avaient espéré.
Ils tombent donc dans le panneau !
L'affaire Brigitte/Jean-Michel c'est quoi ?
C'est l'atout dans la… pic.twitter.com/0alQuiMpAw— Caty (87), gauloise sans filtre (@LaColitruche) October 28, 2025
On peut ne pas s’intéresser au sexe des anges, mais aimer les points de droit délicats. Et c’en est un. Une femme de président qui s’attaque à des Français, ce n’est pas coutumier. Or, Carla précédemment, ou les maîtresses de François Hollande, ont pris cher elles aussi. Carla avait la peau dure, Cécilia aussi. Mais elles étaient moins exposées et surtout, n’avaient pas mis la main sur le Château, les nominations, le personnel, le petit personnel qu’on appelle ministres, avec mini dedans...
On a donc un quasi-président ou un demi-président de la république qui attaque des Français en justice, en réalité. Le fils du président – c’est une image, vu la différence d’âge – avait déclaré vouloir emmerder une partie des Français, qui se sont avérés avoir raison, sur la nocivité du vaccin. Inversement, les Français qui ont voulu attaquer le président pour sa politique délétère ont tous été recalés par la justice, qui, objectivement, fait bloc autour du couple présidentiel.
Voilà, il s’agit au fond d’un couple présidentiel, dont on ne connaît pas la vraie teneur. Leur relation, si elle est tordue, peut être dangereuse pour notre pays. Les Français, qui n’ont peut-être pas voté en masse pour Macron en 2017 (sans la presse pourrie, on veut dire), se retrouvent avec une personne mystérieuse aux commandes, sans attaches familiales claires, mais qui est reliée en plusieurs points au pouvoir profond. Non seulement il y a eu malversation (médiatique ou comptable), mais il y a ensuite eu substitution. Qui commande, en vérité ? De qui Emmanuel est-il l’otage ? Peut-on sauver le « Président » ? Faut-il le sauver ? Brigitte peut-elle se présenter en 2027 ?
L’analyse lucide de Castelnau
Harcèlement contre Brigitte Macron : retour dans les mâchoires du piège
Suite de l’interminable feuilleton concernant Brigitte Macron. Qui s’enracine dans la perception spontanée de l’illégitimité de l’arrivée du couple à l’Élysée. Emmanuel Macron, parfait inconnu installé à la Présidence de la république en 2017 par une forme de coup d’État, a tenté d’imposer l’image d’un couple au pouvoir. En faisant de Brigitte Macron une « Première Dame » à l’américaine dans un pays où cette tradition était parfaitement inexistante. Un des premiers résultats fut que l’aversion populaire qui l’a rapidement frappé a rejailli sur son épouse. Exposant celle-ci à toutes sortes de railleries, puis des soupçons, des accusations transformées en scénario, et enfin à une polémique devenue mondiale. Cette catastrophe s’est beaucoup nourrie à la fois de l’opacité qui continue à régner sur les conditions exactes de la trajectoire ayant amené Macron au pouvoir et le rôle qu’y a joué Brigitte Macron, mais aussi de la stratégie de communication calamiteuse, opposée aux insinuations puis aux accusations la concernant. Dont l’aventureuse procédure lancée aux États-Unis n’est qu’un des avatars.
(La suite sur Substack)








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