Au sujet du "front de la foi", il ne faut pas confondre immigration et religion. L’immigration, c’est le mondialisme. Ça n’est donc pas le "front de la foi contre le mondialisme".
On voit cette contradiction quand Cassandre dit que les musulmans seraient heureux d’évoluer dans une France catholique (on pourrait aussi se poser la question de savoir si les français sont heureux de cette immigration, qu’elle soit musulmane ou non, d’origine européenne ou non) avant d’ajouter qu’on ne devrait tolérer l’immigration que "dans une moindre mesure". Dans quelle mesure, c’est toute la question.
Dans une France catholique, certes il n’y aurait pas de gauchisme, pas de propagande pro-métissage, pas de débat pour savoir si le voile est républicain, et une forme de front de la foi. Mais il n’y aurait pas non plus d’aides sociales, ni de logements sociaux pour les immigrés, ni de naturalisation (par contre il y aurait la déchéance de nationalité pour ceux qui ne l’auraient pas obtenue s’il n’existait que la règle de la filiation, donc y compris pour les 2ème, 3ème ou 4ème générations), ni de propagande ou association pro-immigration, ni de subvention, ni de "laxisme" de la justice, etc.
Il y aurait une préférence nationale, des taxes supplémentaires pour les immigrés qui travaillent ou les patrons qui les embauchent, des emplois réservés exclusivement aux français (dans la fonction publique par exemple), et l’expulsion définitive au moindre délit. Dès lors, il n’y aurait pas d’immigration. Il y aurait même un retour aux pays d’origine pour l’immense majorité des immigrés et descendants d’immigrés, du fait de l’absence d’intérêt de rester en France.
La comparaison avec la Russie relève de la même contradiction. Sauf exception, les musulmans russes ne sont pas des "immigrés". D’autre part, Moscou a longtemps été en guerre contre certaines provinces musulmanes. La situation de la France est davantage comparable avec celle du Liban, des USA, de l’Afrique du sud ou des Balkans.
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